"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Le jeune prince de Motordu garde son troupeau de boutons. Survient un loup venu de l'étranger. Ce loup désire manger quelque chose de bon dont il ne sait plus le nom :
- Mais je sais que cette chose, dit le loup, fait des bêêê, des bêêê... - Des bêtises, l'aide le prince, des bégonias, des bérets...? Pour se tordre de rire au royaume des jeux de mots et d'images.
Fils d'un instituteur et d'une maîtresse d’école[3], Pierre Élie Ferrier a vécu toute son enfance dans les cours de récréation. Extrêmement marqué par la Seconde Guerre mondiale, et par la Libération de 1945, il gardera en mémoire ces événements toute sa vie, et les retranscrira à travers plusieurs œuvres et illustrations. Pendant ses vacances à Saint-Gengoux-le-National, dans le Chalonnais, il se délecte des parties de pêche à la ligne dans la Grosne avec son père[2]. Au lycée, il dessine en cours de philo et gagne le prix d’un concours organisé par le journal L'Éducation.
Au début de sa carrière de journaliste, il publie des dessins de presse dans Arts avec un autre débutant, Roland Topor. Dessinateur et rédacteur du journal Franc-jeux (de 1963 à 1983?), il réalise des centaines de reportages et des bandes dessinées. Il dessine aussi pour l’industrie pharmaceutique, automobile, et imagine des méthodes de vente de cosmétiques. Il devient en 1976 rédacteur en chef de la revue Francs-jeux qui prend le titre de Virgule à partir de 1979[4]. Il dessine pour L'Humanité Dimanche vers 1964, puis dans les années 1980[5],[6].
En 1975, il rencontre la chanteuse Anne Sylvestre avec qui il réalise des disques pour les petits, ce qui lui vaut d’être remarqué par les éditeurs des livres pour enfants.
Avec Alain Serres, il réalise pour la télévision la série des Pastagums.
Le nom de Pef est d’abord lié de par son tempérament fort à Animateur d’Association[pas clair], il n’a jamais cessé d’être à l’écoute des enfants, passant autant de temps avec eux, en rencontres et en discussions, qu’à sa table de travail.
Avant d’être un auteur à succès, Pef est un écrivain et un dessinateur militant. Et parmi les artistes s’intéressant à l’enfance, il est l’un de ceux qui ont le mieux compris que la bataille contre l’illettrisme était à mener par des actions parallèles à l’enseignement. Il parcourt le monde, va en Finlande, au Québec, au Sénégal, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie et y rencontre des enfants de tous les pays.
Il publie pour les enfants une centaine d'albums illustrés. Sa femme, l'artiste peintre Geneviève Ferrier, les met le plus souvent en couleur.
Le Prince de Motordu a fait l'objet de plusieurs adaptations théâtrales en France, notamment au théâtre Charles Dullin au Grand Quevilly en 2011, au théâtre Michel Galabru en 2011[7] et aux Bouffes-Parisiens en 2012[8]