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Cote | Localisation | Statut |
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781.68 SPR | Arts Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0576484577 Identifiant: Pôle Arts Identifiant: Rouge |
Auteur | Bruce Sprinsteen [artiste] |
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Titre | Songs / artiste Bruce Sprinsteen. |
Editeur | Virgin, 1998. |
Description | 305 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm + 1 CD |
Langue | Anglais. |
Indice | 781.68 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre-CD |
Revised to include an original autobiographical introduction by Bruce Springsteen and a new chapter featuring all of the lyrics to his most recent Grammy Award-winning release, The Rising, as well as 32 pages, of never-before-seen photographs. This is the complete collection of Bruce Springsteen's recorded lyrics, illustrated with hundreds of never-before-published images from some of rock & roll journalism's greatest photographers, including Annie Leibovitz, David Gahr, Lynn Goldsmith, Bruce Weber, and many others.
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Médias
Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain.
Il est l'un des artistes ayant vendu le plus d'albums aux États-Unis avec plus de 64 millions d'albums écoulés[1]. Il en a aussi vendu plus de 120 millions à travers le monde[2].
Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps, à la 23e place des plus grands artistes[3], et est classé 96e meilleur guitariste de tous les temps[4].
Bruce Springsteen a grandi à Freehold. Un soir, alors qu'il regarde la télévision, Bruce tombe par hasard sur un concert du « King », Elvis Presley. C'est une véritable révélation pour le jeune homme qui déclarera quelques années plus tard : « […] the way that Elvis freed your body, Bob freed your mind. »[5] (« […] de la même façon qu'Elvis a libéré les corps, Bob a libéré les esprits »). Springsteen n'a alors plus qu'une idée en tête : se consacrer, corps et âme, à la musique. Sa mère lui offre sa première guitare, achetée chez un prêteur sur gages. Désormais, le jeune homme passe des journées entières à composer et à gratter frénétiquement les cordes de sa guitare, malgré la réticence de son père. Néanmoins, Springsteen persévère et, après quelques essais en solo, il commence à se produire avec divers groupes dont les noms vont souvent varier : Dr. Zoom & the Sonic Boom, le Bruce Springsteen Band et Steel Mill. Il commence à enregistrer avec le E-Street Band en 1972. Devant le découvreur de talents, John Hammond (qui avait fait signer Bob Dylan un peu plus tôt), il interprète, à la guitare, quatre titres de sa composition, dont Growin’ Up et It’s So Hard To Be A Saint In The City. Dans la foulée, il signe un contrat pour un album avec la Columbia en 1972. Springsteen amena avec lui en studio de nombreux musiciens amis originaires comme lui du New Jersey. La plupart de ces derniers formèrent le E Street Band. Son premier album, Greetings from Asbury Park, New Jersey, sorti en , lui valut la faveur des critiques, même si les ventes restèrent médiocres. Manfred Mann et son Earth Band ont repris une chanson de cet album, Blinded By The Light pour en faire un tube. La même année, Bruce sort The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle, un album plus abouti que le précédent mais qui, encore une fois, ne rencontre qu'un succès local.
Dans le Real Paper de Boston du , le critique musical Jon Landau écrit : « J'ai vu l'avenir du rock'n roll, il s'appelle Bruce Springsteen. Une nuit où j'avais besoin de me sentir jeune, il m'a fait me sentir comme si c'était la première fois que j'entendais de la musique. »[6] Landau devient ensuite le manager de Springsteen. Avec la sortie de son album Born to Run en 1975, Springsteen fait les couvertures des magazines Time et Newsweek la même semaine, le 27 octobre de cette même année. Ce disque est une véritable consécration pour l'artiste et son groupe. Cet album ne dure que 39 minutes mais fait aujourd'hui partie des incontournables en matière de rock n'roll avec des titres empreints de fougue comme la chanson titre Born to Run.
En 1977, Bruce écrit la chanson Fire pour Elvis Presley, qui décède la même année sans avoir pu la chanter. Bruce l'offrit au chanteur de rockabilly Robert Gordon qui l'enregistra sur l'album Fresh Fish Special en 1978. Cependant, à l'époque, une bataille judiciaire avec son ancien manager Mike Appel empêche Springsteen de composer pendant une longue période et contribue probablement à son album beaucoup plus sombre Darkness on the Edge of Town en 1978. Dans la lignée de Darkness, Bruce Springsteen compose Because the Night, un hit pour Patti Smith.
L'album The River, sorti en 1980, s'inscrit dans le même registre avec des titres poignants comme Point Blank. En 1979, il participe au concert No Nukes contre l'utilisation de l'énergie nucléaire.
En 1981, après avoir lu le livre de Joe Klein Woody Guthrie - A life, Bruce Springsteen interprète This Land Is Your Land lors de la plupart des concerts de sa longue tournée mondiale avec son groupe l'E Street Band ; la chanson se retrouve dans le coffret de Springsteen Live 1975-85. Bruce Springsteen participe également à l'album collectif Folkways - A Vision Shared en 1988 consacré aux géants de la folk-music, Leadbelly et Guthrie[7].
En 1982, il compose un album beaucoup plus intime, Nebraska, qu'il enregistre avec seulement une guitare, un harmonica et un tambourin sur un magnétophone quatre pistes. À l'origine, il ne s'agit que d'une démo. Sur les conseils de son manager, Jon Landau, Springsteen sort cet album sans la contribution du E Street Band. C’est son premier album solo ; par la suite il arrivera assez souvent qu'il se détache du E Street Band pour y revenir plus tard. En l'occurrence, il retrouve son groupe peu après l'enregistrement de Nebraska. En 1985, il fait partie des chanteurs chantant We are the World, composé par Michael Jackson et Lionel Richie.
La renommée de Springsteen lui vient probablement de son album aux millions d'exemplaires Born in the U.S.A. (1984) et la tournée mondiale à succès qui l'a suivi. George Bush utilisa même la chanson titre de l'album comme hymne pour sa campagne de 1988. Quelques années auparavant, Ronald Reagan avait tenté de se réapproprier les paroles de Born in the U.S.A. pour sa campagne électorale. Ce titre a d'ailleurs été victime d'une méprise. Beaucoup ont vu à travers ses paroles un hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant l'hégémonie américaine, là où le ton se veut dénonciateur. Springsteen n'a pas apprécié ce ton patriotique attribué à ce titre. En réalité, Born in the U.S.A. raconte le retour au pays d'un vétéran de la guerre du Vietnam et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens. L'appel au pays du refrain est plus teinté d'amertume que de fierté nationale. Springsteen déclara d'ailleurs lors des concerts de sa tournée en 2002, avant d'interpréter son tube planétaire : « J'ai chanté cette chanson pour dénoncer les conséquences de la guerre du Viêt Nam, aujourd'hui je la chante pour la paix »[8]. Replacé dans le contexte international de 2002, cela valait condamnation des intentions d'intervention armée en Irak de George W. Bush.
Pendant la période 1985-1988, toujours accompagné du E Street Band, il joua des dizaines de concerts dans des stades, notamment le au Los Angeles Memorial Coliseum. Son style est plus contemplatif et plus calme, à l'image de l'album Tunnel of Love (1987), une réflexion mature sur les multiples visages de l'amour trouvé, perdu et gâché.
Il réalise en été 1988 un concert de quatre heures à Berlin-Est, alors en zone communiste, devant 300 000 jeunes allemands de l'Est enthousiastes, et en profite pour leur dire en pensant au mur de Berlin : « Je ne suis ici pour aucun gouvernement, je suis venu pour jouer du rock'n'roll pour vous dans l'espoir qu'un jour toutes les barrières seront abolies ». Les concerts de Springsteen ont certainement contribué aux évènements qui ont conduit à la chute du mur l'année suivante[9].
Après 1989, il se sépare de son E Street Band (à part son pianiste Roy Bittan, son saxophoniste Clarence "Big Man" Clemons et sa femme guitariste Patti Scialfa) et sort deux albums solo en 1992 Human Touch et Lucky Town, poursuivant approximativement la même recherche que Tunnel of Love. De nombreuses critiques s'élevaient en regrettant le conformisme grandissant de ces albums.
Gagnant de Grammy Awards à plusieurs reprises, il reçut également un Oscar en 1993 pour sa chanson Streets of Philadelphia, de la bande originale du film Philadelphia, réalisé par Jonathan Demme[10].
La reformation provisoire du E Street Band pour enregistrer quatre inédits sur le Greatest Hits de 1995 sembla redonner du souffle au Boss. En effet, la critique salua unanimement son album de 1995 The Ghost of Tom Joad, reprise des thèmes du livre Les Raisins de la colère de John Steinbeck. L'artiste se lance dans une tournée mondiale, en solo, simplement armé d'une guitare et d'un harmonica. Dans cet album, Springsteen souligne les parallèles évidents entre cette œuvre et l'époque actuelle et renoue ainsi avec un ton plus engagé. Né dans un milieu ouvrier, Bruce Springsteen prend fréquemment la défense des laissés-pour-compte. Ainsi, lors de sa tournée en France en 1985, il fit un chèque de 10 000 dollars au Bureau d'aide sociale de Saint-Étienne, ville sinistrée par la crise économique avec la fermeture de l'usine Manufrance[11].
Les influences de Bruce sont multiples : Tim Hardin, dont il reprend le titre Reason to believe pour l'une de ses chansons ; l'on citera Woody Guthrie, John Steinbeck dont il reprend le personnage de Tom Joad ou encore Jack Kerouac et Jack London, le premier pour la vision du monde, et l'autre pour la façon de vivre ; citons enfin le personnage de bon père de famille américain, ouvrier, patriote, pratiquant, croyant, personnage stéréotype des romans américains.
Après la sortie d'une compilation d'inédits laissés de côté tout au long de sa carrière, Tracks en 1998, la reformation tant attendue du E Street Band sur scène eut lieu le , à Barcelone, à l'occasion d'une tournée mondiale. Elle fut notamment marquée par la chanson polémique inédite American Skin (41 Shots) dénonçant le meurtre d'un jeune noir, Amadou Diallo, par la police de New York le 4 février 1999. Les policiers ont tiré 41 balles sur le jeune homme de 23 ans qui n'était pas armé[12]. Springsteen reçut de nombreuses menaces anonymes avant son concert à New York, lui enjoignant de ne pas y interpréter ce titre. Springsteen refusa de plier devant la pression et attendit la fin du concert pour interpréter de façon très intense cette chanson.
En 2002, la sortie de l'album The Rising constitua un événement pour deux raisons. Tout d'abord, l'album était le premier album du Boss et du E Street Band enregistré en studio depuis plus de quinze ans. Ensuite, une grande partie des chansons de l'album porte sur les attentats du 11 septembre 2001 (My City of Ruins a été composée à l'époque de l'album Nebraska, et Further on (Up the Road) a été jouée lors des derniers concerts de la tournée de reformation du E Street Band, en 2000). Une nouvelle tournée mondiale s'ensuivit, où on retrouva toute la fougue du Boss. Bruce s'élève contre la politique extérieure américaine et participe aux côtés d'artistes comme Neil Young, Esther Galil... au mouvement anti-guerre lors de l'invasion américaine en Irak.
En 2005, Springsteen renoue avec le genre intimiste avec l'album Devils and Dust. Dix ans plus tôt, le prix de l'académie Charles Cros l'avait récompensé pour la poésie des textes de l'album The Ghost of Tom Joad. Le chanteur effectue une tournée mondiale, en solo, et offre au public des versions acoustiques de ses plus grands titres (Racing In The Street, The River ou encore Point Blank).
En 2006, le Boss décide de rendre hommage au folk américain, incarné par Pete Seeger, dont il s'est souvent inspiré (mais aussi Woody Guthrie ou Hank Williams). Il publie l'album We Shall Overcome: The Seeger Sessions, puis part en tournée avec le Seeger Session Band et interprète des classiques du répertoire folk américain. Pendant cette tournée, il est accompagné d'une troupe de dix-sept musiciens (cuivres, banjo, violon...). L'album souligne tous les talents d'arrangeur musical de Springsteen et son profond attachement à la culture folk américaine, ses racines.
Le , jour de sortie de l'album Magic, Springsteen entame une nouvelle tournée mondiale avec le E-Street band, tournée pendant laquelle disparut l'organiste Danny Federici (décédé le 17 avril 2008 d'un cancer de la peau). Le 15 juillet 2008 un EP titré Magic Tour Highlights, dont plusieurs duo notamment avec le chanteur guitariste Tom Morello de Rage Against the Machine est publié au profit de la fondation « Danny Federici Melanoma Fund ». Cet EP comprend quatre titres live enregistrés lors de sa tournée actuelle. Le dit Magic Tour est remarquable par la rapidité des concerts (la plupart ne durant pas plus de deux heures et demie comparé aux trois heures, voire quatre heures de concert durant les années 1980), et par le nombre de « raretés » que le Boss prit l'habitude de ressortir dans le dernier leg (en stade) de la tournée : des reprises de classiques du rock, et ses propres chansons, notamment de l'album The River, avec la réapparition, après près de vingt ans d'absence dans les concerts du E-Street Band, de Drive All Night ou Crush on You. Bruce Springsteen est réputé pour être la plus grande bête de scène de l'histoire du rock : l'intensité ou les moments d'émotions sont toujours au rendez-vous lors de ses concerts.
Lors de la campagne à l'élection présidentielle américaine de 2008, Bruce Springsteen, qui avait déjà pris position contre les Républicains quatre ans auparavant avec sa tournée "Vote for change", a apporté son soutien à Barack Obama. Le chanteur a notamment chanté dans l'avant dernier meeting de campagne du candidat démocrate.
Le 11 janvier 2009, il remporte le Golden Globe de la meilleure chanson pour The Wrestler (extrait du film du même nom : The Wrestler) lors de la 66e cérémonie des Golden Globe[10]. Un nouvel album Working on a Dream est paru le 27 janvier 2009. Un album paru le 2 mars 2012 Wrecking Ball est le dernier album que le « Boss » ait écrit.
Springsteen joue à la mi-temps de la finale du Super Bowl, le 1er février 2009, Tenth Avenue Freeze-Out, Born To Run, Working On A Dream et Glory Days avec le E Street Band[13] puis donne son unique concert en France pour le Working On A Dream Tour le 16 juillet 2009 au festival des Vieilles Charrues à Carhaix en centre Finistère (Bretagne)[14],[15]. Complet en seulement trois semaines, 43 000 festivaliers viennent ce soir là applaudir le « Boss » pendant plus de 2h30. La coquette somme d'un million d'euros a été nécessaire pour tout payer, entre le « Boss », ses musiciens, ses techniciens et les roadies. Pendant la tournée 2009, Bruce Springsteen joue à plusieurs reprises des albums dans leur intégralité : Born to Run et Darkness on the Edge of Town lors de plusieurs concerts, deux concerts exceptionnels au Madison Square Garden, le 7 et le 8 novembre 2009 sont consacrés respectivement à l'album The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle et à l'album The River joués pour la première fois dans leur intégralité. Lors du dernier concert de la tournée le 22 novembre 2009, Springsteen et le E Street Band jouent l'album Greetings from Asbury Park, N.J. dans son intégralité. Ce dernier concert dure plus de 3 h et 40 minutes pour un total de trente-quatre morceaux.
Springsteen est aussi un militant pour les droits des homosexuels. En 2012, il a apporté son soutien à une campagne de publicité pour le mariage gay appelée « The Four 2012 »[16].
Le 15 novembre 2010 sort un coffret célébrant les trente ans de Darkness on the Edge of Town. Il contient l'enregistrement d'un concert de la tournée 1978 à Houston, un double CD de titres inédits enregistrés à la même période que l'album qui fait également partie du coffret sous une forme « remasterisée » ; à cela s'ajoute une version de concert de l'album enregistrée au Paramount Theater d'Asbury Park fin 2009. Le double CD d'inédits paraît aussi séparément sous le titre The Promise.
En 2013, l'université Rutgers, New Jersey, propose un cours entier basé sur l'analyse de l'interprétation des textes bibliques par Bruce Springsteen, the Bruce Springsteen Bible Seminar[17]. Les cours dispensés par Azzan Yadin-Israel, professeur de littérature rabbinique, n'accueilleront pas plus de vingt élèves[18]. Ce dernier entend s'attarder sur les références à l'Ancien Testament, nombreuses dans les chansons de Bruce Springsteen. Il est à noter que l'université de Princeton avait déjà proposé un cours intitulé Sociology from E Street: Bruce Springsteen’s America.
Career-spanning, 18-track collection of career highlights by The Boss, from 1973's "Rosalita" to 2012's "Wrecking Ball".