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Cote | Localisation | Statut |
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BD ROD | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0311484577 |
Auteur | Rodolphe [auteur]; Christian Maucler [illustrateur]; Jacques Ferrandez |
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Titre | 5 : Etrangère au paradis / Rodolphe ; illustré par Christian Maucler ; Jacques Ferrandez. |
Editeur | Hélyode, 1994. |
Description | 48 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 31 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Support | Livre |
Médias
Jacques Ferrandez, né le à Alger[1], est un auteur de bande dessinée qui vit dans le sud de la France.
Formé à l'École nationale d’Art décoratif de Nice, il publie quelques histoires écrites avec Rodolphe, dont une qui deviendra une série (Raffini). Jacques Ferrandez commence ensuite chez Casterman en publiant Arrière-pays puis Nouvelles du pays, des petites histoires typiquement provençales, avant de lancer sa série principale, Carnets d'Orient (il est spécialiste de l'Algérie). En parallèle de cette série, Jacques Ferrandez reste dans l’univers provençal et s’attaque à un classique de la littérature française : le pays de Pagnol, ses drames, ses amours avec le cycle de L'eau des collines.
En octobre 1998, sur un scénario de Tonino Benacquista, Jacques Ferrandez dessine L’Outremangeur, puis La Boîte noire en octobre 2000.
Jacques Ferrandez collabore régulièrement à des illustrations de carnets de voyage : "Les tramways de Sarajevo", "Retours à Alger"…
Contrebassiste de jazz, il se produit en clubs ou lors de festivals avec le Mille sabords quartet et le Miles Aboard Jazz Quintet. Il illustrait régulièrement les couvertures du magazine Jazzman.
Il adapte également des œuvres littéraires, comme celles d'Albert Camus : sa nouvelle L'Hôte[2] en 2009, et son roman L'Étranger en 2013 : pour ce dernier, l'éditeur Gallimard parle même de relecture de l'œuvre : « Jacques Ferrandez en offre une relecture [...] en bande dessinée. »[3] Il donne les traits de Jean-Jacques Brochier au procureur[4].
Scénario de Yves Camdeborde et dessin de Jacques Ferrandez, éd. Rue de Sèvres
Illustrations musicales :
Ah, l'Afrique... Sa savane, son mystère, ses légendes, ses animaux sauvages... Justement, parlons-en un peu, de ces animaux sauvages ! Jusqu'à présent, on croyait bien connaître les différentes espèces animales répertoriées sur le continent noir. À la lecture de Kenya, il va sans doute falloir se pencher de plus près sur la question. Car, en cette année 1947, il se passe de drôles de choses sur les terres du Kenya. Dans Le Safari perdu, premier tome de cette histoire, on apprenait qu'une expédition entière avait [...] mystérieusement disparu dans la brousse. Cette fois, on découvre enfin ce qui s'est passé : après avoir croisé la route d'une bête préhistorique au long cou, les membres du safari ont subi les assauts meurtriers d'une créature à la crinière de lion et à la dentition carnassière. Seul un "boy" a survécu. Catherine Austin, envoyée par les services spéciaux britanniques, mène son enquête. Elle n'est pas au bout de ses surprises. En particulier, la découverte – qui manquera lui être fatale – d'une sorte de bernard-l'ermite se nichant dans le corps des animaux morts pour mieux attraper ses autres victimes à la gorge, lui fera voir sous un jour nouveau les prétendus charmes de la faune africaine... Ajoutez à cela des traînées laissées dans le ciel par ce qui ressemble fort à des soucoupes volantes, des véhicules volatilisés en pleine brousse par une source d'énergie d'origine inconnue, et vous aurez une idée de la dose de mystère et d'inquiétude contenue dans le deuxième volet de cette série... L'histoire démarre tambour battant et ne faiblit pas : alors que le premier laissait un peu le lecteur sur sa faim, ce deuxième épisode le tient en haleine tout au long de ses 48 pages. Rodolphe et Léo – qui ont écrit conjointement le scénario – signent là un album maîtrisé et réussi. Mélange d'exotisme, d'aventure, d'angoisse et de science-fiction, Kenya ne déçoit pas et laisse planer le doute jusqu'à la dernière case : menace extra-terrestre ou prémices d'un nouveau conflit mondial déclenché en pleine guerre froide ? Pour en savoir plus, il faudra patienter jusqu'à la suite, dans la plus pure tradition de la bande dessinée... En attendant, la lecture de cette série est réjouissante et fait écho aussi bien à Conan Doyle et son monde perdu (d'ailleurs cité en guise de clin d'il par l'un des protagonistes), qu'à Lovecraft ou à Edgar Rice Burroughs, le "papa" de Tarzan. Autrement dit, on frissonne, on s'inquiète et on vit sa dose d'aventures... --Philippe Actère