Fabrice Nicolino est un journaliste français né à Paris en 1955[1].
Fabrice Nicolino exerce plusieurs métiers, dont certains manuels – entre autres dans la chaudronnerie et le soudage –, avant de devenir secrétaire de rédaction à l'hebdomadaire Femme actuelle en 1984. Il devient ensuite reporter, et depuis cette date, il collabore à de nombreux journaux, parmi lesquels Géo, Le Canard enchaîné, Télérama.
Le 29 mars 1985, il est blessé lors d'un attentat à la bombe[2] dans le cinéma Rivoli Beaubourg (4e arr. de Paris) lors du 4e festival international du film juif, où l'on projette Eichmann, l'homme du 3e Reich d’Erwin Leiser. Des éclats de bombe restent pour toujours fichés dans son pied gauche. Il en garde plusieurs autres séquelles, dont des acouphènes et des douleurs diffuses.
En 1988, il participe au lancement de l'hebdomadaire Politis, qu'il quitte en septembre 1990, avant de reprendre une collaboration régulière entre 1994 et 2003. Il écrit dans le magazine Terre Sauvage entre 1994 et 2011 ; il est chroniqueur au quotidien La Croix depuis 2003. Il est également le fondateur, avec Dominique Lang, des Cahiers de Saint-Lambert, revue dont le sous-titre est « Ensemble face à la crise écologique ».
Il tient un blog depuis août 2007, « Planète sans visa ».
Depuis janvier 2010, Fabrice Nicolino écrit des articles sur le thème de l'écologie dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Il se retrouve, le 7 janvier 2015, de nouveau victime d'un attentat. Blessé à la hanche et à l'épaule, il est touché aussi par des balles dans les deux jambes[3] ; l'une est grièvement atteinte[4]. Après avoir perdu beaucoup de sang, il subit deux transfusions et une longue opération[3]. De nouveau, il garde plusieurs éclats — de balles cette fois — dans le corps[3]. Dans les mois qui suivent, il relaye sur son blog les hospitalisations qu'il doit subir et les étapes de sa convalescence[5].
En janvier 2013, lors des débats sur la filiation dans le cadre de la loi ouvrant l'adoption aux couples de même sexe, Fabrice Nicolino approuve et relaie sur son blog un texte de Thierry Jaccaud, rédacteur en chef de la revue L'Écologiste[6],[7].
Il s'en explique en écrivant[6] :
Deux ans après les attentats de janvier 2015, dans un numéro spécial de Charlie Hebdo, Fabrice Nicolino livre une longue tribune où il fustige « Cette gauche qui s'est toujours couchée devant les despotes »[8]. Et il se justifie :
Marine Landrot, dans une critique de Télérama, précise que « l’auteur de sa désopilante biographie en témoigne, c’est sa propre tante », et que « Yolande Moreau pourrait l’interpréter au cinéma[15]. »
Selon L'Express : « Fabrice Nicolino raconte avec tendresse les frasques véridiques de sa vieille tante raide dingue des bêtes de tout poil. […] Les illustrations de Catherine Meurisse restituent à merveille la folie de ce petit monde du vieux Paris des quartiers[16]. »