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Jeanne-A Debats, née le 29 août 1965 à Vic-Fezensac, est une romancière de science-fiction française^[1].

Bien qu'elle ait grandi en région parisienne, où elle a fait ses premières armes de professeur et d’écrivain, Jeanne-A Debats est originaire d'Aquitaine dont elle conserve des traces culturelles profondes (Cendres in Dieu reconnaîtra les siens, Rivière Blanche; Paso Doble in La Vieille Anglaise et autres récits, Folio SF). Si elle quitte l’Île-de-France en 2003, elle y retourne en 2010 où depuis, elle enseigne en collège les langues anciennes, auxquelles elle rend souvent hommage dans ses écrits (May-Day, éditions Argemmios; Le Miroir d’Électre, éditions Mnémos).

Elle fut propulsée sur la scène SF en 2008 par son roman court La Vieille Anglaise et le Continent ^[2] qui lui permettra de recevoir quatre des prix majeurs de la science-fiction, cette année-là. Depuis, elle enchaîne les parutions tant en littérature adulte que jeunesse, réalisant notamment des anthologies et des articles de fond sur son genre de prédilection : la science-fiction ^[3].

Elle a assumé de 2013 à 2015 les fonctions de co-présidente du SELF (Syndicat des écrivains de langue française) aux côtés de Christian Vilà en suppléance de Sara Doke, présidente d'honneur.

En 2016, elle succède à l'écrivain Ugo Bellagamba au poste de déléguée artistique des Utopiales^[4].

Du côté des sources^[5], elle se réclame volontiers de Robert A. Heinlein, Arthur C. Clarke, Theodore Sturgeon, John Varley, Jules Verne, Jacques Sternberg, Raymond Queneau,Robert Merle et Ayerdhal^[6].