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Cote | Localisation | Statut |
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T REM | Récits de vie Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0877754577 |
Auteur | Pierre-Jean Remy |
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Titre | La Chine : Journal de Pékin (1963-2008) / Pierre-Jean Remy. |
Editeur | Paris : Odile Jacob, 2008. |
Description | 846 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Support | Livre |
Médias
Jean-Pierre Angremy (1937 – 2010), connu principalement en littérature sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy[1] (ou parfois fautivement Pierre-Jean Rémy[4]), est un diplomate, administrateur et écrivain français, membre de l’Académie française. Il a également publié sous d’autres pseudonymes : Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety.
Jean-Pierre Angremy, qui sera connu plus tard sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy, voit le jour le 21 mars 1937, à Angoulême. Il est issu d'une famille dont les origines sont auvergnates du côté paternel et belges du côté maternel.
Il est élève au lycée Condorcet à Paris. Après son baccalauréat, il est élève à l'Institut d'études politiques de Paris. Il étudie également le droit, l'économie, la sociologie à l'université. Il devient assistant d’Herbert Marcuse à l’Université de Brandeis, près de Boston. Il est ensuite élève à l'ENA (1961-1963).
Diplomate, il est successivement en poste à Hong Kong (1961-1964), à Pékin (1964-1966), à Londres (1966-1971 et 1975-1979), à Florence (1985-1987) et à Paris où il est nommé ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de l'UNESCO de 1990 à 1994.
En alternance avec sa carrière diplomatique, il occupe différents postes dans la haute fonction publique : directeur-adjoint de l'ORTF (1971-1975), directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la culture (1979-1981) et directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère des affaires étrangères (1987-1990).
Il est ensuite directeur de l'Académie de France à Rome ou Villa Médicis, de 1994 à 1997, puis président de la Bibliothèque nationale de France de janvier 1997 à mars 2002.
Auteur de 65 livres, il reçoit le prix Renaudot en 1971 pour Le Sac du palais d'été, le Prix de la Nouvelle de l'Académie française en 1984 pour Orient Express II, le Grand prix du roman de l'Académie française en 1986 pour Une ville immortelle, le prix Max-Jacob en 1998 pour Le Retour d’Hélène.
Il est élu à l'Académie française, le , au fauteuil 40, succédant à Georges Dumézil, mort le . Il prononce le discours de réception sous la Coupole de François Cheng, Assia Djebar et Dominique Fernandez. Son éloge posthume est prononcé sous la Coupole le 12 février 2015 par son successeur au fauteuil 40, Xavier Darcos.
Nombre de ses œuvres romanesques sont inspirées par les lieux dans lesquels il a vécu et traduisent également sa passion pour l'art lyrique, qui s'exprime aussi par sa contribution à de nombreuses revues spécialisées en tant que chroniqueur. Cette passion lui vaut également, en 1981, d'être chargé de l'élaboration du premier projet de création d'un nouvel opéra à Paris. À la tête de la Villa Médicis à Rome, il instaure un festival de récitals intitulé « Le Voci dei Medici ». Comme président de la Bibliothèque nationale de France, qui vient alors d'inaugurer ses nouveaux locaux (site François-Mitterrand), il crée de nouveau une série de récitals consacrés cette fois à la mélodie française, qui durera cinq ans, et sera supprimée par son successeur. Il est à la tête du Centre international de la Mélodie Française/Académie Francis-Poulenc de Tours depuis un an lorsqu’il meurt.
Comment voyageait-on par terre et par mer au Moyen Age ? Comment les malades étaient-ils soignés dans les hôpitaux ? Comment s'effectuait la mobilisation d'une armée et sa marche en campagne ? Comment se déroulait un mariage royal ? Comment les magiciennes préparaient-elles philtres et poisons ? Plus encore que dans les deux volumes précédents, l'histoire des mœurs et l'histoire des princes sont intimement mêlées dans ce troisième volume des Rois Maudits. D'un règne, celui de Louis X Hutin, dont généralement on ne fait guère [...] état parce qu'il ne dura que dix»huit mois, mais dont les conséquences devaient être capitales pour la monarchie française, Les Poisons de la Couronne ressuscitent, et presque jour par jour, les conflits, les intrigues, les haines et les crimes. L'auteur a en quelque sorte retissé les fils des destins : destin malheureux de la belle Clémence de Hongrie arrivée en France pour y être reine et qui bientôt y restera veuve; destins contrariés du jeune Lombard Guccio Baglioni et de Marie de Cressay, dont les amours se heurtent aux interdits sociaux; destins violents de la comtesse Mahaut d'Artois et de son neveu Robert opposés par une ayant en quelques inexpiable rivalité; destin tragique de Louis X qui, mois compromis l'œuvre du Roi de fer, le rejoint bientôt au tombeau. Lorsqu'il meurt empoisonné, en juin 1316, c'est la première fois depuis plus de trois siècles qu'un roi de France décède sans laisser un héritier mâle.