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Cote | Localisation | Statut |
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PO PRE | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0530404577 Identifiant: Pôle Langues-Littérature Identifiant: Magenta |
Auteur | Jacques Prévert [auteur] |
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Titre | Jacques Prévert, un poète / Jacques Prévert. |
Editeur | Paris : Gallimard Jeunesse, 1998. |
Collection | Folio junior |
Description | 137 p. : illustrée en couleurs ill. ; 18 cm |
Langue | Français. |
Indice | PO |
Centre d'intérêts | Documentaire jeunesse |
Support | Livre |
Jacques Prévert aimait les enfants et espérait en la jeunesse pour changer, comme il l'a écrit, « le paysage ». On ne trouvera pas ici tous ses textes, notamment ceux qui n'auraient pu être présentés que par extraits, mais une anthologie soigneusement composée qui s'adresse plus spécialement aux jeunes.
Tres bon état
Médias
Jacques Prévert est un poète et scénariste français, né le à Neuilly-sur-Seine, et mort le à Omonville-la-Petite (Manche). Auteur d'un premier succès, le recueil de poèmes, Paroles, il devint un poète populaire grâce à son langage familier et à ses jeux sur les mots. Ses poèmes sont depuis lors célèbres dans le monde francophone et massivement appris dans les écoles françaises. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma où il est un des artisans du réalisme poétique.
Jacques André Marie Prévert, deuxième enfant d'André Louis Marie Prévert, un homme de lettres âgé de 29 ans, et Marie Clémence Prévert, 22 ans, (née Catusse)[1], naît au 19 de la rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (actuellement Hauts-de-Seine) le 4 février 1900. Il y passe son enfance. Jacques a un frère ainé, Jean, né en 1898[2], qui mourra en 1915 de la typhoïde. Il a aussi un frère cadet, Pierre, né le 26 mai 1906[3]. Son père André Prévert, fait divers métiers pour gagner sa vie, et de la critique dramatique et cinématographique par plaisir. Il l'emmène souvent au théâtre et au cinéma. Marie Clémence, sa mère, l'initie à la lecture[4]. Il s'ennuie à l'école, et dès 15 ans, après son certificat d'études, il abandonne les études. Il multiplie alors les petits travaux, notamment au grand magasin Le Bon Marché. Mobilisé le 15 mars 1920, son service militaire s'effectue d'abord à Saint-Nicolas-de-Port où il rencontre Yves Tanguy[5], puis il réussit à se faire affecter en 1921 à Istanbul, pacifiquement occupée par les troupes alliées, où il fait la connaissance de Marcel Duhamel[6].
En 1922, il retourne à Paris où il vivote de petits boulots. Il est hébergé de 1924 à 1928 par Marcel Duhamel qui dirige, au 54 de la rue du Château près de Montparnasse, l’hôtel Grosvenor qui appartenait à son oncle et qui devient l'endroit de rencontre du mouvement surréaliste[7]. C'est en fait un logement « collectif » qui accueille tous les amis désargentés de Duhamel : Raymond Queneau, Yves Tanguy. C'est dans cet hôtel que Prévert trouve le terme de cadavre exquis pour définir le jeu littéraire auquel ses amis et lui se livrent. Le 30 avril 1925, il épouse Simone Geneviève Dienne[1], son amie d'enfance devenue violoncelliste dans un cinéma de la rue de Cluny pour accompagner les films muets[8]. Prévert est toutefois trop indépendant d'esprit pour faire véritablement partie d'un groupe constitué, quel qu'il soit. Il supporte mal les exigences d'André Breton, et la rupture est consommée en 1930. En 1932, il écrit les textes pour le groupe Octobre. En avril 1933, il écrit Citroën qui sera lu, quelques heures après sa création, par le Groupe Octobre à la foule médusée des grévistes de chez Citroën. Il est invité avec sa troupe aux Olympiades du théâtre à Moscou où il gagne le premier prix avec La Bataille de Fontenoy[9].
Toute sa vie, Jacques Prévert témoignera d'un engagement politique sincère. Surréaliste inclassable, certains observateurs n'hésitent pourtant pas à l'apparenter au courant libertaire[10]. En 2012, Jean-Louis Trintignant l'intégrera dans son spectacle Trois poètes libertaires, aux côtés de Boris Vian et de Robert Desnos[11].
Cet engagement sera à l'origine de ses plus belles réussites et de nombre de ses déboires. Le groupe Octobre, avec lequel il se fit remarquer, était une troupe de théâtre itinérante qui allait jouer dans les usines en grève. Jean Renoir, compagnon de route du Parti communiste français, travaille tout naturellement avec lui, en particulier sur Le Crime de Monsieur Lange. Lumière d'été de Jean Grémillon met en scène l'oisiveté et le travail, et Les Visiteurs du soir s'achève, après que le diable a transformé en statues de pierre les amoureux qui lui résistaient, par un battement sourd et cette réplique, que tous les Français comprirent : « Ce cœur qui bat, qui bat…».
Il est le scénariste et dialoguiste de grands films français des années 1935-1945, notamment Drôle de drame, Le Quai des brumes, Le jour se lève, Les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis et Les Portes de la nuit de Marcel Carné, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Remorques et Lumière d'été de Jean Grémillon. Il a, à deux reprises, adapté des contes de Hans Christian Andersen, d'abord La Bergère et le Ramoneur devenu Le Roi et l'Oiseau, film d'animation de Paul Grimault en 1957, puis en 1964, Grand Claus et Petit Claus, autre conte d'Andersen, à la télévision, Le Petit Claus et le Grand Claus de son frère Pierre Prévert.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il protège son ami musicien et juif, Joseph Kosma[12] qui, grâce à lui, peut poursuivre son travail de musicien, et il aide également à se cacher le décorateur Alexandre Trauner, recherché par les Allemands.
Ses poèmes sont mis en musique par Joseph Kosma dès 1935 (À la belle étoile) : ses interprètes sont entre autres Agnès Capri, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Yves Montand. Son recueil Paroles, publié en 1946, obtient un vif succès.
Il écrit des pièces de théâtre. Son anticléricalisme, parfois violent, est souvent négligé par le public, au profit de ses thèmes sur l'enfance et la nature.
Divorcé de Simone Dienne en 1935, il vit une histoire d'amour avec la comédienne Jacqueline Laurent en 1936, puis avec Janine Fernande Tricotet, élève du danseur Georges Pomiès, avec qui il a une fille, Michèle, née en 1946, et qu'il épouse le 4 mars 1947[13],[1].
En 1948, il confie à Henri Crolla la composition des musiques de ses chansons, dont La Chanson des cireurs de souliers de Broadway destinée à Montand. Il se sépare de Kosma qui a pris le parti du producteur dans le film Le Roi et l'Oiseau que Paul Grimault estimait non fini. Le film sort dans une première version désavouée par les auteurs Grimault et Prévert, sous le titre La Bergère et le Ramoneur.
C'est la fin de sa collaboration avec Kosma.
Le 12 octobre 1948, à Paris, il tombe d'une porte-fenêtre et reste plusieurs jours dans le coma. Le hasard a voulu que Pierre Bergé, qui venait d'arriver, le jour même, pour la toute première fois dans la capitale, ait été témoin de l'accident[14] alors qu'il se promenait sur les Champs-Élysées. En repos forcé à Saint-Paul-de-Vence, il se met à pratiquer assidûment le collage, qui constitue pour lui une autre forme de poésie[15]. Gardant de cet accident des séquelles neurologiques assez graves, il écrit moins pour le cinéma et se consacre surtout à des dessins animés et à des films pour enfants[16].
Jacques Prévert a longtemps vécu dans des meublés et des hôtels avant de s'installer en 1955 dans un appartement au 6 bis cité Véron dans le quartier des Grandes-Carrières[17], au fond d'une petite impasse derrière le Moulin Rouge, sur le même palier que Boris Vian qui se produit au cabaret de son frère Pierre Prévert : La Fontaine des Quatre-Saisons où il lui plaît d'accueillir lors de ses visites les spectateurs de renom coiffé d'une casquette de chasseur marquée en lettres dorées : La Fontaine des Quatre-Saisons.
Son domicile secondaire est à Antibes, mais, à la suite de la résiliation de son bail par le propriétaire qui souhaitait récupérer l'appartement des remparts, il doit quitter Antibes. Sur les conseils du décorateur Alexandre Trauner, il achète alors une maison en 1971 à Omonville-la-Petite, dans la Manche. Le , il y meurt des suites d'un cancer du poumon, lui qui fumait trois paquets de cigarettes par jour et en avait toujours une à la bouche[18]. Il avait 77 ans.
Aux côtés de sa femme, de sa fille et de son ami Alexandre Trauner, il est enterré au cimetière d'Omonville-la-Petite, où l'on peut également visiter sa maison. Non loin de là, à Saint-Germain-des-Vaux, ses amis ont aménagé un jardin dédié au poète.
Prévert fait éclater le caractère conventionnel du discours par le jeu des mots. Sa poésie est constamment faite de jeux sur le langage (calembours, inventions burlesques, néologismes, lapsus volontaires…) dont le poète tire des effets comiques inattendus (un humour parfois noir), des significations doubles ou encore des images insolites.
Ses poèmes fourmillent de jeux de sons, de combinaisons pour l'oreille (allitérations, rimes et rythmes variés) qui paraissent faciles, mais dont Prévert fait un usage savant. Enfin, il ne faut pas négliger, comme l'a fait remarquer Danièle Gasiglia-Laster dans son introduction aux Œuvres Complètes de Prévert dans la Bibliothèque de la Pléiade, les apports du surréalisme dont on retrouve les traces : inventaires, énumérations hétéroclites d'objets et d'individus, additions de substantifs ou d'adjectifs, etc. Il est friand des procédés de l'image, de la métaphore et de la personnification (animal, objet, humain).
Prévert s'en prend aux stéréotypes du langage, à tout ce qui est figé, imposé : « Les expressions stéréotypées, les citations célèbres, les proverbes, permettent toutes les mystifications possibles. Quand certains êtres en oppriment d'autres, ils tentent en effet de leur faire croire que ce qui se dit ou s'écrit reflète l'ordre naturel des choses : "A tout seigneur tout honneur", "Qui aime bien châtie bien", etc. Aussi Prévert va-t-il détourner de leur sens ces "messages du mensonge", les subvertir au profit de ceux qu'ils desservaient : "Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage à demain, si on ne vous paie pas le salaire d'aujourd'hui" […], ou bien inventera à son tour des aphorismes qui insinueront d'autres rapports de force et surtout une autre conception de la société : "Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés" […]. Quand il utilise des clichés, non pas pour les mettre dans la bouche de personnages sans consistance, mais pour son propre compte, il leur fait subir une cure de jouvence, le plus souvent en les prenant à leur premier degré de signification. Ainsi, le monde de "Lanterne magique de Picasso" est-il "beau comme tout", comme la totalité de l'univers et de ses parcelles. Bousculer les automatismes se révèle en définitive vital, car à trop se contenter d'utiliser le langage tel qu'il nous est donné, avec les mêmes immuables associations, on risque de pétrifier les êtres et les choses.» explique Danièle Gasiglia-Laster (Introduction au tome 1 des Œuvres complètes de Prévert, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard).
« Jacques Prévert est très attaché à la langue. Il est un gourmet des mots qui éprouve un vrai plaisir en jouant avec eux. Et cette jouissance du verbe, il la communique à ses lecteurs. Dès que les mots jaillissent, il les attrape et s’amuse : il les associe, les oppose, les détourne, les fait sonner les uns avec les autres, joue avec leurs différents sens… Il part de mots simples, « des mots de tous les jours » comme les nomme Garance/Arletty dans Les Enfants du paradis (Marcel Carné, 1945). Et, grâce à un travail d’orfèvre, il leur donne une force et une vivacité teintées d’humour – parfois noir et féroce – qui constituent sa patte. L’humour est capital. N’oublions pas que Prévert a été élevé à la distinction de Satrape du Collège de Pataphysique en qualité de fabricant de Petits Plats dans les Grands pour la définition qu’il en avait donnée dans La Nef (01/1951) : " Depuis trop longtemps on prenait l’humour à la légère, il s’agit maintenant de le prendre à la lourde " » écrit Carole Aurouet dans Jacques Prévert, Paris la belle, catalogue d'exposition.
Prévert est, avec notamment Quai des brumes de Marcel Carné en 1938, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir (1936) et Les Enfants du paradis de Marcel Carné (1945), l'un des grands scénaristes français.
Les réalisateurs avec qui il a travaillé lui accordaient une grande confiance sur l'histoire racontée par le film. Nombre de réalisateurs ont réalisé leur meilleur film avec lui, ou du moins le plus original. Nombre de ses répliques ( « —T'as de beaux yeux, tu sais ? — Embrassez-moi.») (« — François, y a plus de François ! ») ( « Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour.») (« Vous êtes riche et vous voudriez être aimé comme un pauvre. Et les pauvres on ne peut quand même pas tout leur prendre, aux pauvres ! ») sont parfois plus connues que ses poèmes. Prévert qui travaillait sur les films jusqu'au mot FIN [19] est souvent qualifié d'auteur sans que des réalisateurs aussi talentueux que Renoir, Carné ou Grémillon en prennent ombrage.
Il a travaillé près de trente ans avec Paul Grimault sur Le Roi et l'Oiseau, et, alors que Paul Grimault avait enfin trouvé les moyens de finir son film, et que Prévert était à l'article de la mort, il a travaillé sur les dialogues jusqu'à son dernier souffle. La veille de sa mort, il envoie un télégramme à Paul Grimault avec ces mots : « Et s'il n'en reste qu'un, nous serons ces deux-là.»[20] Le Roi et l'Oiseau s'achève sur la libération d'un oiseau enfermé dans sa cage par le robot destructeur, libéré lui aussi, et qui, dès que l'oiseau s'envole, écrase la cage d'un coup de poing.
Dans le cinéma, son nom est attaché aux grandes œuvres de la période du cinéma français de 1935 à 1945. Après guerre, l'insuccès commercial du film Les Portes de la nuit sera le prétexte aux productions de cinéma pour ne plus travailler avec cet auteur trop engagé, et trop indépendant pour se soumettre à leurs ordres[réf. nécessaire]. Il continue comme scénariste, avec encore de belles réussites, comme Les Amants de Vérone d'André Cayatte (1948), les films réalisés avec Paul Grimault, notamment Le Roi et l'Oiseau dont il est question plus haut, les films réalisés pour la télévision avec Pierre Prévert, Le Petit Claus et le Grand Claus (1964), La Maison du passeur (1965). Mais à partir de la publication de Paroles, il se consacre davantage à ses textes publiés en recueils.
En 2007, fut créé par l'Union Guilde des Scénariste (devenu depuis la Guilde française des scénaristes) le Prix Jacques-Prévert du scénario. Avec l'accord de sa petite fille, Eugénie Bachelot-Prévert, le prix rend hommage à celui que l'on considère comme un grand scénariste[21]. La récompense (souvent décernée le , la date d'anniversaire du poète) est remise au meilleur scénario, parmi les films français sortit dans l'année, par un jury composé de scénaristes[22].
Prévert a écrit un certain nombre de poèmes en hommage à des œuvres musicales qu'il appréciait. Il a, en 1974, participé, à la demande d'Arnaud Laster, à une émission diffusée sur France Musique, L'Antenne de France-Musique est à Jacques Prévert[23]. Dans cet entretien avec A. Laster, enregistré dans la maison qu'il habitait alors avec sa femme Janine à Omonville-la-Petite, il parle de son goût pour des musiciens aussi divers que Alban Berg, Georges Bizet, Igor Stravinsky, Antonio Vivaldi, Erik Satie, Haendel, Carl Orff… C'est le peintre autrichien Lucas Suppin[24] qui a mis en relation Jacques Prévert avec Carl Orff. Nous apprenons également dans ces lettres de Suppin que Orff, Suppin et Prévert avaient un projet commun autour d'un livre (probablement autour du thème d'Œdipe), mais celui-ci ne s'est jamais réalisé.
Prévert entretenait avec Carl Orff une proximité amicale comme en témoignent ses dédicaces régulières, dont une datée de 1959 : « à Carl Orff, à sa musique - Jacques Rêve-vert »[25]. Un poème publié dans Choses et autres, Carmina Burana (titre d'une cantate scénique de Carl Orff : Carmina Burana) rend hommage à ces chants profanes. Ce poème sera repris dans l'ouvrage Carmina Burana (Manus Press 1965 ) illustré de partitions de Carl Orff et de dessins de HAP Grieshaber (de).
Prévert entend dans la musique de Carl Orff, écrit Arnaud Laster, « un hymne à la beauté et à l'amour » et « une revendication du bonheur qui rejoint la sienne »[26]. L'un et l'autre ont travaillé l'histoire d'Agnès Bernauer : Die Bernauerin pour Carl Orff en 1947 et Agnès Bernauer pour Prévert en 1961 dans le film Les Amours célèbres de Michel Boisrond.
" La poison ", on la connaît ! C'est la " petite dernière " de la famille Moreau, à La Marette. Celle qui met son grain de sel, ou de poivre, partout, qui se trouve toujours là où il ne faut pas, bref : celle qui empoisonne. Mais Cécile est parvenue à l'âge où on ne peut plus supporter ce genre de surnom. Et d'ailleurs, ayant lu sa touchante histoire, on s'aperçoit qu'elle n'a vraiment plus rien d'une " poison ". Dans ce roman, nous retrouvons tous ceux qui nous ont charmés, dans la célèbre saga L'Esprit de famille, ainsi que dans [...] la série télévisée qui en a été tirée : le docteur Moreau et sa femme, grands-parents maintenant, Claire, Bernadette, Pauline. et La Marette qui nous ouvre à nouveau grand ses portes et nous invite à profiter de sa chaleur.