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Cote | Localisation | Statut |
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739 PAR | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0299194577 Identifiant: Pôle Arts Identifiant: Rouge |
Auteur | Jean-Paul Barbier [préfacier, postfacier, etc.]; Pierre-Alain Ferrazzini [photographe] |
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Titre | Parure / préfacé par Jean-Paul Barbier ; photographie de Pierre-Alain Ferrazzini. |
Editeur | Paris : Imprimerie Nationale, 1994. |
Description | 245 p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 40 cm |
Langue | Français. |
Indice | 739 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
Médias
Michel Butor est un poète, romancier, enseignant, essayiste, critique d'art et traducteur français né à Mons-en-Barœul (Nord) le et mort le à Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie)[1].
Il est célèbre pour son roman La Modification (1957), ouvrage majeur du Nouveau roman, pour la part de son œuvre consacrée aux livres d'art, et pour ses travaux universitaires sur la littérature française.
Michel Butor naît à Mons-en-Barœul, dans le département du Nord, le [1]. Il emménage avec sa famille à Paris en 1929 et y suit ses études [2]. Au début de la Seconde Guerre mondiale, durant la période connue sous l'appellation de « Drôle de guerre », Michel Butor suit ses parents à Évreux (Eure) où il est scolarisé au collège jésuite Saint-François-de-Sales[3]. Après des études en littérature et en philosophie, il échoue à plusieurs reprises à l'agrégation de philosophie puis devient enseignant au lycée Stéphane-Mallarmé de Sens[2].
Michel Butor est professeur de langue française en Égypte en 1950 puis consacre l'année 1952 à la visite des grands musées européens[3]. En 1956, il enseigne la philosophie, le latin, l’histoire et la géographie à l'École internationale de Genève, en Suisse[4]. En 1957, il publie aux Éditions de Minuit La Modification, roman écrit presque entièrement à la deuxième personne du pluriel (« vous »), pour lequel il reçoit le prix Renaudot[5]. Il se marie en 1958 avec Marie-Jo Mas, née en 1932, qui a suivi des études de puéricultrice, avant de devenir répétitrice à l’École internationale de Genève puis photographe à partir de 1989. Elle meurt en 2010. Le couple aura eu quatre filles.
À partir de la fin des années 1950, Michel Butor écrit des textes pour des pièces musicales d'Henri Pousseur (Votre Faust (1960-1968), Répons (1960-1965), Le procès du jeune chien (1974-1978), La rose des voix (1982), Déclarations d'orages (1989), Les leçons d'enfer (1991), Le Sablier du Phénix (1993), etc.). Butor rompt avec l'écriture romanesque après Degrés (1960), avec la publication de Mobile en 1962 dans lequel il reconnaît avoir introduit l'hypertexte en littérature[6]. Il commence une carrière universitaire comme professeur de littérature à partir de 1960, tout d'abord aux États-Unis[Où ?], puis en France à l'université de Nice de 1970 à 1975 et finalement à l'université de Genève de 1975 jusqu'à sa retraite en 1991[4],[3]. À partir de 1986, il vit à Lucinges, un village de Haute-Savoie proche de Genève.
En 2006, commence la publication de ses œuvres complètes en treize volumes par les éditions de la Différence sous la direction de Mireille Calle-Gruber. Il reçoit le Prix Mallarmé pour Seize lustres . En 2013, il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre.
Le , il meurt à l'hôpital de Contamine-sur-Arve, dans le département de la Haute-Savoie, non loin de son lieu de résidence, trois semaines avant son quatre-vingt-dixième anniversaire[1].
Après avoir essayé dans ses premiers livres de concilier à la fois un certain détachement de la forme traditionnelle du roman et une volonté de représenter le monde contemporain, se rattachant ainsi au groupe du Nouveau Roman (Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Claude Simon), il choisit des formes nouvelles expérimentales, à partir de Mobile, grand ouvrage fait de collages divers (encyclopédies américaines, descriptions d'automobiles, articles de journaux, etc.) pour essayer de rendre compte de la réalité étonnante des États-Unis contemporains.
Cette volonté d'expérimentation pour représenter le monde se retrouve dans tous ses ouvrages, qu'il s'agisse de récits de voyages (série Le Génie du lieu), de récits de rêves (Matière de rêves), ou de ses très nombreuses collaborations avec des peintres et des artistes contemporains (recueillis dans la série des Illustrations). Ce travail avec les peintres a peu à peu fini par constituer un nouveau plan de ses interventions littéraires par son approche « sur », « avec » puis « dans » la peinture. Le texte critique des débuts (pour mémoire sa première critique d'art consacrée à Max Ernst date de 1945) a fini par se trouver remplacé par une myriade d'ouvrages à tirage plus ou moins limité qui questionnent la notion d'œuvres croisées.
Il a ainsi collaboré avec un très grand nombre de plasticiens pour réaliser des livres-objets et des livres d'artiste.
Il a délaissé le genre du roman proprement dit depuis les années 1960. Outre l'écriture de nombreux essais, il pratique divers genres qui s'apparentent à la poésie.
Écrits et entretiens sur la peinture en collaboration avec Michel Sicard :
Michel Butor collabore régulièrement avec des peintres pour réaliser des livres d'artiste ou des livres pauvres ; le catalogage frise les 1 500 titres. Ils sont nommés parfois livres manuscrits, mais ceux-ci portent une caractéristique presque des « éditions quasi clandestines »[15].
L'animateur revient sur l'histoire du Solex, du début de sa commercialisation après la Seconde Guerre mondiale à sa disparition, faute de clients, en 1988, en passant par les stars qui l'ont popularisé, telles que B. Bardot, C. Deneuve ou S. McQueen.
Editeur : l'Olivier Date de parution : 2004 Description : In-8, 358 pages, broché, occasion, très bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci