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Cote | Localisation | Statut |
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PO RIM | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0863354577 Identifiant: Pôle Langues-Littérature Identifiant: Magenta |
Auteur | Rolande Causse [présentateur] |
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Titre | Rimbaud : Les poings dans mes poches crevées : Choix de poèmes / Rolande Causse ; illustré par Georges Lemoine ; Arthur Rimbaud. |
Editeur | Paris : Gallimard Jeunesse, 2008. |
Collection | Folio junior |
Description | 127 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 18 cm |
Langue | Français. |
Indice | PO |
Centre d'intérêts | Documentaire jeunesse |
Autres auteurs | Georges Lemoine [illustrateur] Arthur Rimbaud [auteur] |
Support | Livre |
Médias
Arthur Rimbaud est un poète français, né le à Charleville et mort le à Marseille. Bien que brève, la densité de son œuvre poétique fait d'Arthur Rimbaud une des figures premières de la littérature française.
Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à 15 ans. Selon lui, le poète doit être « voyant » et « il faut être absolument moderne »[1]. Il entretient une aventure amoureuse tumultueuse avec le poète Paul Verlaine. À l'âge de 20 ans, il renonce subitement à l’écriture, sans avoir encore été véritablement publié, pour se consacrer davantage à la lecture, ainsi qu'à la poursuite de sa pratique des langues.
Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amènent jusqu’en Abyssinie, où il devient négociant, si ce n'est explorateur. De cette seconde vie, exotique, les seuls écrits connus consistent en près de 180 lettres (correspondance familiale et professionnelle) et quelques descriptions géographiques[2].
Des vers comme ceux du Bateau ivre, du Dormeur du val ou de Voyelles comptent parmi les plus célèbres de la poésie française. La précocité de son génie et sa vie aventureuse contribuent à forger la légende du poète.
Arthur Rimbaud est né en 1854 à Charleville dans les Ardennes. Son père, Frédéric Rimbaud, capitaine d'infanterie, est né à Dole, le . Sa mère, Vitalie Rimbaud, née Marie Catherine Vitalie Cuif à Roche le , est une paysanne. Ils se sont mariés le et habitent un appartement au 12 rue Napoléon[3] à Charleville. Le couple n’est réuni qu’au gré de rares permissions, le temps d’avoir cinq enfants cependant :
Après la naissance de cette dernière, le couple vit séparé ; le capitaine Rimbaud ne reviendra plus à Charleville[4].
Se déclarant veuve, la mère déménage avec ses enfants, en 1861, pour habiter au 73 rue Bourbon, dans un quartier ouvrier de Charleville. En octobre, le jeune Arthur entame sa scolarité, il entre en neuvième à l'institution Rossat où il récolte les premiers prix.
Figure rigide et soucieuse de respectabilité, vigilante sur l’éducation de ses enfants, Vitalie Rimbaud rend le climat familial étouffant.
Fin 1862, la famille déménage à nouveau pour un quartier bourgeois au 13 cours d’Orléans[5].
En 1865, à la rentrée de Pâques, Arthur Rimbaud quitte l'institution Rossat à Charleville où il a passé le début de sa sixième, et entre au collège municipal de Charleville, où il se montre excellent élève ; collectionnant les prix d'excellence en littérature, version et thème latins… Il rédige en latin avec aisance, des poèmes, des élégies, des dialogues. Mais, comme cet extrait de son poème Les Poètes de sept ans[6] le laisse imaginer, il bout intérieurement :
En juillet 1869, il participe aux épreuves du Concours académique[7] où il remporte facilement le premier prix de vers latins sur le thème « Jugurtha ». Le principal du collège Jules Desdouets aurait dit de lui : « Rien d'ordinaire ne germe dans cette tête, ce sera le génie du Mal ou celui du Bien. »[8] En obtenant tous les prix dès l’âge de quinze ans, il s'affranchit des humiliations de la petite enfance. Pendant ces années, il a comme ami Ernest Delahaye, avec qui il échange de nombreuses lettres[9].
En janvier 1870, alors en classe de rhétorique, Arthur Rimbaud se lie d'amitié avec Georges Izambard, son professeur de rhétorique, qui débute sa carrière à 22 ans. Ce dernier lui prête des livres, tel les Misérables de Victor Hugo qui font bondir sa mère — qu'il surnomme « la Mother », « La bouche d’ombre » ou encore, « La Daromphe ».
De cette époque, subsistent les premiers vers : Les Étrennes des orphelins, parus dans la Revue pour tous en janvier 1870. L’orientation poétique est alors celle du Parnasse avec la revue collective, Le Parnasse contemporain.
Le 24 mai 1870, Arthur, alors âgé de quinze ans et demi, écrit au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville. Dans cette lettre, il transmet ses volontés de : « devenir Parnassien ou rien » et se faire publier. Pour cela, il joint trois poèmes : Ophélie, Sensation et Credo in unam. Banville lui répond, mais les poèmes en question ne paraîtront pas dans la revue.
Rimbaud songe alors à se rendre dans la capitale pour goûter à l'esprit révolutionnaire du peuple parisien[réf. nécessaire].
Le collégien vient de rafler les prix les plus prestigieux. Au cours des vacances scolaires de 1870, le 29 août, quelques jours avant la bataille de Sedan, Arthur trompe la vigilance de sa mère[10] et se sauve avec la ferme intention de se rendre dans la capitale.
Contrôlé à son arrivée gare du Nord, il ne peut présenter qu’un billet de transport irrégulier. Les temps troublés n’invitent pas à la clémence. Tandis que les armées prussiennes se préparent à faire le siège de Paris et que la Troisième République est sur le point d’être proclamée, le voilà détenu dans la prison Mazas.
De sa cellule, il écrit à Georges Izambard, à Douai[11], pour lui demander de payer sa dette. Le professeur exécute sa demande et lui paie également le voyage pour se rendre à Douai, lui offrant l’hospitalité avant de le laisser retourner dans son foyer.
Rimbaud débarque à Douai vers le 8 septembre. Redoutant le retour à Charleville, il y reste trois semaines[12]. Pendant ce temps, l'armée prussienne encercle la capitale à partir du 19 septembre. Jusqu’ici antimilitariste déclaré, Rimbaud est pris d'élans martiaux depuis la capitulation de Sedan. Si bien, qu’il est décidé à suivre son professeur parti s’engager volontairement dans la Garde nationale. N’étant pas majeur, il en sera empêché malgré ses protestations.
Par ailleurs, Rimbaud fait la connaissance du poète Paul Demeny, un vieil ami de son hôte. Celui-ci est codirecteur d’une maison d’édition : La Librairie artistique, où il a fait paraître un recueil de poésies (Les Glaneuses). Rimbaud saisit l’occasion et, dans l’espoir d’être édité, lui dépose une liasse de feuillets où il a recopié quinze de ses poèmes.
Izambard, qui a prévenu Vitalie Rimbaud de la présence de son fils à Douai, en reçoit la réponse : « […] chassez-le, qu’il revienne vite[13] ! ». Pour calmer les esprits, il décide de raccompagner son élève jusqu'à Charleville. À leur arrivée, l’accueil est rude : une volée de gifles pour le fils, une volée de reproches, en guise de remerciements, pour le professeur qui, ébahi, « s’enfuit sous l’averse[14] ».
Le 6 octobre, nouvelle fugue. Paris étant en état de siège, Arthur part à Charleroi — il relate cette arrivée dans le sonnet, Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir. Rêvant d’être journaliste, il tente, sans succès, de se faire engager comme rédacteur dans le Journal de Charleroi. Dans l’espoir de retrouver Izambard, il se rend à Bruxelles puis à Douai où son professeur arrive quelques jours après, aux ordres de Vitalie Rimbaud, pour le faire revenir escorté de gendarmes. Ce fut fait le .
Entre-temps, il est passé chez Paul Demeny pour lui déposer les sept poèmes composés au cours de ce dernier périple (des versions antérieures seront remises au parnassien, Théodore de Banville et à Izambard). Le , Rimbaud écrira à Demeny : «… brûlez tous les vers que je fus assez sot pour vous donner lors de mon séjour à Douai[15] ». Ceux-ci ont été répertoriés par les biographes sous l’appellation de Cahiers de Douai ou « Recueil Demeny ». Rimbaud parviendra toutefois à publier dans Le Progrès des Ardennes du , un récit satirique, Le Rêve de Bismarck[16], sous le pseudonyme de Jean Baudry[17]. Rimbaud y développe, après Victor Hugo, la symbolique d'une ville de Paris, lumière de la Révolution, qui sera autrement difficile à combattre pour les Prussiens. Rimbaud prédit que Bismarck s'y brûlera le nez.
— (Extrait de la lettre à Paul Demeny (dite lettre du voyant), )
La réouverture du collège est retardée d'octobre 1870 à avril 1871. En février 1871, à l'issue du siège de Paris, Rimbaud fait une nouvelle fugue vers la capitale. La situation politique du pays est tendue et Rimbaud cherche à entrer en contact avec de futurs communards comme Jules Vallès et Eugène Vermersch, mais aussi avec le milieu des poètes ; il rencontre aussi le caricaturiste André Gill.
Rimbaud revient à Charleville avant le début de la Commune. Plusieurs témoignages prétendent qu'il est retourné à Paris à ce moment-là[18] , bien que ceci reste impossible à démontrer dans l'état actuel des recherches. Quoi qu'il en soit, le poète a ressenti très profondément la tragédie de la Commune.
Dans un poème violent, L'orgie parisienne (ou : Paris se repeuple), il dénonce la lâcheté des vainqueurs. Sa poésie se radicalise encore, devient de plus en plus sarcastique : Les Pauvres à l’Église, par exemple. L'écriture se transforme progressivement. Rimbaud en vient à critiquer fortement la poésie des romantiques et des Parnassiens, et dans sa lettre à Izambard du , il affirme son rejet de la « poésie subjective ». C'est également dans la lettre dite « du Voyant », adressée le 15 mai à Paul Demeny, qu'il exprime sa différence en exposant sa propre quête de la poésie : il veut se faire « voyant », par un « long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens ».
Selon Paul Verlaine, Rimbaud a composé son plus beau poème en vers à la suite de la semaine sanglante : Les Veilleurs[19] ; son sujet était la douleur sacrée causée par la chute de la Commune.[réf. nécessaire]
Il est difficile de situer le début de la relation épistolaire avec Verlaine. Celui-ci prétend avoir reçu très peu de courriers et ne parle que de l'envoi des Premières communions et des Effarés. Un ami de Rimbaud, Charles Auguste Bretagne, le met en contact avec Paul Verlaine et un courrier a dû sceller le prochain départ de Rimbaud pour Paris vers le mois d'août. En août 1871, dans son poème parodique, Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs, Rimbaud exprime une critique ouverte de la poétique de Banville. Finalement Verlaine l'appelle à Paris : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ! » Bien que brillant élève, Arthur Rimbaud ne retourne pas au collège.
Rimbaud arrive dans la capitale vers le . Il est présenté et très bien accueilli par ses pairs plus âgés, au dîner des « Vilains Bonshommes » le 30 septembre. Il y rencontre une part essentielle des grands poètes de son temps. Il est successivement logé par Verlaine, rue Nicolet, non sans heurts avec la femme de ce dernier, puis chez Charles Cros, André Gill, Ernest Cabaner et même quelques jours chez Théodore de Banville[20]. Le 20 octobre 1871, Rimbaud a tout juste dix-sept ans. Il a atteint sa maturité poétique comme en témoignent plusieurs chefs-d'œuvre comme Les Premières communions et Le Bateau ivre.
En mars 1872, les provocations de Rimbaud excèdent le milieu parisien depuis quelque temps. L'incident avec Étienne Carjat au dîner des Vilains Bonshommes du 2 mars 1872 est la goutte qui fait déborder le vase. Rimbaud complètement saoul y a blessé le célèbre photographe d'un coup de canne-épée. Pour sauver son couple et rassurer ses amis, Verlaine se condamne à éloigner Rimbaud de Paris.
Rimbaud se fait oublier quelque temps en retournant à Charleville, puis revient à la capitale, dans le courant du premier semestre 1872, pour de nouveau quitter Paris le 7 juillet, cette fois en compagnie de Verlaine. Commence alors avec son aîné une liaison amoureuse et une vie agitée à Londres, puis à Bruxelles.
Cette liaison tumultueuse se termine par ce que la chronique littéraire désigne sous le nom de « drame de Bruxelles » : en juillet 1873, les deux amants sont à Londres. Verlaine quitte brusquement Rimbaud, en affirmant vouloir rejoindre sa femme, décidé à se tirer une balle dans la tête si elle n'accepte pas. Il retourne alors à Bruxelles et réside dans un hôtel. Rimbaud le rejoint, persuadé que Verlaine n'aura pas le courage de mettre fin à ses jours. Alors que Rimbaud veut le quitter, Verlaine, ivre, tire sur lui à deux reprises, le blessant légèrement au poignet. Verlaine est incarcéré à Mons.
Fin juillet 1873, Rimbaud rejoint la ferme familiale de Roche où il s’isole pour écrire Une Saison en enfer. Son parcours littéraire s'achève par l'irruption de « la réalité rugueuse à étreindre ». Les volumes d'Une Saison en enfer sont imprimés à Bruxelles à compte d'auteur, en octobre 1873. Ils seront réédités, sans l'autorisation de leur auteur, en septembre 1880 dans La Vogue.
Fin mars 1874, Rimbaud retourne un temps à Londres en compagnie du poète Germain Nouveau, qui participe à la mise au net des manuscrits des Illuminations. Venant d’avoir vingt ans en octobre 1874, il ne peut se rendre à temps devant le conseil de révision pour le tirage au sort. Le maire de Charleville s’en charge et n’a pas la main heureuse. De retour à Charleville le 29 décembre, Rimbaud fait valoir un article de la loi sur le recrutement du 27 juillet 1872, qui le fait bénéficier d’une dispense grâce à son frère Frédéric, déjà engagé pour cinq ans. Il est donc dispensé du service militaire, mais pas de la période d’instruction (à laquelle il se dérobera).
Après avoir étudié l’allemand depuis le début de l’année 1875, Rimbaud part pour l'Allemagne le 13 février[21], pour se rendre à Stuttgart, afin de parfaire son apprentissage de la langue. Verlaine, libéré depuis le 16 janvier, après dix-huit mois d’incarcération, transformé par des accès mystiques, vient le voir « un chapelet aux pinces… Trois heures après on avait renié son dieu et fait saigner les quatre-vingt-dix-huit plaies de N.S. [Verlaine] est resté deux jours et demi…[et]...s’en est retourné à Paris…[22] ». Rimbaud remet à Verlaine les manuscrits des Illuminations, afin qu'il les remette à Germain Nouveau, pour une éventuelle publication[23].
Fin mars 1875, Rimbaud quitte Stuttgart avec, maintenant, l’envie d’apprendre l’italien. Pour ce faire, il traverse la Suisse en train et, par manque d’argent, franchit le Saint-Gothard à pied. À Milan, une veuve charitable lui offre opportunément l'hospitalité. Il y reste une trentaine de jours puis reprend la route. Victime d’une insolation sur le chemin de Sienne, il est soigné dans un hôpital de Livourne puis est rapatrié le 15 juin, à bord du vapeur Général Paoli. Débarqué à Marseille, il est à nouveau hospitalisé quelque temps. Après ces aventures « épastrouillantes » [dixit Ernest Delahaye], il annonce à ce dernier son intention d’aller s’engager dans les carlistes, histoire d’aller apprendre l’español [sic][24], mais ne la concrétisera pas. Redoutant les remontrances de la Mother, il traîne des pieds en vivant d’expédients dans la cité phocéenne.
Rimbaud fait son retour mi-août 1875 à Charleville où, entre-temps, sa famille a changé de logement[25]. À l’instar de son ami Delahaye, Rimbaud envisage de passer son baccalauréat ès science avec l’objectif de faire Polytechnique, ce qu’il ne peut réaliser, car vingt ans est l’âge limite pour y accéder et, en cet automne 1875, il en a vingt et un. Nouvelle foucade : il suit des cours de solfège et de piano et obtient le consentement de la mère pour installer l’instrument au logis. À ce moment, Verlaine, qui reçoit des nouvelles de Rimbaud par l’échange d’une correspondance assidue avec Delahaye, est en demande d’anciens vers d’Arthur. Delahaye lui répond : « Des vers de lui ? Il y a beau temps que sa verve est à plat. Je crois même qu’il ne se souvient plus du tout d’en avoir fait[26]. »
Le 18 décembre 1875, sa sœur Vitalie meurt à dix-sept ans et demi d’une synovite tuberculeuse[27]. Le jour des obsèques, les assistants regardent avec étonnement le crâne rasé du fils cadet.
Après avoir mûri quelques solutions pour découvrir d’autres pays à moindres frais, il reprend la route en mars 1876, pour se rendre en Autriche. Le périple envisagé tourne court : à Vienne en avril, il est dépouillé par un cocher puis arrêté pour vagabondage, est expulsé du pays et se voit contraint de regagner Charleville.
Aux environs de mai, il repart. Cette fois, en direction de Bruxelles. S’est-il fait racoler par les services d’une armée étrangère ? Toujours est-il qu’il se présente, au bureau de recrutement de l’armée coloniale néerlandaise, pour servir dans les colonies.
Muni d’un billet de train, il aboutit – après un contrôle à la garnison de Rotterdam – dans la caserne d’Harderwijk, le 18 mai, où il signe un engagement pour six ans. Rimbaud et les autres mercenaires, équipés, formés sont chargés de réprimer une révolte dans l’île de Sumatra. Le 10 juin, riches de leur prime (300 florins au départ du bateau, trois cents florins à l'arrivée à destination[28]), ils sont transportés à Den Helder, pour embarquer à bord du Prins van Oranje, direction Java, dans ce qui était alors les Indes néerlandaises (et aujourd'hui l'Indonésie). Après une première escale à Southampton et le contournement de Gibraltar, le voyage connaît quelques désertions lors d’escales ou passages près des côtes : Naples, Port-Saïd, traversée du canal de Suez, Suez, Aden et Padang[29]. Le 23 juillet, le vapeur accoste à Batavia (aujourd'hui Jakarta). Une semaine après, les engagés reprennent la mer jusqu’à Semarang dans le centre de Java pour être acheminés en train à la gare de Tuntang, et de là à pied jusqu’à la caserne de Salatiga.
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