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Cote | Localisation | Statut |
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R PEN | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0268344577 |
Auteur | Daniel Pennac [auteur]; Jean-Philippe Chabot [illustrateur] |
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Titre | 1 : Kamo : l'agence Babel / Daniel Pennac ; illustré par Jean-Philippe Chabot. |
Editeur | Paris : Gallimard, 1992 ; Paris : Gallimard Jeunesse. |
Collection | Lecture junior |
Description | 92 p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 19 cm |
Langue | Français. |
Support | Livre |
Kamo, qui a décidé d’apprendre l’anglais en trois mois, correspond avec la mystérieuse Catherine Earnshaw de l'agence Babel. Mais qui se cache donc derrière ce curieux personnage? Que signifient les lettres étranges que celle-ci lui envoie ? Se moque-t-elle de lui ? Est-elle folle? Devient-il fou ? Et les autres correspondants de l'agence Babel, qui sont-ils ? Fous, eux aussi ? Tous fous? Et qui est donc l'étrange vieille qui semble régner sur ce monde mystérieux ? Une énigme palpitante, merveilleusement observée, où le [...] narrateur, le meilleur ami de Kamo, mène l’enquête.
92 pages. Nombreux dessins en couleurs, dans le texte, par Jean-Philippe Chabot.
Médias
Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac, né le à Casablanca au Maroc, est un écrivain français. Il a notamment reçu le prix Renaudot en 2007 pour son roman autobiographique Chagrin d'école.
Il a également écrit des scénarios pour le cinéma, la télévision et la bande dessinée.
Daniel Pennacchioni est le quatrième et dernier garçon d'une famille d'origine corse et provençale. Son père est un polytechnicien devenu officier de l'armée coloniale, ayant atteint le grade de général en fin de carrière et sa mère, femme au foyer, est une lectrice autodidacte[1]. Il passe son enfance au gré des garnisons paternelles, en Afrique (Djibouti, Éthiopie, Algérie, Afrique équatoriale), en Asie du Sud-Est (Indochine) et en France (notamment à La Colle-sur-Loup). C'est son père féru de poésie qui lui donnera très vite le goût des livres qu'il dévore dans la bibliothèque familiale ou à l'école[2].
Sa scolarité est désastreuse. Dans Chagrin d'école, il prétend avoir mis un an à assimiler la logique et la complexité du caractère « A » ; son père, militaire, général, ne s'en serait toutefois pas inquiété, affirmant que son fils maîtriserait parfaitement l'alphabet au bout de vingt-sept ans[3]. Cancre, il se dit victime d'une dysorthographie enfantine. Ces versions plus ou moins romancées de ses difficultés scolaires ne l'empêchent pas de décrocher son baccalauréat et devenir maître ès lettres à Nice.
Adulte, il travaille comme chauffeur de taxi et illustrateur, avant de devenir en 1969 professeur de littérature de secondaire d'abord au collège Saint Paul à Soissons, puis à Nice et enfin à Paris. Il y enseignera notamment au lycée privé d'Hulst, c'est de cette expérience qu'il s'inspirera pour écrire Comme un roman[réf. nécessaire]. Il coupe son patronyme (Pennacchioni) en Pennac par peur d'embarrasser son père en signant son premier écrit en 1973[4] Le service militaire au service de qui, un pamphlet sur le service militaire[2]. En 1979, désespérant de la transformation de son quartier d'adoption de Belleville, à Paris, il réalise un séjour de deux ans au Brésil avec sa première femme Irène Pennac qui y a décroché un contrat de professeur dans l'Université fédérale du Ceará, séjour qui sera la source de son roman Le Dictateur et le hamac. Il revient en France et commence à écrire pour les enfants[5].Avec Tudor Eliard, un dissident roumain, il propose deux ouvrages dans le genre burlesque : Les Enfants de Yalta (1976) et Père Noël (1978)[6].
tout en continuant son métier de professeur. Il finit par proposer Au Bonheur des Ogres en 1985[7] à la Série noire. C'est ainsi que Benjamin Malaussène et ses amis de Belleville font leur entrée dans la littérature. En 1995, il arrête son métier de professeur pour se consacrer entièrement à la littérature[4].
Daniel Pennac garde de son enfance une nostalgie du foyer et une tendresse pour la famille d'élection. Si ses écrits sont drôles et pleins d'une imagination débridée, Pennac peut aussi écrire Comme un roman, un essai de pédagogie active, lucide et enthousiaste, dans lequel il présente ce qu’il appelle « Les droits imprescriptibles du lecteur[8] ».
D'où le public de Pennac : des enfants, des adolescents, des lecteurs de culture moyenne que rebutent la critique académique ou la lecture spécialisée. Comme un roman fustige la glose et revendique l'intervention anarchique du lecteur (y compris à l'école), qui a le droit de sauter des pages, de ne pas finir le livre et de relire indéfiniment les passages qu'il aime, de gambader dans l'histoire et d'en parler librement pour accroître le plaisir. Bref : la bonne formule pour le romancier, c'est de provoquer l'immersion dans l'imaginaire, dans un récit teinté d'humour, de gentil populisme et parfois d'onirisme, nettement balisé par des phrases simples[9]. L'album de bande dessinée La Débauche, qu'il a signé avec Jacques Tardi, révèle sa conscience sociale et civique, révoltée par le licenciement sauvage, par la situation d'un chômeur victime d'un chef d'entreprise corrompu.
Daniel Pennac défend le « plaisir de la lecture à voix haute[10] » : grand amateur de livres audio, il a lui-même enregistré plusieurs de ses livres pour les éditions Gallimard et pour l'association Lire dans le noir. Et sur scène, après avoir interprété Merci au théâtre du Rond-Point, il lit Bartleby le scribe à la Pépinière Théâtre. Bartleby en coulisses est le documentaire réalisé par Jérémie Carboni sur la préparation de cette lecture-spectacle. En octobre 2012, Daniel Pennac lit Journal d'un corps, aux théâtre des Bouffes du Nord ; sa pièce Le 6e Continent sera jouée dans la même salle de spectacle.
En 2013, Daniel Pennac apporte son concours à la quatrième édition du livre Audio Solidaire[11] (enregistrement audio de Au bonheur des ogres par les internautes au profit des personnes aveugles ou malvoyantes).
En 2016, il est élu président de la foire du livre de Brive[12].
Daniel Pennac a écrit ou coécrit plusieurs scénarios pour le cinéma ou la télévision, parfois en adaptant ses propres livres :
D'autre part, certaines œuvres de Daniel Pennac ont été adaptées à l'écran sans que Pennac lui-même participe à l'écriture du scénario :
Daniel Pennac a également participé à quelques productions audiovisuelles en prêtant sa voix ou en jouant un petit rôle :
Kamo, qui a décidé d’apprendre l’anglais en trois mois, correspond avec la mystérieuse Catherine Earnshaw de l'agence Babel. Mais qui se cache donc derrière ce curieux personnage? Que signifient les lettres étranges que celle-ci lui envoie ? Se moque-t-elle de lui ? Est-elle folle? Devient-il fou ? Et les autres correspondants de l'agence Babel, qui sont-ils ? Fous, eux aussi ? Tous fous? Et qui est donc l'étrange vieille qui semble régner sur ce monde mystérieux ? Une énigme palpitante, merveilleusement observée, où le [...] narrateur, le meilleur ami de Kamo, mène l’enquête.
92 pages. Nombreux dessins en couleurs, dans le texte, par Jean-Philippe Chabot.