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Cote | Localisation | Statut |
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809 PER | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0625174577 Identifiant: Pôle Langues-Littérature Identifiant: Magenta |
Auteur | Georges Perec |
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Titre | Je me souviens : les choses communes I / Georges Perec. |
Editeur | Hachette littératures, 1998. |
Description | 147 p. ; 20 cm |
Langue | Français. |
Indice | 809 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
C'est souvent entre amis que l'on ressuscite ce genre de souvenirs. Personnels bien que communs à tous, constitutifs de notre petite histoire, pas vraiment de la grande, et pourtant... De Bobet à Bombard, de Bobino aux billes de la récré, de Cesarem legato alacrem eorum à Gaston / y'a l'téléfon / qui son', avec un détour par Rintintin, Zappy Max, les "p'tits trous" des tickets de métro, les débuts de Johnny, Email Diamant, Louis Caput, et Ploum Ploum Tra la la, Georges Perec enfile ces "impalpables petites nostalgies" comme des [...] perles. Apparaît alors un de ces colliers d'enfants colorés, bigarrés, émouvants par leur irrégularité maladroite, et que l'on chérit déjà comme le souvenir-symbole d'un passé heureux. Réunis entre 1973 et 1977, ces souvenirs minuscules et ordinaires "arrachés à l'insignifiance" rassemblent des instants, bribes et lambeaux d'une réalité dont Perec fut le témoin entre sa dixième et sa vingt-cinquième année, soit entre 1946 et 1961. Ils furent rédigés entre le prix Renaudot qu'il reçut pour son premier roman, Les Choses (1965) et le prix Médicis pour La Vie mode d'emploi (1978). --Laure Anciel
Médias
Georges Perec est un écrivain et verbicruciste français né le à Paris 19e et mort le à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Membre de l'Oulipo à partir de 1967[1], Perec fonde ses œuvres sur l'utilisation de contraintes formelles, littéraires ou mathématiques, qui marquent son style[2].
Georges Perec se fait connaître dès son premier roman, Les Choses. Une histoire des années soixante (Prix Renaudot 1965) qui restitue l'air du temps à l'aube de la société de consommation. Suivent, entre autres, Un homme qui dort, portrait d'une solitude urbaine, puis La Disparition, où il reprend son obsession de l'absence douloureuse. Ce premier roman oulipien de Perec est aussi un roman lipogrammatique (il ne comporte aucun « e »). Paraît ensuite, en 1975, W ou le Souvenir d'enfance, qui alterne fiction olympique fascisante et écriture autobiographique fragmentaire. En 2012 paraît le roman Le Condottière dont il avait égaré le manuscrit en 1966 pendant un déménagement et qui ne fut retrouvé qu'en 1992, dix ans après sa mort[3].
La Vie mode d'emploi (prix Médicis 1978), dans lequel Georges Perec explore de façon méthodique et contrainte la vie des différents habitants d'un immeuble, lui apporte la consécration.
Son père, Icek Peretz (1909-1940), et sa mère, Cyrla Szulewicz (1913-1943), tous deux juifs d'origine polonaise, se marient en 1934. Georges Perec naît, déclaré sous le nom de Peretz, le samedi 7 mars 1936, jour de la réoccupation militaire de la Rhénanie, vers 21 h dans la maternité du 6 de la rue de l'Atlas (19e arrondissement de Paris)[4][réf. insuffisante]. Il passera sa petite enfance au 24 rue Vilin, dans le quartier de Belleville, où sa mère tient un salon de coiffure jusqu'en 1942[5],[6].
Engagé volontaire contre l'Allemagne dans la guerre franco-allemande de 1939, Icek Peretz est mortellement blessé le 16 juin 1940. En 1941, la mère du petit Georges, pour lui sauver la vie, l’envoie en zone libre à Villard-de-Lans via un train de la Croix-Rouge. Il y est baptisé et son nom, francisé, devient Perec. Le petit Georges passe là le reste de la guerre avec une partie de sa famille paternelle. Sa mère, arrêtée et internée à Drancy en janvier 1943, est déportée à Auschwitz le 11 février de la même année[7]. Georges retourne à Paris en 1945 où il est adopté par sa tante paternelle, Esther, et son mari David Bienenfeld. Leur fille est l’écrivaine Bianca Lamblin.
De 1946 à 1954, Georges Perec fait ses études à l'école communale de la rue des Bauches (Paris XVIe) avant d'intégrer le lycée Claude-Bernard, puis le collège Geoffroy-Saint-Hilaire d'Étampes où il aura comme professeur Jean Duvignaud[8] (avec qui, entre autres, il fondera en 1972 la revue Cause commune).
Profondément marqué par la disparition de ses proches (notamment ses parents pendant la guerre), Georges Perec entame une psychothérapie avec Françoise Dolto en 1949. En 1954, après une hypokhâgne au lycée Henri-IV, il commence des études d'histoire qu'il abandonne rapidement. En 1955, il s'essaye à un premier roman qu'il intitule Les Errants, dont le manuscrit est à ce jour perdu. En 1956, il entreprend une psychanalyse avec Michel de M'Uzan[9]. En 1957, il part pour un long séjour en Yougoslavie, décor d'un nouveau projet de roman, qu'il intitule L'attentat de Sarajevo[10].
De janvier 1958 à décembre 1959, il fait son service militaire à Pau, dans un régiment de parachutistes. En 1960, il se marie avec Paulette Pétras, puis le couple part pour Sfax en Tunisie d'où il revient l'année suivante. Perec devient en 1962 documentaliste en neurophysiologie au CNRS. Entre temps, il rédige un troisième projet de roman, qui fut refusé — le manuscrit, retrouvé, fut publié en 2012 sous le titre Le Condottière. Perec va poursuivre son exploration du genre romanesque avec un quatrième projet intitulé J'avance masqué durant l'année 1961 dont le manuscrit est à ce jour perdu également[11].
Après avoir fait des études supérieures aux facultés des lettres de Paris et de Tunis, Georges Perec entame sa carrière d'écrivain. En 1965, Georges Perec remporte le Prix Renaudot pour son premier roman Les Choses, puis, en juin 1967 il est coopté pour entrer à l'Oulipo[12]. Cette cooptation marque un point important dans son œuvre littéraire puisque désormais ses textes suivront en général des contraintes de type oulipien. Perec est, avec Raymond Queneau et Italo Calvino, l'un des membres de l'Ouvroir dont les ouvrages ont eu le plus de succès.
De 1971 à 1975, il fait une psychanalyse avec Jean-Bertrand Pontalis. En 1976 il publie des mots croisés à un rythme hebdomadaire dans l'hebdomadaire Le Point.
En 1978, il publie La Vie mode d'emploi et reçoit pour cette œuvre le Prix Médicis. Au même moment, il quitte son emploi au CNRS afin de se consacrer entièrement à l’écriture consécutivement au succès de cette œuvre.
Il vit les six dernières années de son existence avec la cinéaste Catherine Binet dont il produit le film Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz.
Georges Perec meurt d'un cancer des bronches le 3 mars 1982 à l’hôpital Charles-Foix d’Ivry-sur-Seine et ses cendres reposent désormais au columbarium (case 382) du cimetière du Père-Lachaise à Paris[13].
Il existe une rue Georges-Perec dans le 20e arrondissement de Paris, une à Savigny-le-Temple, une à Saint-Martin-d'Hères et une à Verdun-sur-Garonne.
En mars 2006, le CDI du lycée Geoffroy Saint-Hilaire d'Étampes a été baptisé « Espace Georges Perec » à l'occasion du soixante-dixième anniversaire de sa naissance[14].
A Courcouronnes (91) et à Gagny (93) se trouve une médiathèque Georges Perec.
A Vaulx-en-Velin (69) et à Villard-de-Lans (38) se trouve une bibliothèque Georges Perec.
La bibliothèque de l'Université Paris-Est Marne-la Vallée (77) porte son nom.
A Maillebois (28) se trouve une école maternelle et primaire Georges Perec.
L'astéroïde (2817) Perec, découvert en 1982, porte son nom.
La Poste française a édité un timbre Georges Perec 1936-1982 dessiné par Marc Taraskoff, d’après une photo d'Anne de Brunhoff, et gravé par Pierre Albuisson, émis le 23 septembre 2002.
Le 7 mars 2016, soit 80 ans après sa naissance, Google lui dédie un Doodle.
Georges Perec s'est fait connaître dès la parution de son premier roman, Les choses. Une histoire des années soixante, publié par Maurice Nadeau dans sa collection des Lettres nouvelles, chez Julliard. Cet ouvrage, qui restitue l'air du temps à l'orée de la société de consommation, est couronné par le prix Renaudot[15] en 1965 et rencontre un vif succès.
Ayant signé chez Denoël pour ses cinq prochains livres, il surprend avec son opus suivant, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? La critique est déroutée : elle ne retrouve pas l'auteur qu'elle connaissait — un fin observateur de la vie quotidienne — dans ce roman faussement drolatique, au ton primesautier, au comique basé sur la récurrence d'une incertitude onomastiqueet ,qui plus est, doté d'un index savamment incomplet.
Un Homme qui dort, portrait d'une solitude urbaine autant inspiré par Kafka que par le Bartleby de Melville, achève de classer son auteur parmi les inclassables, ce que confirme La Disparition, premier roman oulipien de Perec. Au-delà de la prouesse lexicographique de ce roman lipogrammatique qui ne comporte aucun « e », Perec reprend aussi sa thématique de l'absence, et la douleur qu'elle engendre.
Georges Perec oublie la forme romanesque en publiant la relation de cent vingt-quatre de ses rêves (La Boutique obscure, 1973) et un livre examinant son rapport à l'espace, de celui de la page blanche à l'espace du vide sidéral, en passant par l'espace urbain (Espèces d'espaces, 1974).
Ensuite il achève W ou le souvenir d'enfance, qui paraît en 1975. Très estimé, ce grand roman moderne obtient un succès critique qui place son auteur parmi les meilleurs de son temps. L'alternance binaire (ternaire dans les premiers manuscrits) d'une fiction olympique[C'est-à-dire ?] fascisante et d'une écriture autobiographique fragmentaire adosse une histoire collective fantasmée au destin singulier de l'orphelin qu'est l'auteur.
La consécration atteint Georges Perec en 1978, lors de la publication de La Vie mode d'emploi. Cet ouvrage, qui arbore en couverture le mot « romans » — au pluriel — obtient le prix Médicis et un grand succès public, qui permet à son auteur de se consacrer exclusivement à son art : il abandonne son travail de documentaliste.
Passionné de géographie, il définit la réalité sociale comme « un ensemble de constructions historiques et quotidiennes des acteurs individuels et collectifs. »
Il voit trois de ses ouvrages publiés : en 1979, le roman Un cabinet d'amateur, histoire d'un tableau (Balland) et, en 1980, La Clôture et autres poèmes et Récits d'Ellis Island, histoires d'errance et d'espoir. Mais il n'achève pas son roman « 53 jours » — dont le titre fait référence au temps que la rédaction de La Chartreuse de Parme demanda à Stendhal — et qui sera publié après sa mort.
Comme d'autres auteurs français des années 1960, Georges Perec a également, en Allemagne, une activité d'auteur radiophonique. Sa pièce Die Maschine (avec Eugen Helmlé) remporte un grand succès lors de sa radiodiffusion par le Saarländischer Rundfunk. Elle sera suivie de quatre autres pièces, dont certaines seront également jouées au théâtre en France (Wucherungen, devenue L'Augmentation pour la mise en scène de Marcel Cuvelier en février 1970).
Après la parution de La Disparition, Georges Perec publie avec Jacques Roubaud et Pierre Lusson un traité sur le jeu de go, qu'il pratique notamment au Moulin d'Andé. Il mène de front plusieurs travaux d'écriture — dont certains (L'Arbre, Lieux) n'aboutiront pas.
Il pratique l'écriture feuilletonnesque à partir du 81e numéro de la Quinzaine littéraire, le bimensuel de Maurice Nadeau, où il livre ce qui deviendra la partie fictionnelle de W ou le souvenir d'enfance. Mais la noirceur de son invention déroute le lectorat. Eprouvant par ailleurs des difficultés d'écriture, Georges Perec interrompt cette publication périodique.
En 1974, Georges Perec porte Un Homme qui dort à l'écran, en collaboration avec Bernard Queysanne. Le film, au-delà de l'interprétation de l'unique acteur du film, Jacques Spiesser, du travail de la bande son du film Philippe Drogoz (qui fut même diffusée à la radio) et de la bande image de Bernard Zitzermann, est récompensé par le Prix Jean-Vigo la même année.
Il produit le film Les Jeux de la comtesse Dolingen de Gratz écrit et réalisé par sa compagne Catherine Binet, ainsi que les dialogues d'un autre (Série Noire d'Alain Corneau, 1978). Perec voyage, donne des conférences, verbicrucise avec régularité, filme à Ellis Island avec Robert Bober l'exploration de leurs racines juives, publie une longue nouvelle dans la collection L’Instant romanesque chez Balland (Un Cabinet d'amateur), des poèmes (La Clôture) et un premier tome de pièces de théâtre (resté unique) chez Hachette.
L'œuvre de Georges Perec s'articule autour de l'analyse du quotidien, le recours à l'observation et à l'autobiographie ainsi que le goût des histoires, mais malgré sa quête identitaire et l'angoisse de la disparition, jouer et notamment jouer avec les mots est une des caractéristiques fortes de ses travaux.
Au nombre de ses exercices de style les plus remarquables figurent notamment La Disparition et Les Revenentes.
Il s'agit d'un roman lipogrammatique de trois cents pages, La Disparition (1969), écrit sans utiliser la lettre e.
Et pourtant, ainsi que le confia Georges Perec « il y a plein de E dans la Disparition » (Rêve no 95 au sein de La Boutique obscure). Cette confidence décontenance quelque peu les exégètes.
Si sa judaïté ne tint pas la place que certains lui accordent, Perec savait assez d'hébreu — comme de grec — pour savoir que la lettre e est équivalente au hé hébraïque et que cette lettre « représente le principe de l'aspiration vitale », l'esprit et donc la vie. Par l'occultation de cette voyelle, Georges Perec suggéra à ses lecteurs de ne pas prendre la lettre d'un texte — fût-elle absente — pour l'esprit de ce texte. Il s'agissait d'une invitation à lire autrement, de manière infra-textuelle. C'est également ce que pointe la célèbre citation, tirée du roman Michel Strogoff de Jules Verne, « Regarde de tous tes yeux, regarde », placée en tête de La Vie mode d'emploi. Il s'agit de ne pas perdre de vue le fil conducteur — le fil télégraphique coupé chez Verne.
Mais où peuvent se trouver ces e ? Il suffit de transcrire les chiffres inclus dans la Disparition par la lettre dont ils désignent le rang dans l'alphabet. Certes, il s'agit d'un code enfantin… le même que celui dont use Arsène Lupin, dans Les Jeux du soleil et qui lui livre la solution du puzzle (énigme, en l'occurrence le nom d'un cheval, ETNA, mais aussi celui d'un VOLCAN). Georges Perec possédait bien son Maurice Leblanc, comme son Gaston Leroux. Il éprouvait surtout une admiration réelle pour l'œuvre de Raymond Roussel qui, lui-même, admirait Jules Verne. À noter que le mot « volcan » apparaît plusieurs fois dans La Disparition — imprimé ou suggéré comme lorsque Perec évoque Malcolm Lowry (Au-dessous du Volcan).
En fait, ce que La Disparition nous invite à découvrir, c'est un nom, jamais cité, et qui contient la lettre e. Roussel eut la même démarche dans un texte de grande jeunesse, intitulé « Le Haut de la figure », écrivant :
Ce pseudonyme en masque un autre dissimulant l'état civil de celui pour qui Raymond Roussel fit construire — boulevard Richard-Wallace — un laboratoire destiné, notamment, à des travaux portant sur l'utilisation du vide. Et cette énigme se décèle aussi en filigrane dans La Vie mode d'emploi et, de manière plus évidente, dans le singulier texte de Perec « Allées et venues rue de l'Assomption », à mettre en relation avec « La Vue » de Roussel.
Inversant cette contrainte, Perec écrit, à la suite de La Disparition, un roman intitulé Les Revenentes, dans lequel il utilise comme seule voyelle le e (c'est donc aussi un lipogramme, puisque les lettres a, i, o, u et y n'y sont pas utilisées ; c'est même un lipogramme d'un genre particulier, à savoir un monovocalisme en e). Toutefois, et comme son titre l'indique, Les Revenentes est un pastiche des œuvres de Perec lui-même.
On doit à Georges Perec :
Le célèbre pangramme suivant lui a été parfois attribué : Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume, qu'il aurait été d'ailleurs certainement capable d'inventer (chaque consonne n'y est qu'une seule fois, et l'ensemble forme un alexandrin à la métrique parfaite, genre de contraintes qu'il affectionnait), mais qui a été publié dans un manuel de dactylographie en 1924, bien avant sa naissance. Il est en revanche l'auteur d'un pastiche lipogrammatique de ce pangramme : « Portons dix bons whiskys à l'avocat goujat qui fumait au zoo », post-scriptum tout à fait saisissant du quatrième chapitre de La Disparition.
Créée à la fin de l'année 1982 par Éric Beaumatin, l'Association Georges Perec[19] a « pour but de promouvoir la lecture, l'étude et le rayonnement de l'œuvre de Georges Perec et de développer, de conserver et exploiter un fonds documentaire qui est sa propriété et dont la vocation est publique ».
Ce fonds documentaire comprend la quasi-totalité des éditions françaises et étrangères des œuvres de Perec, ainsi que des études consacrées à cet auteur. Elle accueille également les travaux universitaires, francophones ou non, se rapportant à celui-ci.
Titre: Divergente 3Auteur(s): Anne Delcourt et Veronica RothEditeur: NathanAnnée d'édition: 2014Etat: Occasion - BonISBN : 9782092532324Commentaire: Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le [...] recyclons.