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Cote | Localisation | Statut |
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R ORM | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0227654577 |
Auteur | Jean d' Ormesson |
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Titre | Histoire du juif errant : roman / Jean d'Ormesson,.... |
Editeur | Paris : Gallimard, 1990. |
Description | 595 p. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Support | Livre |
Médias
Jean d'Ormesson, parfois surnommé Jean d'O, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, journaliste et philosophe français.
Membre de la famille d'Ormesson, une des familles subsistantes de la noblesse française, propriétaire du château d'Ormesson dans le Val-de-Marne, il descend par sa mère de la famille Lepeletier de Saint-Fargeau, propriétaire du château de Saint-Fargeau dans l'Yonne. Il se voit dispenser un enseignement privilégié et passe notamment par l'École normale supérieure.
Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages, allant de grandes fresques historiques imaginaires (La Gloire de l'Empire, 1971) aux essais philosophiques dans lesquels il partage ses réflexions sur la vie, la mort ou l'existence de Dieu (Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016). Il est élu à l'Académie française en 1973. De 1974 à 1977, il est également le directeur général du Figaro.
Considéré pendant plus de quarante ans comme l'ambassadeur médiatique de l'Académie française, il est très présent dans des émissions télévisées littéraires ou plus généralistes, où il est régulièrement invité pour son érudition et son art de la conversation.
Jean Bruno Wladimir François de Paule Lefèvre d'Ormesson naît le dans le 7e arrondissement de Paris[1].
Issu de la famille Lefèvre d'Ormesson, il est le fils cadet d'André d'Ormesson (1877-1957), ambassadeur de France et ami de Léon Blum[2], le neveu de l’ambassadeur Wladimir d'Ormesson et le cousin germain du député Olivier d'Ormesson. Son frère aîné, Henry (1921-1995), fut énarque et inspecteur général des Finances.
Sa mère, Marie Henriette Isabelle Anisson du Perron (1892-1975), issue de la famille Anisson du Perron[3], descend d'Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron (1749-1794), directeur de l'Imprimerie royale en 1783, privé de cet emploi à la Révolution et guillotiné[4].
Membre de la famille Lefèvre d'Ormesson (marquis d’Ormesson) appartenant à la noblesse de robe, il porte comme cadet le titre de courtoisie de comte[1].
Parmi ses ancêtres, se trouvent le conventionnel Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau ainsi que le juge Olivier Lefèvre d'Ormesson[1], disgracié à la suite du procès de Nicolas Fouquet.
À l'origine, ses ancêtres s'appelaient Le Fèvre. C'est son ancêtre Jean Le Fèvre qui, au début du XVIe siècle, amorce l'ascension sociale en devenant commis au greffe du Parlement de Paris. Son fils, Olivier Le Fèvre (1525-1600), devient président de la Chambre des comptes de Paris et acquiert les seigneuries d'Eaubonne et d'Ormesson. Il est anobli en 1553. La famille s'établit en 1758 à Amboile, dans la vallée de la Marne, terre dont elle obtient l'érection en marquisat, le village étant renommé de ce fait Ormesson-sur-Marne[5].
Jean d'Ormesson passe son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartient à sa mère, épisode de sa vie qu'il évoque dans Au plaisir de Dieu. Pendant sa jeunesse, la famille suit les missions du père en Bavière (de 1925 à 1933), en Roumanie et au Brésil, à Rio de Janeiro[6]. Il est élevé par sa mère, des nourrices et des gouvernantes jusqu'à l'âge de 14 ans et suit toute sa scolarité les cours par correspondance du Cours Hattemer[7].
Son père, ambassadeur à la retraite, avait été nommé à la tête de la Croix-Rouge française et avait dû aller travailler à Vichy (où il n’est resté que 24 heures avant de démissionner). « Il nous installe, ma mère et moi, flanqués de mon cousin Jacques et de sa mère, ma blonde et délicieuse tante Anne-Marie dont le mari est prisonnier en Allemagne, dans la modeste pension Bon Accueil à Royat et il m’inscrit en première, pour préparer mon bachot, au lycée Blaise-Pascal à Clermont-Ferrand. »
Ce passage en Auvergne ne durera que quelques mois. Le temps de tracer, lors de l’hiver 1940-1941, des croix de Lorraine sur les murs de Clermont-Ferrand, d’emprunter quotidiennement le tramway Royat - Clermont-Ferrand, et de vivre un hiver glacial avant de quitter la région en direction de Nice.
Entre 1941 et 1942, il est élève au lycée Masséna de Nice[8], il obtient son baccalauréat en 1943, après un premier échec. Il entre en hypokhâgne au lycée Henri-IV, puis intègre à 19 ans l'École normale supérieure[9].
Licencié ès lettres et en histoire, il tente ensuite, contre l'avis de son professeur Louis Althusser, l'agrégation de philosophie, qu'il obtient en 1949 à la troisième présentation. Il se classe douzième parmi les vingt et un candidats reçus[10].
Après son service militaire au sein d'un régiment parachutiste[11],[12], il donne quelques cours de grec classique et de philosophie au lycée public Jacques-Decour, puis entame une carrière de journaliste à Paris Match où il écrit quelques articles people, et aux quotidiens Ouest-France, Nice-Matin et Progrès de Lyon.
Il vit alors dans l'appartement de ses parents 97 rue du Bac, jusqu’à son mariage à l’âge de 37 ans[13]. Il s'agit d'une partie de l'hôtel particulier de 1722 qui fut habité de 1809 à 1824 par Constance de Theis, successivement princesse, comtesse — et à nouveau princesse — de Salm-Dyck, puis sous le Second Empire par le maréchal Vaillant, et que vers 1987 son nouveau propriétaire restaura et remeubla[14].
C'est en effet le , qu'il épouse à Paris dans le 16e arrondissement, Françoise Béghin, née dans cet arrondissement le , de 13 ans sa cadette, fille benjamine de Ferdinand Béghin, magnat de la presse (et administrateur du Figaro à partir de 1950) et du sucre (PDG de la société Béghin-Say), Suisse par sa mère, et également cousine (par sa tante paternelle) du cinéaste Louis Malle[15]. Leur fille Héloïse naît le .
En 1950, par l'entremise de Jacques Rueff, un ami de son père, alors président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'UNESCO, Jean d'Ormesson est nommé secrétaire général de cette nouvelle organisation internationale[16]. Il deviendra président de ce même Conseil en [17], et le reste jusqu'en 1996[18].
Il est rédacteur en chef adjoint (1952-1971), membre du comité de rédaction (à partir de 1971), puis rédacteur en chef de la revue Diogène (sciences humaines). Il est plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels (dont celui de Maurice Herzog à la Jeunesse et aux Sports) et membre de la délégation française à plusieurs conférences internationales, notamment à l'assemblée générale des Nations unies en 1968.
En 1956, il publie son premier roman, L'amour est un plaisir[Note 1], qui se vend à seulement 2 000 exemplaires, alors que son éditeur Julliard voit en lui un « frère de Sagan ». Il connaît son premier succès critique et public en 1971 avec le roman La Gloire de l'Empire (100 000 exemplaires vendus) pour lequel il reçoit le grand prix du roman de l'Académie française[17].
Il apparaît six fois dans l'émission télévisée Italiques entre 1971 et 1974[Note 2].
Jean d'Ormesson écrit de nombreux romans, qui échappent souvent aux conventions du genre romanesque : les intrigues sont construites autour de plusieurs personnages et font place à de nombreuses digressions et à des anecdotes personnelles, alliant l'humour et l'érudition. Les fictions de Jean d'Ormesson constituent souvent une méditation sur le temps qui passe et prennent parfois l'allure d'un traité de vie : La Gloire de l'Empire, Dieu, sa vie, son œuvre, Histoire du Juif errant, La Douane de mer, Presque rien sur presque tout. La dimension autobiographique est toujours très présente, en particulier dans Du côté de chez Jean, Au revoir et merci, Le Rapport Gabriel, C'était bien, livres à mi-chemin entre le récit et l'essai, où Jean d'Ormesson parle de lui-même, tout en inventant certains détails de sa vie sur le ton de la fausse confidence ou de la fausse modestie[réf. nécessaire].
Dans ses derniers livres, il explore d'autres voies en relatant d'outre-tombe sa propre vie passée ou en adoptant un registre plus mélancolique (Une fête en larmes).
En 2015 et 2018, Jean d'Ormesson est édité au sein de la collection de la bibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard, avec deux tomes d'œuvres choisies. Il est rare qu'un auteur soit édité dans la prestigieuse collection de son vivant[19],[20] et ce, malgré des reproches sur la qualité littéraire de son œuvre[21],[22]. Il avait d'une certaine manière une présence dans la Pléiade en composant l'album (iconographie commentée) sur Chateaubriand dont il est un grand admirateur, lui consacrant une biographie, Mon dernier rêve sera pour vous[23],[24].
Jean d'Ormesson est élu à l'Académie française le , au fauteuil 12, face à Paul Guth, succédant à Jules Romains mort l'année précédente[25],[26]. Il y est élu un mois après la mort de son oncle Wladimir d'Ormesson (décédé le ), qui occupait le fauteuil 13 de l'Académie française. Il y fut reçu le par Thierry Maulnier[27]
Il fait campagne pour défendre la réception sous la coupole de Marguerite Yourcenar, la première femme admise à l'Académie en 1980[6],[28], répondant à son discours de remerciement en 1981. Il milita fortement, y compris avec un discours de présentation, pour la candidature de Valéry Giscard d'Estaing en 2003, ce qui fut concrétisé malgré les polémiques concernant le peu d'expérience littéraire de l'ancien président[29],[30]. Il reçoit également Michel Mohrt en 1986 et Simone Veil le 18 mars 2010.
Il était le benjamin de l'Académie française à son entrée[Note 3]. À sa mort, il en était le doyen d'élection et le vice-doyen d'âge[Note 4] depuis la mort de Michel Déon un peu moins d'un an auparavant.
En 1974, il est nommé directeur général du Figaro.
Ses opinions sur la guerre du Viêt Nam lui valent des paroles très dures de Jean Ferrat dans la chanson Un air de liberté[31]. En 1975, à la suite de la suppression de cette chanson d'une émission de télévision à la demande de Jean d'Ormesson, Jean Ferrat s'explique : « Je n'ai rien contre lui, contre l'homme privé. Mais c'est ce qu'il représente, [...] la presse de la grande bourgeoisie qui a toujours soutenu les guerres coloniales, que je vise à travers M. d'Ormesson[32]. »
En 1976, toujours directeur général du Figaro, il apporte son soutien au journaliste et responsable syndical (CGC) Yann Clerc qui aide Robert Hersant, le nouveau propriétaire du titre (à partir de ), à éliminer toute opposition des journalistes après sa prise de pouvoir[33]. Plus de soixante-quinze journalistes démissionnent en invoquant la clause de conscience. Bernard Pivot, soutenu par l'ancien propriétaire du groupe de presse Jean Prouvost, réussira à négocier des indemnités qui lui permettront de financer la piscine de sa maison dans le Beaujolais, à laquelle il donnera le nom de Jean d'Ormesson. Ce dernier a très bien pris la plaisanterie et les deux hommes deviendront amis. « Je pensais qu'on donnerait mon nom à une école après ma mort, a-t-il réagi, je ne pensais pas qu'on le donnerait à une piscine de mon vivant »[34].
Editeur : Gallimard Date de parution : 1995 Description : In-8, 372 pages, broché, occasion, couverture défraîchie. Envois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci
Titre: Je dirai malgré tout que cette vie fut belle Auteur(s): Jean d'Ormesson Editeur: Gallimard Année d'édition: 2016 Etat: Occasion - Bon ISBN : 9782070178292 Commentaire: Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne [...] donnons pas nous le recyclons.
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