Bertrand Vergely (né en 1953[1]) est un essayiste français. Il est normalien, agrégé de philosophie, professeur en khâgne et est aussi théologien orthodoxe[2].
Il est un ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud[3].
Il a enseigné à Sciences Po Paris et enseigne toujours à l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge[3] et au Lycée Pothier en classe préparatoire aux grandes écoles en Khâgne Classique (Ulm) et en Hypokhâgne B/L.
Il est expert auprès de l'Association progrès du management. Il publie dans le journal Atlantico[4].
En 2010, dans son ouvrage Retour à l'émerveillement, il constate qu’en grandissant, l'enfant perd sa capacité d’émerveillement dans sa confrontation aux contraintes et à la dureté de l'existence. Il s'oriente alors vers l’idéalisme, « une manière d’intellectualiser le rationnel, en réduisant la réalité à un concept », ou le matérialisme, « le contre-pied triste et tragique de l’idéalisme, qui dément toute explication intellectuelle », en négligeant généralement une troisième voie, qui constitue la base de l'attitude philosophique : l’émerveillement[5].
En 2011, il déclare : « J’ai écrit des ouvrages dans trois directions. 1°) La vulgarisation de la philosophie et l’histoire de la philosophie. 2°) Des réflexions sur les expériences-limites de la mort, de la souffrance et du mal. 3°) Des ouvrages sur le bonheur et la foi. »[6]
En janvier 2013, il se déclare opposé à la loi sur le « mariage pour tous » dans son texte Le mariage gay ou la dictature de la confusion[7],[8].
En mai 2015, à l'occasion de la sortie de son ouvrage La Tentation de l'homme-Dieu, il livre sa réflexion sur les problématiques de notre société «postmoderne». Il exprime sa position sur la réforme des collèges. Pour lui, la République va « tourner le dos à ses propres valeurs »[9].