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Cote | Localisation | Statut |
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R ARA | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0141004577 |
Auteur | Louis Aragon |
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Titre | La Semaine sainte / Louis Aragon. |
Editeur | Paris : Gallimard, 1988. |
Collection | Page blanche |
Description | 594 p. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Catégorie | Roman adulte |
Support | Livre |
Tome I. No publication place.Softback, ex-library, with usual stamps and markings, in fair all round condition, suitable as a study copy.
Médias
Louis Aragon est un poète, romancier et journaliste français, né probablement[1] le à Paris et mort le dans cette même ville, à l'âge de 85 ans. Il est également connu pour son engagement et son soutien au Parti communiste français de 1927 jusqu'à sa mort. Avec André Breton, Tristan Tzara, Paul Éluard, Philippe Soupault, il fut l'un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme. À partir de la fin des années 1950, nombre de ses poèmes sont mis en musique et chantés par Léo Ferré ou Jean Ferrat, contribuant à porter son œuvre poétique à la connaissance d'un large public (la première chanson tirée d'une œuvre d'Aragon date de 1953 ; composée et interprétée par Georges Brassens, elle reprend le poème Il n'y a pas d'amour heureux, paru dans La Diane française en 1944 mais adapté en la circonstance par le chanteur). Avec l'écrivaine Elsa Triolet, il a formé l'un des couples emblématiques de la littérature française du XXe siècle.
Fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, ex-préfet de police de la ville de Paris devenu député de Forcalquier, franc-maçon issu de la haute bourgeoisie protestante, et de Marguerite Toucas[2], jeune fille de la moyenne bourgeoisie catholique qui tient une pension de famille avenue Carnot à Paris, Louis Aragon naît dans un lieu qui n'est pas connu avec certitude : le plus vraisemblablement Paris[3] (sa mère accouchant place des Invalides comme il le raconte dans Je n'ai jamais appris à écrire, ou Les incipit), mais peut-être Neuilly-sur-Seine, cité par certaines sources, ou Toulon (lieu où s'est retirée sa mère enceinte pour « cacher ce malheur, moi »[4]). Il est élevé entouré de femmes[5]. Le nom « Aragon » a été choisi par Louis Andrieux lors de la déclaration de la naissance de l'enfant à l'état civil en souvenir de l'Aragon, connu lorsqu'il était ambassadeur en Espagne. Afin de préserver l'honneur de la famille maternelle, issue des Massillon, et celui du préfet, l'enfant est présenté comme étant à la fois le fils adoptif de sa grand-mère maternelle Claire Toucas, le frère de sa mère et le filleul de son père. L'œuvre de Louis Aragon portera en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, de trente-trois ans plus âgé que sa mère. Il évoquera ce qui fut le drame de sa vie, secret partagé avec sa mère qui lui rendit peut-être la paternité et la transmission d'un nom difficile à envisager[6], dans un ensemble de trois poèmes intitulé Domaine Privé[7].
Louis Aragon étudie vers 1907 à l'école Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine où il côtoie Henry de Montherlant[8] et les frères Jacques et Pierre Prévert [9] puis poursuit ses études au lycée Carnot.
Il est en deuxième année de médecine avec André Breton au « Quatrième fiévreux » du Val-de-Grâce, le quartier des fous[10], où les deux carabins se sont liés à Philippe Soupault, quand il est mobilisé, à ce titre, comme brancardier, puis adjudant médecin auxiliaire. C'est à cette occasion que Marguerite Toucas lui révèle le secret de naissance qu'il pressentait[11]. Sur le front, il fait l'expérience des chairs blessées, de la violence extrême de la Première Guerre mondiale, d'une horreur dont on ne revient jamais tout à fait[12] mais qui réapparaîtra constamment dans son œuvre et qui est à l'origine de son engagement futur. Il reçoit la Croix de guerre et reste mobilisé deux ans dans la Rhénanie occupée, épisode qui lui inspirera le célèbre poème Bierstube Magie allemande. En 1920, la NRF publie Anicet ou le panorama, roman commencé dans les tranchées.
Dans le Paris dandy de l'après guerre, il se lie avec Pierre Drieu la Rochelle qui lui ravit une dessinatrice américaine, Eyre de Lanux (en)[13]. Il se console auprès de Denise Lévy, qui choisira d'épouser un autre de ses amis, Pierre Naville[13], tout en commençant la rédaction du Paysan de Paris. L'Œuf dur publie quelques-uns de ses textes.
En 1922, il renonce à devenir médecin, fonde avec Breton et Soupault la revue Littérature et publie Les Aventures de Télémaque. Grâce à Breton, il trouve du travail chez le couturier Jacques Doucet, grand collectionneur de tableaux modernes, mais aussi de manuscrits, dans l'achat desquels il le conseille en tant que secrétaire.
Après avoir illustré le dadaïsme et connu les expériences d'écriture automatique auprès de Robert Desnos, auquel il consacrera des années plus tard l'émouvante Complainte de Robert le Diable[14] chantée par Jean Ferrat, il rejoint, en 1924, André Breton, Paul Éluard et Philippe Soupault dans le mouvement surréaliste et cosigne, à l'occasion de l'enterrement d'Anatole France, le scandaleux Un cadavre qui invite à jeter à la Seine toute la littérature passée. Il dévore, comme pour oublier Denise Lévy, les œuvres d'Engels, Lénine, Proudhon, Schelling, Hegel et Freud[5].
En 1926, démuni, il signe avec Jacques Doucet un contrat par lequel le jeune romancier s'engage à livrer mensuellement sa production au collectionneur en échange d'une rente mensuelle de mille francs[13]. Il écrit ainsi un cycle de mille cinq cents feuillets, La Défense de l'infini. Il devient simultanément l'amant de la milliardaire Nancy Cunard qui l'emmène à sa suite à travers toute l'Europe[13].
Avec Breton et après Éluard, il adhère en janvier 1927 au Parti communiste français. À l'été, il fait paraître une violente protestation contre l'exécution de Sacco et Vanzetti dans laquelle il milite pour une littérature engagée, Traité du style. En novembre, dans un hôtel de la Puerta del Sol à Madrid, Nancy sauve une poignée d'exemplaires de La Défense de l'infini que le poète, dans une crise de rage, a jetés au feu[13]. Cette rupture, qui est aussi une rupture avec l'argent, marque le début d'une remise en cause personnelle profonde dont l'engagement politique sera l'issue.
En avril 1928, privé du soutien financier de Doucet, il fait paraître, mais anonymement, Le Con d'Irène qui a été sauvé des flammes[13]. La nouvelle est interdite par la police et Aragon nie devant le juge d'instruction en être l'auteur[13]. À Venise en septembre 1928, ruiné par l'échec de l'ouvrage, il découvre la liaison de Nancy avec Henry Crowder (en) et tente de se suicider, épisode à l'origine d'un de ses plus célèbres poèmes chanté par Léo Ferré, Il n'aurait fallu[15].
Deux mois plus tard, le 6 novembre, la belle-sœur de Vladimir Maïakovski, Elsa Triolet, le séduit à la brasserie La Coupole. Elsa « entre dans le poème »[16] et deviendra sa muse pour la vie, formant avec le poète un nouveau couple mythique dont la célébration, en particulier dans Les Yeux d'Elsa, mêlera à partir des années quarante ἔρως [érōs] et φιλία [pʰilía][17] et engagement pour une cause (la Résistance, le communisme, la décolonisation, le féminisme, la littérature, etc).
En 1929, l'expulsion d'URSS de Trotski fige, au sein du groupe des surréalistes, les querelles de personnes en fractures idéologiques. Aragon s'oppose en particulier à un Breton dictatorial qui récuse la forme romanesque et qui juge la poésie seule apte à exprimer l'inconscient.
En 1930, six mois après le suicide de Maïakovski, Aragon est envoyé avec Georges Sadoul au Congrès des écrivains révolutionnaires de Kharkov représenter un mouvement surréaliste accusé d'anarchisme par la ligne dure du PCF. Aragon se range à cette ligne orthodoxe et publie à son retour Front rouge, un poème sous forme d'ode à l'URSS et au marxisme-léninisme, appelant à diverses actions violentes : « l'amas splendide et chaotique qu'on produit aisément avec une église et de la dynamite - Essayez pour voir », dénonçant également l'esthétique surréaliste et le socialisme au cri de « Feu sur Léon Blum », ce qui lui vaut d'être inculpé pour appel au meurtre. La rupture avec Breton, qui, beau joueur, prend tout de même sa défense au cours du procès, est consommée. Avec Elsa, il part vivre un an en URSS. Il montre sans conteste dans plusieurs textes une approbation de la terreur organisée par le régime stalinien[18]. Il écrit notamment en 1931 Vive le Guépéou[19], hymne aux méthodes totalitaires paru dans le recueil Persécuté persécuteur. Il compose des poèmes qui seront publiés sous le titre Hourra l'Oural.
Il ne deviendra critique à l'égard de l'URSS qu'après la mort de Staline (1953), à la suite des révélations par Khrouchtchev des crimes du stalinisme, et après la répression violente de l'insurrection de Budapest en 1956.
Il épouse Elsa le 28 février 1939. Sa poésie est largement inspirée, depuis les années 1940, par l'amour qu'il lui voue.[réf. nécessaire]
Il est aussi, avec Robert Desnos, Paul Éluard, Pierre Seghers, Jean Prévost, Jean-Pierre Rosnay et quelques autres, parmi les poètes qui prirent résolument parti, durant la Seconde Guerre mondiale, pour la résistance contre le nazisme, C'est là le sujet d'une autre blessure profonde : la rupture avec son ami Drieu la Rochelle qui, après avoir « hésité entre communisme et fascisme » (voir : Une femme à sa fenêtre), s'est tourné vers le nazisme, sorte de suicide, qui le poussera à se donner vraiment la mort après la Libération. Il existe aussi des « œuvres croisées » entre ces deux amis : Gilles et Aurélien.
Il se lance dans un roman épique, Les Communistes, qui doit évoquer l'héroïsme des militants dans l'avant-guerre et la Résistance, en défendant et justifiant leur attitude pendant la période du pacte de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique. Il n'écrira finalement que la période allant jusqu'à la bataille de France en 1940.
Après le décès d’Elsa en 1970, Aragon affiche son attirance sexuelle pour les hommes[20],[21], que Drieu la Rochelle avait évoquée dès les années 1930, dans Gilles notamment. La découverte ou l’affirmation ostentatoire quoique tardive de l’attirance d’Aragon pour les hommes — sans qu’il soit clairement établi qu’il s’agissait de bisexualité ou d'homosexualité[22] — apporte un éclairage singulier à la relation qu’il entretenait avec son épouse[23].
Il meurt le 24 décembre 1982, veillé par son ami Jean Ristat, exécuteur testamentaire d'Elsa et de Louis[24]. Il est inhumé dans le parc du Moulin de Villeneuve, dans sa propriété de Saint-Arnoult-en-Yvelines, aux côtés d'Elsa.
Louis Aragon adhère au Parti communiste français en janvier 1927. Contrairement à la plupart de ses amis surréalistes qui s'en détachent les années suivantes (certains pour y revenir plus tard, tel Paul Éluard), il reste fidèle à cet engagement jusqu'à sa mort. Il travaille à L'Humanité en 1933, pour la rubrique des faits divers.
La même année, en juillet 1933, il est, avec Paul Nizan, secrétaire de rédaction de la revue Commune, éditée par l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Cette association se fixe pour but de rassembler le plus largement possible le monde de la culture dans la lutte contre le fascisme et le nazisme. À partir de janvier 1937, Aragon est membre du comité directeur de Commune, aux côtés d'André Gide, Romain Rolland, Paul Vaillant-Couturier. La revue s'annonce dès lors « revue littéraire française pour la défense de la culture ». Gide s'en retire en août 1937, Vaillant-Couturier meurt à l'automne 1937. Romain Rolland n'est plus de première jeunesse, c'est donc Louis Aragon qui en est le directeur effectif. Il y accueille en décembre 1938, comme rédacteur en chef, un jeune écrivain, Jacques Decour. Commune a tenu sous l'égide d'Aragon un rôle majeur dans la mobilisation des intellectuels pour la défense de la République espagnole.
En mars 1937, Aragon est appelé par son parti, à diriger le nouveau quotidien du soir, Ce soir, qu'il lance. Il partage la direction du journal, qui tente de concurrencer Paris-Soir, avec l'écrivain Jean-Richard Bloch. Son activité est intense, car il mène de front cette tâche avec l'écriture romanesque et sa participation à Commune. Ce soir, interdit en août 1939, renaît à la Libération[25]. Aragon en reprend la direction avec Jean-Richard Bloch, puis seul, après la mort de ce dernier en 1947. En 1949, Aragon est privé de ses droits civiques[26],[27].
in-12, broché, 197 pp. Edition originale numérotée sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. Rousseurs éparses et couverture détachée.
Dans cette chronique parisienne de l'entre-deux guerres, Aragon décrit la toute nouvelle société surréaliste. Aurélien, jeune homme sensible et oisif, fréquente les salons parisiens d'avant-garde, y côtoie les poètes, les actrices, les peintres qui ne sont autres que Picabia ou Cocteau. Au sein de ce microcosme insouciant et sans entraves, un amour irrésistible mais inavoué naît entre Aurélien et Bérénice, une jeune provinciale venue à Paris pour quelques jours. Malgré la séparation, leur passion ne se démentira pas malgré [...] le temps et la distance qui les auront transformés tous deux. Dans ce roman, c'est Aragon poète que l'on retrouve, "le fou d'Elsa" laissant sa plume courir au gré d'un lyrisme profond et sobre inspiré par l'amour (voir Les Yeux d'Elsa). Il a d'ailleurs bien volontiers reconnu la présence d'éléments autobiographiques dans son oeuvre, lui qui pourtant avouait : "L'art du roman, c'est de savoir mentir." Quel plus noble et plus délicieux mensonge que ce roman d'amour ? --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Intégrale Tome 2 (1938/1939) - Résumé de la série : Dans une Asie chaude et mysterieuse Jim Bradley alias Jungle Jim, le détective américain aux nerfs d'acier, chasse les fauves, combats les aventuriers peu scrupuleux et les pirates de tout poil. Il se mêlera ensuite de politique et contrairement à Flash Gordon il se mettra du côté des gouvernements en place ou même dans le camp des colonisateurs. Nous sommes en Asie et non pas sur une planète lointaine... Et avec vingt ans d'avance, Jungle Jim prévoyait la grande aventure qui [...] attendait les Americains en Extrême-Orient. Jungle Jim fut interprété au cinema par Johnny Weissmuller