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Cote | Localisation | Statut |
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T LEV | Récits de vie Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0709544577 |
Auteur | Claude B. Levenson |
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Titre | Tibet, otage de la Chine / Claude B. Levenson. |
Editeur | Paris : Picquier, 2004. |
Collection | Picquier poche ; 225 |
Description | 378 p. : photos, couv. ill. ; 9 E |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
"Dans les hautes solitudes himalayennes, un peuple insoumis survit plus mal que bien, une civilisation est à l'agonie... Il me revient des moments jamais racontés, des rencontres à l'abri des regards, des paysages à couper le souffle, des instants de complicité partagée, des regards qui en disent davantage que les mots, des témoignages d'autant plus poignants que maladroits ou pudiques... " Le livre de Claude B. Levenson est beau comme cette terre tibétaine dont elle a pu observer, au cours de ses nombreux voyages, la destruction [...] progressive du peuple et de la culture. Biographe du dalaï-lama, auteur de nombreux livres sur le Tibet, elle a volontairement écarté ici toute démonstration polémique pour confier ce qu'elle a vu, senti, entendu, dans une narration d'une grande richesse de cœur et d'émotion, et un " cri d'alarme ", dit le dalaï-lama.
Médias
Claude B. Levenson, née le [1] à Paris et morte le à Lausanne[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9], est une sinologue, tibétologue[10],[11] française, écrivain et journaliste au Monde[12]. Elle est considérée comme une spécialiste du Tibet et de la Birmanie.
Née à Paris, elle suit une scolarité à l'école publique au lycée Victor-Duruy. Puis, elle étudie le russe, la linguistique, la philosophie, l'Inde et ses religions à l'université Lomonossov de Moscou.
Selon Jean-Paul Ribes, au début des années 1980, elle rencontre les Tibétains et publie en 1985 Le Chemin de Lhassa, faisant suite à son premier voyage au Tibet en 1984[13] et alertant sur les souffrances de ce peuple. En 1987, elle publie Le Seigneur du Lotus blanc, faisant suite à ses rencontres avec le 14e dalaï lama. Depuis, elle n’a cessé de s'exprimer pour « défendre les droits des habitants du Pays des Neiges, où elle s'est rendue à plusieurs reprises »[4].
Le 21 avril 1989, elle participe à l'émission Apostrophes consacrée aux droits de l'homme, en présence du 14e dalaï-lama et de Robert Badinter[14].
Au début de sa carrière journalistique, elle rencontre le 14e dalaï-lama et est sa traductrice en langue française depuis bientôt trente ans. Proche du dalaï-lama, elle se dit avant tout au service de la cause tibétaine[15].
Elle voyage en tant qu'interprète en Asie (Inde et Asie du Sud-Est) et en Amérique latine, puis comme journaliste (Népal, Cambodge, Inde, Birmanie, Thaïlande, Indonésie). En 1984, elle visite pour la première fois le Tibet où elle se rendra à de nombreuses reprises jusqu'en 2005, date à laquelle sa demande de visa de tourisme est refusée, probablement en raison de ses activités[16].
Elle collabore au journal Le Monde, au Nouvel Observateur, à Politique internationale et parfois à Géo, Grands Reportages, La Tribune de Genève, Trek Magazine[17] et la Radio suisse internationale.
Dans son livre, Tibet : la question qui dérange, Claude Levenson analyse ce qu'elle appelle la « machine de propagande » mise en place par Pékin[18].
En 2009, lors du Festival culturel du Tibet et des peuples de l'Himalaya, elle donna une conférence intitulée « Français et Tibétains, une vision du monde et des valeurs communes » et est décrite comme une militante du Tibet de longue date[19].
Qu'est devenu l'ingénieur Hellequin ? En ce mois de mai 1917, l'état-major allié s'inquiète. Le brillant savant a disparu. Un homme, Jan Van Meer, est chargé de partir à sa recherche. Un drôle de type, ce Hellequin. On lui doit quelques inventions pour le moins inattendues. Comme le canon à rêves, censé plonger les armées ennemies dans la folie. Ou encore le barbelé végétal, qui pousserait à travers les tranchées, étoufferait les soldats et détruirait tout jusqu'en Allemagne. Des inventions comme celles-ci, Hellequin en a [...] plein. Mais son obsession, c'est la lecture des ruines. Il est persuadé que chaque ruine provoquée par les bombardements forme une lettre, et que l'ensemble de ces lettres constitue un mystérieux alphabet permettant de communiquer avec l'esprit de la guerre... Van Meer, folkloriste gagné à la cause alliée et passionné par les croyances des soldats pris dans la tourmente de la Grande Guerre, se met en route. Et ne tarde pas à tomber sur Hellequin dans une rue de Londres. Mais dans ces ruelles sombres, véritables dédales de briques tissés tels des labyrinthes, il croisera d'autres personnages plus inquiétants : le gotha de la pègre réfugié dans la capitale anglaise pour se livrer à une guerre des clans sans merci... Comme à son habitude, David B. plonge son lecteur dans un univers onirique envoûtant. On retrouve dans La Lecture des ruines les préoccupations de cet auteur dont l'imagination semble inépuisable : le pouvoir des rêves, les savants plus ou moins fous, les contes et les mythologies du monde entier, et l'ombre de la mort qui plane au-dessus des personnages. À travers Van Meer, il raconte les superstitions dont se nourrissaient les pauvres bougres des tranchées. Ainsi, on découvre que la présence d'un autobus dans un rêve signifiait une menace de mort prochaine, qu'une folle sarabande de monstres ailés parcourait parfois le ciel lors de bombardements intensifs, et que chaque homme tué au combat renaissait dans le ciel sous la forme d'une étoile... Et sa vision des bas-fonds de Londres, habités par des truands aux trognes patibulaires et aux surnoms romantiques à souhait, fait naître chez le lecteur de délicieux frissons d'inquiétude... --Gilbert Jacques