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Fruit des amours d'un dieu et d'une mortelle, Circé la nymphe grandit parmi les divinités de l'Olympe. Mais son caractère étonne. Détonne. On la dit sorcière, parce qu'elle aime changer les choses. Plus humaine que céleste, parce qu'elle est sensible. En l'exilant sur une île déserte, comme le fut jadis Prométhée pour avoir trop aimé les hommes, ses pairs ne lui ont-ils pas plutôt rendu service ? Là, l'immortelle peut choisir qui elle est.
Demi-déesse, certes, mais femme avant tout. Puissante, libre, amoureuse...
Madeline Miller naît le 24 juillet 1978 à Boston, dans le Massachusetts, aux États-Unis[1]. Sa mère est libraire et institutrice[1]. Madeline Miller grandit à New York et Philadelphie[2]. Elle étudie le latin et le grec dans l'enseignement secondaire et obtient un Bachelor of arts (équivalent d'une licence) puis un Master of arts (équivalent d'un master) en latin et en grec ancien au Brown College[1]. Elle enseigne ensuite le latin dans l'enseignement secondaire[1].
Miller commence à s'intéresser à l'écriture par l'intermédiaire du théâtre : à l'université, elle met en scène Troïlus et Cressida de Shakespeare, une pièce inspirée de la mythologie grecque, située dans le contexte de la guerre de Troie et où le personnage d'Achille joue un petit rôle. Cela lui donne envie de donner vie au personnage d'Achille et à l'univers des épopées homériques par l'intermédiaire d'un roman[1]. Fascinée par l'épisode de la mort de Patrocle et du chagrin d'Achille dans l'Iliade, elle s'intéresse à Patrocle, personnage secondaire de l'épopée : elle se propose alors d'imaginer qui est Patrocle et pourquoi Achille réagit ainsi à sa mort[3]. Elle conçoit alors le projet d'un roman consacré à la relation amoureuse entre Achille et Patrocle. Le projet met dix ans à se concrétiser[1].
En 2011, Miller publie son premier roman, Le Chant d'Achille (The Song of Achilles). Le roman reçoit un accueil varié de la part des critiques : enthousiaste dans le Guardian[4], bon dans l'Independent[5], convenable dans le Telegraph[6], mitigé dans le New York Times (où le roman est chroniqué par Daniel Mendelsohn)[7]. Le Chant d'Achille remporte le Orange Prize for Fiction au Royaume-Uni l'année suivante[2].