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Cote | Localisation | Statut |
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4.8 WIL | Au fil du son Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 16405069499 |
Auteur | Will.I.am [arrangeur] [interprète] |
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Titre | Willpower / Will.I.Am, arr., chant. |
Editeur | Paris : distrib. Universal Music, 2013. |
Description | 1 disque compact + 1 livret : ill. ; 12 cm |
Langue | Anglais. |
Indice | 4.8 |
Centre d'intérêts | Musiques électroniques |
Autres auteurs | Eva Simons [interprète] Britney Spears (1981-....) [interprète] |
Médias
William est un nom propre qui peut désigner :
William est un prénom masculin britannique, issu de la variante normande du nom d'origine germanique Wilhelm (will, volonté et helm, casque), passée en anglais avec la conquête normande de l'Angleterre et qui correspond au français Guillaume et à l'occitan Guilhem.
La phonétique du prénom William s'explique principalement par deux règles. D'une part, le normand septentrional conserve le W germanique initial (comme le picard, le champenois, le bas-lorrain, le wallon et le bourguignon), d'autre part, le second élément -iam résulte de la triphtongaison du germanique helm en [eaʷ] ou selon la notation des romanistes en ẹáu. Ensuite, les deux parties de la triphtongue ẹ- et -áu se sont mises à évoluer indépendamment à partir du XIIe siècle. De manière populaire [eaʷ] / ẹáu est devenu [iaʷ] / iáu > yáu > yọ́ (de l'iau « de l'eau ») dès le moyen français, et de manière savante ọ́ selon le schéma ẹáu > e̥áu > œọ́ > ọ́ (de l'eau)[1]. Cette évolution a eu lieu un peu plus tôt en Normandie que dans le reste de la France, comme en témoignent différentes traces dans l'anthroponymie normande pour les noms germaniques en -helm, restés comme noms de famille : Williaume (du Nord à la Seine-Maritime, centré sur la Seine-Maritime, la Somme et l'Oise) ; Jussiaume, Gossiaume, Goussiaume < Gauzhelm / Gozhelm (cf. Raginaldus Jociaume 1247 [2] à Sérigny), Alliaume < Adalhelm (cf. Robertus Aliaume alias Robertus Alaume 1247 à Saint-Vincent-du-Boulay)[3]; Aliauma le Marais 1420 au bailliage de Caux[4]; Ansiaume < Anshelm (cf. Ansiaume le Dagre 1247 à Sérigny)[5]. Cependant, dans le second élément de Williame, c'est-à-dire -iame, -ia- découle d'une réduction (monophtongaison) localisée sur la seconde partie de la triphtongue, suivant le processus áu > āò > ā, que René Lepelley évoque à propos d'un autre fait : la réduction des diphtongues de coalescence dans le Val de Saire[6]. Une telle évolution a eu lieu à différentes reprises et en divers lieux : elle explique aussi bien les pluriels en -as du dialecte normand : vias < viaux « veaux », morcias < morciaux « morceaux » ; osias < osiaux « oiseaux », sas < saux « saules », essias < essiaux « esseaux, canaux d'écoulement », etc., que les formes monophtonguées picardes et haut-normandes, genre Wattier = Gautier (cf. Vatierville, Seine-Maritime; Vasterival à Varengeville-sur-Mer, Seine-Maritime). À noter que dans Willame, Guillame, utilisées par exemple par l'écrivain normand Wace, la graphie -ill- vaut i + l mouillé, tout comme -illi- : Willame et Williame sont phonétiquement identiques.
On fête les William les 10 janvier comme Guillaume de Bourges[7] ou 15 mars comme William Hart[8].
William est aussi un nom de famille.