"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Jean-Pierre Angremy (1937 – 2010), connu principalement en littérature sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy[1] (ou parfois fautivement Pierre-Jean Rémy[4]), est un diplomate, administrateur et écrivain français, membre de l’Académie française. Il a également publié sous d’autres pseudonymes : Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety.
Jean-Pierre Angremy, qui sera connu plus tard sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy, voit le jour le 21 mars 1937, à Angoulême. Il est issu d'une famille dont les origines sont auvergnates du côté paternel et belges du côté maternel.
En alternance avec sa carrière diplomatique, il occupe différents postes dans la haute fonction publique : directeur-adjoint de l'ORTF (1971-1975), directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la culture (1979-1981) et directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère des affaires étrangères (1987-1990).
Nombre de ses œuvres romanesques sont inspirées par les lieux dans lesquels il a vécu et traduisent également sa passion pour l'art lyrique, qui s'exprime aussi par sa contribution à de nombreuses revues spécialisées en tant que chroniqueur. Cette passion lui vaut également, en 1981, d'être chargé de l'élaboration du premier projet de création d'un nouvel opéra à Paris. À la tête de la Villa Médicis à Rome, il instaure un festival de récitals intitulé « Le Voci dei Medici ». Comme président de la Bibliothèque nationale de France, qui vient alors d'inaugurer ses nouveaux locaux (site François-Mitterrand), il crée de nouveau une série de récitals consacrés cette fois à la mélodie française, qui durera cinq ans, et sera supprimée par son successeur. Il est à la tête du Centre international de la Mélodie Française/Académie Francis-Poulenc de Tours depuis un an lorsqu’il meurt.