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Cote | Localisation | Statut |
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709.41 LEN | Arts Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0931854577 Identifiant: Pôle Arts Identifiant: Rouge |
Auteur | Jean-Michel Leniaud; Marie-Amélie Tharaud [collaborateur] |
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Titre | L'Art nouveau / Jean-Michel Leniaud ; Marie-Amélie Tharaud. |
Editeur | Paris : Citadelles : Mazenod, 2009. |
Collection | L'Art et les grandes civilisations |
Description | 619 p. : ill. en noir et en coul., plans, couv. ill. en coul. ; 33 cm |
Langue | Français. |
Indice | 709.41 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
L'art nouveau répond à des termes et des réalités multiples... L'Art nouveau caractérise-t-il la Belle époque ? privilégie-t-il les lignes végétales et courbes ? désigne-t-il un « style » ? Force est de reconnaître, quel que soit le pays dans lequel il s'est illustré, qu'il n'a pas obtenu un consensus suffisamment large pour l'identifier à une société tout entière ; que la tendance à l'abstraction et à la géométrie des perpendiculaires l'ont autant absorbé que le floral et la courbe ; et qu'en définitive, les formes, [...] les motifs et les couleurs qu'il a exprimés offrent une diversité multiple, sinon contradictoire. On retrouve, alors, le point de rassemblement de cet art aux aspects et aux dates si variés selon le pays, qui a duré de 1870 environ à 1914 environ. Les plus grands artistes... sont les pivots de cette synthèse remarquable sur un moment incontournable de l'art moderne.
Médias
Jean-Michel Leniaud, né le à Toulon, est un historien français de l'art.
Spécialiste de l'architecture et de l'art des XIXe et XXe siècles, il est directeur de l'École nationale des chartes de 2011 à 2016.
Fils d'un médecin de la marine[1], Jean-Michel Leniaud naît le à Toulon, dans le Var[2],[3].
Il fréquente les lycées Gambetta d'Oran, Pierre-Loti de Rochefort, Dumont-d'Urville de Toulon et Pierre-de-Fermat de Toulouse[3].
Musicien amateur, il suit les cours de la classe d'orgue de Xavier Darasse au conservatoire de Toulouse (1969-1972) et envisage des études de musicologie[1] avant de se réorienter vers l'histoire de l'art. Il poursuit alors des études d'archiviste paléographe à l'École nationale des chartes, dont il sort diplômé en 1976[2]. Sa thèse, Recherches sur Jean-Baptiste Lassus (1807-1857), archéologue et architecte, porte sur Jean-Baptiste-Antoine Lassus, dont l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville à Paris est le dernier chantier.
Il est également diplômé de l’École pratique des hautes études, docteur d'État en droit[4] et habilité à diriger des recherches[5] en lettres et sciences humaines.
Jean-Michel Leniaud est un historien connu notamment pour ses travaux sur l’histoire du patrimoine et sur l’histoire de l’architecture[6].
Inspecteur puis inspecteur en chef (1989) des monuments historiques de 1977 à 1990, il est successivement conservateur régional des monuments historiques pour la région Rhône-Alpes (1979-1983), chef de la division des affaires générales et de la protection des monuments historiques (1983-1986) puis chef de la division du patrimoine mobilier (1986-1990) au ministère de la Culture où il s'occupe, entre autres, de la déconcentration des monuments historiques au niveau régional.
Il se consacre entièrement à la recherche et à l'enseignement depuis 1990, année où il est nommé directeur d'études à l’École pratique des hautes études dans la section des sciences historiques et philologiques. Il enseigne également l’histoire de l’art de l'époque contemporaine à l’École nationale des chartes comme chargé de cours (1991-1996) puis comme professeur (depuis 1996) ; et à l’École du Louvre depuis 2000[5], où il avait fondé en 1991 la classe préparatoire au concours de conservateur du patrimoine.
Ses recherches portent essentiellement sur l’architecture des XIXe et XXe siècles, sur les institutions artistiques et sur l’histoire religieuse en rapport avec les arts. Il mène également une réflexion sur la notion de patrimoine dans notre société[7]. Il a produit un œuvre considérable (voir ci-dessous). Il dirige en outre la publication des procès-verbaux de l’Académie des beaux-arts (après 1811). En 2016, dix volumes sont parus aux éditions de l’École des chartes. Il est également rédacteur en chef des Livraisons d’histoire de l’architecture, revue semestrielle.
Il a été membre de la commission nationale des monuments historiques jusqu'en octobre 2011. Il a été membre de la commission régionale du patrimoine et des sites d’Île-de-France jusqu'en 2012 et de celle de Poitou-Charentes jusqu'en 2016. En mai 2011, il est nommé président du conseil scientifique de l'Institut national du patrimoine[8].
Ancien consultant de l’Unesco pour le patrimoine (Laos et Niger) et expert du Conseil de l’Europe. Expert universitaire international (Milan, Montréal, Leuven). Ancien membre du collège européen de gradués EPHE/TU Dresden. Invité dans de nombreuses universités et institutions étrangères : Alba Iulia, Berne, Bologne, Bruxelles (U.L.B.), Budapest, Dresde, Florence, Fribourg, Genève, Göttingen, Lausanne, Leuven, Londres, Louvain-la-Neuve, Milan, Montréal, Naples, Norwich, Prague, Québec, Rome, Ryad, Saint-Petersbourg, Szeged, Tokyo, Toronto, Tunis, Turin, Venise, Vienne, etc.[9]
Le 10 août 2011, il est nommé directeur de l'École nationale des chartes[10] pour une durée de cinq ans. En juin 2012, il a été nommé par arrêté de la ministre de la culture président de la commission du patrimoine cultuel. Cette commission n'ayant jamais été réunie par la ministre de la culture, il démissionne de cette attribution en septembre 2013[11]. La même année, il préside le jury du premier prix historique "Jean Clinquart", de l'association pour l'Histoire des Douanes (AHAD)[12]. En 2014, il a assuré le commissariat général scientifique de l'exposition Viollet-le-Duc. Les visions d'un architecte qui s'est tenue à la Cité de l'architecture et du patrimoine au Palais de de Chaillot à Paris[13],[14].
En 2016, son programme pour un nouveau mandat comme directeur de l'École nationale des chartes n'est pas retenu par les conseils de l'École[15]. Michelle Bubenicek est nommée par le président de la République pour le remplacer à compter du [16].
Les principaux axes de recherche de son œuvre sont les suivants[20],[21] :