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Cote | Localisation | Statut |
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Aucun exemplaire |
Auteur | Henriette Bichonnier [auteur] |
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Titre | Quand le serpent avait 1000 pattes : et autres histoires farabuleuses / Henriette Bichonnier ; illustré par Pef. |
Editeur | Paris : Ed. de La Martinière, 2004. |
Description | 89 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 31 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Texte illustré jeunesse |
Autres auteurs | Pef [illustrateur] |
Support | Livre |
Savez-vous qu'à une époque la girafe n'avait pas de longues pattes ni de long cou? Que la fourrure du hérisson était douce et soyeuse et que les poules pondaient des cailloux? Bienvenue dans le monde loufoque et hilarant d'Henriette Bichonnier et de Pef !
Médias
Henriette Bichonnier, née le à Clermont-Ferrand, est un écrivain spécialisé dans les ouvrages de jeunesse. Elle habite Paris depuis les années 1970.
Après des études de langues et lettres modernes à l'université de Lyon et un cours passage dans l'enseignement au lycée de Saint-Étienne, elle se lance dans l'écriture de textes pour la jeunesse et pour la presse.
Elle participe au journal Pomme d'Api en 1971. Puis elle fait ses débuts dans la bande dessinée en même temps que François Bourgeon, dont elle sera la première scénariste dans les journaux Lisette (1972), et Djin (1974).
Journaliste féministe à F Magazine, puis responsable de la rubrique « Loisirs enfants » dans le supplément parisien de Télérama, elle a écrit une centaine d'ouvrages pour la jeunesse.
D'une enfance à la campagne, entre la plaine du Forez et le Beaujolais, elle garde le souvenir des jeux dans les fermes qui seront source d'inspiration pour ses contes. Elle a toujours attaché une énorme importance à lecture, chez les enfants : tout enfant qui a du mal à lire aura de la difficulté à poursuivre ses études, la littérature étant la matière qui sert à apprendre les autres matières à l'école[1].
Dès 1972, alors que la littérature pour la jeunesse était encore mal implantée en France, elle allait à la rencontre des enfants à titre bénévole, dans les régions défavorisées et les bibliothèques naissantes. Notamment à La Ricamarie, près de Saint-Étienne, et plus tard, dans la région Nord-Pas-de-Calais en pleine désindustrialisation. Son souci étant d'associer les adultes au projet de lutte contre l'illettrisme, elle réunissait autant que possible, après l'animation avec les enfants, les parents, enseignants, bibliothécaires organisant avec eux des débats et groupes de réflexion. En 1989, elle inaugurait la bibliothèque La Ciotat, en compagnie de Louis Mirman[note 1] et de sa femme Madeleine Gaydoux ou Gueydoux[note 2]. Elle a contribué aux entretiens Nathan à La Sorbonne, en 1990[2].
Dans le no 8 des Actes de lecture publiés par l'Association française pour la lecture[3] en 1984, au cours d'un entretien avec Yvanne Chenouf, elle a défendu la spécificité de la littérature jeunesse. S'élevant contre le cliché de sous-littérature qui lui est attribué, elle recommandait aux auteurs jeunesse de ne pas s'excuser de « n'écrire QUE pour les enfants », et de ne pas chercher à tout prix les mêmes faveurs des médias que la littérature générale, parce que cela n'apportait rien au public concerné, à savoir : les enfants[4].
En 2004 avec le Réseau des Observatoires Locaux de la Lecture (ROLL) elle a participé à une réflexion sur l'apprentissage de la lecture de romans en cycle 3 et collège avec Alain Bentolila et Jean Mesnager qui ont conçu, à partir de son roman Kiki la casse, une méthode d'application[5].
Conseillère éditoriale aux éditions Hachette de 1986 à 1988, puis chez Nathan de 1989 à 1993 où elle a dirigé plusieurs collections dont la « Bibliothèque internationale ». Elle a publié entre autres :
La bande dessinée n'est pas le mode d'écriture favori de l'auteur. Toutefois, à la demande de rédactions de journaux, ou d'éditeurs, elle a produit un certain nombre de séries[7], notamment pour le débutant François Bourgeon qui venait d'illustrer dans l'hebdomadaire Lisette deux de ses nouvelles : Les Crèmes glacées et Le Noir profond.
Le Monstre Poilu et Le Roi de bons ont fait l'objet de plusieurs adaptions à la scène, en France, en Italie et en Espagne
C'est dans en Italie que le Monstre poilu a été le plus souvent adapté [13],[14],[15] :
Le Roi des bons a été adapté par le Fanta teatro à Novare sous le titre La Bellezza del re, puis à Maniago et Cambiago
Le Roi de bons est adapté sur en marionnettes dès sa publication par la compagnie Arkétal de Mougins (1988 à 1993) (le site ne donne plus la référence des tournées qui sont inscrites à la SACD de 1990 à 1993).
En ballet, il a été repris trois fois. Une première avec les chorégraphes invités au sein de la compagnie Dominique Bagouet : Le Roi des bons, d'après le texte d'Henriette Bichonnier, adaptation chorégraphique de Bernard Glandier, 1989, Montpellier. Repris pour la Compagnie Alentours de Bernard Glandier, présenté notamment avec la danseuse Agnès de Lagausie pour la reprise du Roi des bons en 1991, puis au Théâtre 71 de Malakoff, 1996-1997, et dans toute la France et à l'étranger. La chorégraphie de Bernard Glandier a été reprise par Sylvie Giron et la compagnie Balades en 2011[17]. Tournée notamment à la Maison de la danse de Lyon en novembre 2011, l'Opéra national de Bordeaux et la Scène nationale de Sénart en 2012 et programmée de nouveau en 2013
Au théâtre, il est représenté par la compagnie des 3 Casquettes.