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Cote | Localisation | Statut |
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Aucun exemplaire |
Auteur | Alain Mabanckou |
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Titre | Demain j'aurai vingt ans / Alain Mabanckou. |
Editeur | Paris : Gallimard, 2010. |
Description | 381 p. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Support | Livre |
Pointe-Noire, capitale économique du Congo, dans les années 1970. Le narrateur, Michel, est un garçon d'une dizaine d'années qui fait l'apprentissage de la vie, de l'amitié et de l'amour, tandis que le Congo vit sa première décennie d'indépendance sous la houlette de "l'immortel Marien Ngouabi", chef charismatique marxiste. Les épisodes d'une chronique familiale truculente et joyeuse se succèdent, avec ses situations burlesques, ses personnages hauts en couleur : le père adoptif de Michel, réceptionniste à l'hôtel Victory Palace [...] ; maman Pauline, qui a parfois du mal à éduquer son turbulent fils unique ; l'oncle René, fort en gueule, riche et néanmoins opportunément communiste; l'ami Lounès, dont la soeur Caroline provoque chez Michel un furieux remue-ménage d'hormones ; bien d'autres encore. Mais voilà que Michel est soupçonné, peut-être à raison, de détenir certains sortilèges... Au fil d'un récit enjoué, Alain Mabanckou nous offre une sorte de Vie devant soi à l'africaine. Les histoires d'amour y tiennent la plus grande place, avec des personnages attachants de jeunes filles et de femmes.
Médias
Alain Mabanckou est un écrivain et enseignant franco[1]-congolais né à Pointe-Noire (République du Congo) le . Il a remporté en 2006 le prix Renaudot pour son roman Mémoires de porc-épic. Finaliste en 2015 du Man Booker International Prize (en) et du Premio Strega Europeo, l'ensemble de son œuvre a été couronné en 2012 par l'Académie française (Grand Prix de littérature Henri Gal), puis en 2013 par la Principauté de Monaco (prix littéraire Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de l'œuvre)[2].
Alain Mabanckou passe son enfance dans la ville côtière de Pointe-Noire où il obtient un baccalauréat en lettres et philosophie au lycée Karl-Marx. Il s’oriente alors vers le droit, sa mère souhaitant qu’il devienne magistrat ou avocat. Après un premier cycle de droit privé à l'université Marien-Ngouabi à Brazzaville, il obtient une bourse d’études et s’envole pour la France à l’âge de 22 ans, avec déjà quelques manuscrits dans ses affaires, des recueils de poèmes pour la plupart, qu’il commencera à publier trois ans plus tard.
Après un DEA de droit à l'université de Paris-Dauphine, il travaille une dizaine d'années dans le groupe Suez-Lyonnaise des Eaux, mais se consacre de plus en plus à l'écriture avec la parution en 1998 de son premier roman Bleu-Blanc-Rouge publié aux éditions Présence Africaine qui lui vaut le Grand Prix Littéraire de l'Afrique noire.
Écrivain en résidence en 2002, il enseigne la littérature francophone à Ann Arbor pendant trois ans avant d'être embauché en 2006 par l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) où il est jusqu'à ce jour Professeur titulaire (Full Professor) de littérature francophone. Sur proposition d'Antoine Compagnon, il est élu comme Professeur invité au Collège de France à la Chaire de Création artistique pour l'année académique 2015-2016, devenant ainsi le premier écrivain à occuper ce poste depuis sa création en 2004[3]. Il présente la leçon inaugurale de son cycle d'enseignement au Collège de France "Lettres noires : des ténèbres à la lumière" en mars 2016[4].
Il vit aujourd'hui à Santa Monica, en Californie.
En 2016, il intègre le Collège de France.
À la suite de la parution de son premier roman, Bleu-Blanc-Rouge, en 1998, Alain Mabanckou ne cessera de publier avec régularité, aussi bien de la prose que de la poésie. C'est surtout le roman qui le révèle au grand public, avec notamment Verre cassé, unanimement salué par la presse, la critique et les lecteurs ; puis Mémoires de porc-épic qui lui vaut en 2006 l'obtention du prix Renaudot. Les deux romans sont parus aux éditions du Seuil, respectivement en 2005 et en 2006, grâce aux efforts conjugués d'Émilie Colombani et de Patrick Grainville[5].
En 2007 reparaissent les écrits poétiques d'Alain Mabanckou, chez Points-Seuil, sous le titre Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, ainsi que le livre qu’il consacre à l’écrivain James Baldwin, Lettre à Jimmy (Fayard), à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’écrivain américain.
En 2008, Alain Mabanckou traduit de l'anglais au français le jeune prodige des lettres américaines, Uzodinma Iweala, d'origine nigériane, auteur de Beasts of no nation, (Bêtes sans patrie, Éd. de L'Olivier).
Son roman Black Bazar, paru aux Éditions du Seuil le 8 janvier 2009 a été classé parmi les 20 meilleures ventes de livres en France dans les listes de L'Express, du Nouvel Observateur et de Livres-Hebdo.
Paru en 2010, le roman Demain j'aurai vingt ans marque son entrée dans la collection Blanche des éditions Gallimard. Cette œuvre a été couronnée par le prix Georges Brassens 2010 et classée parmi les grands romans de la rentrée littéraire française 2010[6].
Dans un entretien avec Evene.fr, il souligne que « le danger pour l'écrivain noir est de s'enfermer dans sa « noirceur », comme dirait Frantz Fanon »[2]. Il ne s'agit pas de tomber dans le piège de l'affrontement basique entre la civilisation noire et blanche. L'autocritique est essentielle si l'on veut ensuite poser un regard juste sur le reste du monde ». C'est ce qui se dégage dans son essai Le Sanglot de l'homme noir, paru chez Fayard en janvier 2012 et classé dans les meilleures ventes d'essais et documents[7].
Lumières de Pointe-Noire, paru en janvier 2013 aux éditions du Seuil (collection Fiction & Cie). Ce livre a reçu un accueil favorable de la critique et a été classé parmi les vingt meilleures ventes de romans en France[8].
Petit Piment, roman paru en septembre 2015 aux éditions du Seuil, classé parmi les vingt meilleures ventes en France, a été sélectionné pour le prix Goncourt 2015 , finaliste pour le prix Goncourt des lycéens. Il a reçu le prix Liste Goncourt : le choix polonais 2015[9].
Les œuvres d'Alain Mabanckou sont traduites dans une quinzaine de langues dont l’anglais, l’américain, l’hébreu, le coréen, l’espagnol, le polonais, le catalan et l’italien. Son roman Verre cassé a fait l’objet de plusieurs adaptations théâtrales.
Le 5 mai 2015, Alain Mabanckou remet le prix « Courage et la liberté d'expression » au nom du PEN American Center (en) à Charlie Hebdo[13].
Il a été classé à la 24e place parmi les 50 Français les plus influents au monde selon le Palmarès 2016 du magazine Vanity Fair[14].
La France noire est une longue histoire, qui commence au XVIIe siècle au moment du Code noir et traverse trois siècles d'histoire de France, trois siècles de présences caribéennes, africaines, issues des Etats-Unis ou de l'océan Indien dans l'hexagone. Ces présences ont contribué à bâtir l'histoire politique, culturelle, militaire, artistique et économique de ce pays et de la République. Cette anthologie en raconte l'histoire (oubliée), en montre les traces et les images (nombreuses) et en souligne toutes les contradictions du [...] temps des "sauvages" à celui de la citoyenneté. Etre "Noir" en France, quel que soit le pays, la colonie ou le département d'où l'on vient, c'est s'inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de rêves et d'échecs, mais c'est aussi s'inscrire aujourd'hui dans ces identités multiples qui sont partie intégrante de la France du XXIe siècle.