Cote | Localisation | Statut |
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R PRO | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0927624577 |
Auteur | Martin Provost [auteur] |
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Titre | Bifteck / Martin Provost. |
Editeur | Paris : Phébus, 2010. |
Description | 124 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Support | Livre |
Lun | Fermé | |
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Mar | 9h-12h | 14h-19h30 |
Mer | ||
Jeu | ||
Ven | ||
Sam | 9h-12h | 14h-19h30 |
Dim | Fermé |
Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. En pleine Première Guerre mondiale, le tout jeune André se découvre un don pour faire " chanter la chair " - et pas n'importe laquelle : celle des femmes, dont la file s'allonge devant la boucherie... Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur André pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit touche à sa fin et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier. pais un deuxième. un [...] troisième... Du jour au lendemain, le. voilà père de sept enfants., et. poursuivi par un époux jaloux décidé à lui faire la peau. Avec la chair de sa chair. André s'enfuit à Concarneau et affrète un bateau. Direction l'Amérique ! Martin Provost sort des sentiers battus pour nous proposer une fable savoureuse, où il est question de sensualité, de paternité et du rapport, à notre terre nourricière.
125pages. in8. Broché.
Médias
Martin Provost, né le à Brest[1], est un réalisateur et écrivain français[2].
Né à Brest, il rêve de devenir cinéaste, mais son père, officier de marine, lui déconseille de tenter l’IDHEC (Institut des Hautes Etudes Cinematographiques) vu son niveau déplorable dans toutes les matières scientifiques, matières à l’époque exigées au concours d’entrée. Il décide de devenir acteur. Ce qui, pense-t-il, l’éloignera un moment de sa vocation mais sera très formateur.
A 18 ans il part à Paris, et entre au cours Simon.
Très vite il décroche son premier rôle dans “Néa“ de Nelly Kaplan, mais très attiré par le théâtre, il écrit sa première pièce “Le Voyage Immobile“ qu’il joue avec Yann Colette au Studio d’Ivry en 1980, mise en scène d’Antoine Campo.
Remarqué par Philippe Adrien il entre comme stagiaire au français pour jouer Valère dans “Le médecin Volant“. Jean-Pierre Vincent l’engage comme pensionnaire. Il joue plusieurs pièces avec lui dont Macbeth, (cour d’honneur du festival d’Avignon, rôle Rosse) le Suicidé de Nikolaï Erdman (Odéon, rôle du sourd muet) travaille aussi avec Jacques Lassalle, Alain Françon, etc. “Les Poupées“ sa seconde pièce est lue à la chapelle Ste Claire en Avignon par Denise Gence, puis créée au TEP en 1992.
EN 1990, il cesse toute activité de comédien pour se consacrer à l’écriture et au cinéma.
Il écrit de nombreuses pièces radiophoniques, notamment pour les enfants, et est récompensé pour tout son travail à France Culture par le prix SACD en 2006.
Martin Provost décide de passer derrière la caméra dans les années 90.
Sa passion prend naissance, dit-il, avec son grand père, passionné de cinéma et cinéaste amateur avec qui il a tourné enfant une adaptation de “Pierre et le loup“ de Prokoviev[3].
En 1988, Il écrit son premier scénario “Aime-moi vite“. Remarqué par Françoise Verny, elle lui commande le roman à partir du scénario. Cette expérience lui enlèvera toute envie de réaliser le film.
Il tourne son premier long métrage 1997. “Tortilla et cinema“ raconte l’histoire d’un jeune metteur en scène aux prises avec la difficulté de faire son premier film. Carmen Maura y joue son propre rôle. Ce premier film est une ébauche qui contient tout ce qui viendra ensuite, le cinéaste s’exprimant déjà de façon très personnelle dans un univers à la fois poétique et introspectif.
En 2002, il écrit et réalise “Le Ventre de Juliette“, l’histoire d’une jeune fille de 16 ans, Juliette, incarnée par Julie-Marie Parmentier, qui décide un jour de faire un bébé toute seule. Le père (Stéphane Rideau) fait tout pour avoir sa juste place auprès d’elle et de l’enfant mais Juliette l’en empêche.
En 2006, le scénario de “Séraphine“ reçoit à l’unanimité le grand prix du meilleur scénariste. Le film sera salué par la critique et le public.
Avec “Séraphine“ Martin Provost trouve et impose son style, une narration dépouillée à l’extrême, une spiritualité presque animiste, la nature étant pour lui un partenaire à part entière et non un simple décor.
Avec ses producteurs et la complicité de Dina Vierny, ils réussissent à réunir les œuvres de Séraphine au musée Maillol, à la sortie du film. L’exposition est couronnée de succès et réhabilite aux yeux du public l’œuvre du peintre Séraphine de Senlis.
Le film est couronné par 7 césars dont celui du meilleur film. Yolande Moreau est récompensée par le césar de la meilleure actrice, Martin Provost reçoit deux césars: celui du meilleur scénario et celui du meilleur film.
C’est pour Yolande Moreau qu’il acceptera la proposition de Julie Salvador d’écrire et de tourner l’adaptation du roman de Keith Ridgway en 2011, “The long Falling“, paru en France sous le titre “ Mauvaise Pente“. Le film relate la soudaine révolte d’une femme simple, battue par son mari, qu’elle décide d’assassiner. Maquillant son crime, elle pense trouver ainsi la liberté. Elle se heurte alors à son fils qui condamne son acte. En tuant son mari, elle n’a pas pensé qu’elle tuait aussi un père.
René de Ceccatty, son éditeur, au moment de la publication de son roman “Léger, humain, pardonnable“ lui donne à lire un texte que Violette Leduc avait écrit sur Séraphine qu’elle adorait. C’est un choc. Le désir d’un film “Violette“, nait de cette découverte.
Pour Martin Provost, “Séraphine“ et “Violette“ forment un diptyque. Les films se répondant l’un l’autre. Violette et Séraphine sont sœurs, autodidactes, d’origine modestes, ce sont des femmes inspirées, traversées. Grâce à leur ténacité elles réussissent à dépasser leur condition modeste et à transcender leurs existences.
“Violette“ est incarnée par Emmanuelle Devos. Il rencontre la comédienne avant d’écrire le scénario comme il avait rencontré Yolande Moreau avant d’écrire Séraphine. Il veut être certain qu’elle accepte le rôle. Dès le tournage Emmanuelle Devos se transforme au point de finir par ressembler à Violette Leduc. Entre elle et moi, dit-il, c’était un pas de deux. Nous nous comprenions sans avoir besoin de nous parler. Parfois par un regard, un simple contact. Sandrine Kiberlain, dans le rôle, de Simone de Beauvoir s’avère surprenante.
Si le film, salué par la critique et sélectionné au festival de Toronto, ne remporte pas un grand succès en France, il fait le tour du monde.
Séraphine a remporté sept Césars du cinéma en 2009 :
Editeur : Seuil Date de parution : 1992 Description : In-8, 306 pages, broché, occasion, très bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci