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Cote | Localisation | Statut |
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370 LEF | Famille - Santé Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1177614577 Identifiant: Pôle Famille-Santé Identifiant: Vert |
Auteur | Barbara Lefebvre [auteur] |
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Titre | Génération "J'ai le droit" : la faillite de notre éducation / Barbara Lefebvre. |
Editeur | [SL.s.n] (18-Saint-Amand-Montrond : Albin Michel, 2018). |
Description | 238 p. ; 23 cm |
Langue | Français. |
Indice | 370 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Toute une génération ne cesse de répéter « J'ai le droit », exprimant de manière péremptoire un « droit de s'élever contre » : l'école, l'autorité parentale, les règles communes et même la loi en général.Plus que jamais cette revendication symbolise un individualisme irresponsable et témoigne d'une faillite collective accablante : régression de nos libertés collectives au profit des communautés, triomphe de l'égalitarisme, dérives pédagogiques de l'Education nationale, démission de parents dépassés...Barbara Lefebvre [...] montre, preuves à l'appui, comment nos enfants ont été abandonnés culturellement par notre système éducatif...
Médias
Barbara Lefebvre est une enseignante française née en 1972 à Paris.
Elle enseigne dans le secondaire l'histoire-géographie depuis 1998. Depuis 2014, elle est aussi enseignante-spécialisée (titulaire d'un master 2 ; sa recherche a porté sur les conditions de scolarisation en milieu ordinaire des élèves avec des troubles du spectre autistique).
De décembre 2008 à août 2011, elle est chargée de mission au Haut Conseil à l'intégration et membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l’intégration.
Dans le cadre de sa formation universitaire d'histoire à Paris 1 Panthéon-Sorbonne entre 1994 et 1996, son objet d'étude porte sur la période précoloniale et les débuts de la colonisation au Soudan Occidental (actuel Mali). Ses recherches portent sur la figure de Mademba Sy, roi de Sansanding, puis sur les processus d'ethnicisation au Soudan Occidental au début de la période coloniale.
Elle est également titulaire d'une maîtrise de lettres modernes sur Gustave Flaubert (Paris Sorbonne Nouvelle, 2001).
En 2002, elle contribue à l'ouvrage collectif Les territoires perdus de la République sous la direction d’Emmanuel Brenner (pseudonyme de Georges Bensoussan). Elle y livre un témoignage personnel sur la montée de l'antisémitisme et du sexisme dans les établissements scolaires des zones urbaines sensibles. Elle dénonce avec ses coauteurs l'inertie des autorités devant la montée de la haine anti-juive et anti-occidentale provenant de jeunes se revendiquant de leur identité musulmane. Elle participe activement à la médiatisation de l'ouvrage entre 2003 et 2005 (interventions télévisuelles, radiophoniques, conférences). L'ouvrage est un des premiers livres à avoir révélé l'ampleur de la désintégration culturelle des quartiers sensibles et la montée contingente de l'islamisme. En 2004, un rapport de l'Inspection générale de l'Éducation nationale connu sous le nom de Rapport Obin viendra largement confirmer le constat des ces témoignages.
En 2004, elle entre à la LICRA où elle co-préside avec Alain Seksig la Commission Éducation. Elle restera un membre actif du bureau exécutif jusqu'à sa démission immédiatement suite à l'élection d'Alain Jakubowicz à la tête de la LICRA en janvier 2010.
En 2005 dans Élèves sous influence elle analyse avec quel à priori idéologique anti-américain et quelle avalanche de simplifications le terrorisme est présenté dans les manuels scolaires. Ainsi pour Magnard, le terrorisme « est l’arme des faibles, qui dans l’incapacité d’attaquer frontalement une grande puissance, cherchent à la déstabiliser en s’en prenant à des cibles symboliques ». Pour Bordas, les djihadistes sont des « protestataires » profitant d'un « contexte d’opposition à Israël et aux Etats-Unis », l'islamisme séduisant par son refus de « la prépondérance occidentale et de la mondialisation du modèle américain ». Pour Nathan et Belin, « la présence de troupes occidentales dans la région du Golfe accroît le sentiment d’humiliation de l’opinion arabe »[1].
Entre 2006 et 2009 elle est membre du comité éditorial du mensuel Le Meilleur des mondes (publié chez Denoël). Entre 2006 et 2010 elle est membre du comité éditorial de la revue Controverses dirigée par Shmuel Trigano.
Elle a publié de nombreuses tribunes dans la presse française sur la question scolaire et éducative, l'antisémitisme, la défense de la laïcité républicaine.
Depuis juin 2017, elle est présidente de l'association Voir et Dire ce que l'on voit qui dénonce la judiciarisation du débat d'idées en France. Cette association est née suite au procès intenté par le Collectif contre l'islamophobie en France contre l'historien Georges Bensoussan.
Suite à son échange avec le candidat Emmanuel Macron dans L'Émission politique de France 2 en avril 2017 portant sur la fracture culturelle française, elle est accusée en direct par le journaliste qui l'a invitée d'avoir caché son parti-pris politique. Une polémique née pendant l'émission avec la diffusion de tweet porte sur son soutien au candidat François Fillon qu'elle a nié durant l'émission. Elle reconnaît avoir participé à deux réunions d'experts de la société civile "Familles avec Fillon" portant sur le handicap à l'école, mais Barbara Lefebvre assure ne pas avoir participé à la campagne officielle du candidat Les Républicains, alors que son nom apparaît sur le site officiel du candidat comme soutien de celui-ci. Après quelques jours elle publie une tribune dans laquelle elle explique sa démarche.
Elle est signataire le 6 juin 2017 de l'appel de 17 intellectuels: «Que la vérité soit dite sur le meurtre de Sarah Halimi».
En 2018 dans Génération « j'ai le droit » elle témoigne de son expérience face à une génération d'élèves et de parents qui croient que leurs droits individuels prévalent sur l'intérêt général dans un phénomène de non-consentement de l'autorité sensible dans les années 2000 mais encore accentué dans les années 2010 par l'explosion des réseaux sociaux. Des élèves dès la 6e se lèvent en plein cours et tutoient dans une école qui en étant moins exigeante s'est dé-légitimisée et a perdu sa capacité intégratrice, la crise de l'autorité se doublant d'une crise de la culture[2].
Titre: Je dirai malgré tout que cette vie fut belle Auteur(s): Jean d'Ormesson Editeur: Gallimard Année d'édition: 2016 Etat: Occasion - Bon ISBN : 9782070178292 Commentaire: Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne [...] donnons pas nous le recyclons.