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Cote | Localisation | Statut |
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BD SER | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0958744577 |
Auteur | Jean-Claude Servais |
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Titre | Le Dernier brame / Jean-Claude Servais. |
Editeur | Paris : Dupuis, 2011. |
Collection | Aire libre |
Description | 72 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 31 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Bande dessinée adulte |
Support | Livre |
Perversion, faux-semblants et manipulation dans ce jeu de dupe littéraire et familial. - La nouvelle oeuvre de Servais, en un volume. - Complexité psychologique des personnages. - Un dessinateur virtuose de la nature. Depuis sa rencontre avec le grand écrivain Bernard Chalenton, la vie de Claudine semble s'être arrêtée. Ne compte plus pour elle qu'un livre de cet auteur, Monsieur Blanche, qu'elle lit et relit sans relâche depuis près de vingt ans. Sa fille, Colette, qu'elle a abandonnée à la naissance, décide tout de même d'essayer [...] de communiquer avec cette femme psychologiquement fragile. Etrangère à tout, sauf à l'univers obsessionnel qu'elle a construit autour de ce roman, elle ne manifeste d'intérêt qu'à la création littéraire de sa fille, autre objet de fantasme qu'elle alimente inlassablement. Colette va accepter d'entrer dans la névrose de sa mère pour communiquer avec elle. Mais ce qui n'était au départ qu'un substrat thérapeutique, va prendre une dimension inattendue lorsqu'entre en scène Bernard Chalenton, le fameux écrivain, dont l'aura ne parvient à dissimuler la perversion. Le voyage littéraire auquel Colette avait accepté de se prêter se transforme en une lutte larvée avec cet homme auquel elle est bien plus liée qu'elle ne le croit. Une lutte qui autorise toutes les armes, de la séduction au mensonge, en passant par la manipulation. Une oeuvre psychologiquement dense, qui interroge la part d'inné et d'acquis tapie dans les rapports de force entre des individus tour à tour rivaux, dominants et dominés.
Médias
Jean-Claude Servais, également connu sous le pseudonyme Jicé, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée belge, né le .
Jean-Claude Servais effectue ses études à l'Institut Saint-Luc de Liège dans la section arts graphiques de 1974 à 1976. Dès 1975, sous le pseudonyme de Jicé, il publie ses premières planches dans la rubrique Carte blanche du journal Spirou. Il poursuit cette collaboration avec trois épisodes de Ronny Jackson, scénarisés par Jean-Marie Brouyère, puis prépare en 1977 deux Belles Histoires de l'Oncle Paul, signées cette fois Gil Verse et scénarisées par Octave Joly ; ces deux récits ne seront cependant pas publiés. En 1977, Jean-Claude Servais collabore aussi avec le Journal de Tintin. Il y conçoit une série d'histoires authentiques sur des scénarios de Bom et d'Yves Duval. En 1978, il illustre quelques pages dans le fanzine Oufti, avant d'accomplir son service militaire à Stockem.
Lorsqu'il fait la connaissance de Gérard Dewamme, il élabore avec lui la série Tendre Violette dont les premiers épisodes paraissent dès 1979 dans le mensuel (À suivre) édité par Casterman. Seul, il réalise l'album Iriacynthe, paru en 1982 et pour Tintin, se consacre à une série d'histoires sur les thèmes de la magie et de la sorcellerie qui seront reprises dans l'album La Tchalette aux éditions du Lombard en 1982. En auteur complet et toujours pour Tintin, il livre le roman graphique Isabelle en 1983. Cette même année, il signe le Manifeste pour la culture wallonne.
La collaboration avec Gérard Dewamme est très fructueuse durant les années 1980 : outre les suites de Tendre Violette, Jean-Claude Servais conçoit avec lui Les Saisons de la Vie, trois ouvrages parus aux éditions du Lombard en 1985 et 1986 dont il assure l'illustration, et Les Voyages clos - Montagne Fleurie, un récit publié dans Circus en 1988.
En 1989, avec le chanteur Julos Beaucarne, Jean-Claude Servais entreprend une longue quête onirique intitulée L'Appel de madame la Baronne qui paraît uniquement en album chez Casterman, qui publie également, au début des années 1990, L'Almanach et La Petite Reine issus de récits publiés antérieurement dans la revue (À suivre).
En 1992 est réalisé Lova pour la collection « Aire Libre » des éditions Dupuis. Chez Hélyode paraît Pour l'amour de Guenièvre consacré au personnage de Merlin l'Enchanteur. En 1994, Servais publie Mémoire des Arbres, une suite d'histoires en deux tomes où la nature est très présente.
Dessinateur réaliste et sensible, dans la tradition des grands graveurs du XIXe siècle[1], Jean-Claude Servais est également un merveilleux conteur. En douceur, il met en place son univers et parle de la campagne, du début du XXe siècle ou bien encore de sa région, la Gaume, située en Belgique, tout près du Luxembourg.
Jean-Claude Servais habite à Jamoigne.
Trois rats des villes, Ratinos, Ratinas et Ratinus, ont établi domicile dans les tuyaux abandonnés d'un terrain vague. Un jour, l'un des leurs, envoyé par un cousin, vient leur demander l'hospitalité. Mais Ratinet, le nouveau pensionnaire, semble en tout point différent. Un album plein d'humour, aux dessins stylisés, qui parle de la différence. À partir de trois ans. --Isabel Soubelet