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Le « Club des Divorcés » est un petit bar à Ginza géré par Yukô, jeune femme de 25 ans divorcée. Elle devient la « mama » du bar après son divorce afin de subvenir aux besoins de sa petite fille de trois ans. Difficile de tenir bon en tant qu'hôtesse, patronne et femme divorcée au milieu du Japon des années 70.
Alors qu'il suit les cours de l'université d'art de Musashino(武蔵野美術大学, Musashino bijutsu daigaku?, préfecture de Tōkyō), section design, il est en même temps illustrateur de publicités pour l'agence de communication Senkōsha (宣弘社?). Diplômé en 1964, il débute dans le manga en 1967 avec la nouvelle Kawaiko Sayuri-chan no daraku(カワイコ小百合ちゃんの堕落?) parue dans le mensuel Town(月刊タウン, Gekkan Tauno?)[1]. Puis en 1968, il fait équipe avec Yū Aku, un ancien collègue de Senkōsha qui deviendra écrivain, et tous deux signent le feuilleton Parada dans le Heibon Punch(平凡パンチ, Heibon Panchi?)[1].
Par la suite, il forge son style en associant l'image de la femme des ukiyo-e du peintre Yumeji Takehisa et le gekiga, et fournit – avec près de quatre cents pages par mois – une œuvre abondante. Il parait ainsi à la fois dans les Young Comic, Weekly Playboy, Weekly Manga Action et Big Comic. C'est avec Dōsei jidai(同棲時代, Lorsque nous vivions ensemble?) paru à partir de 1972 qu'il connait le succès[1]. Outre Yū Aku, il travaillera notamment avec Ikki Kajiwara, Kajiyama Toshiyuki, Kazuo Koike, Teruhiko Kuze, Hisao Maki, Hideo Okazaki, Kōichi Saitō, Natsuo Sekikawa, Norifumi Suzuki, Shūji Terayama, Masako Togawa et Masao Yajima.
Kazuo Kamimura meurt à 45 ans des suites d'un cancer du pharynx le 11 janvier 1986[1]. Shurayuki-hime(修羅雪姫, Lady Snowblood?), écrit avec Kazuo Koike de 1972 à 1974, lui apporte une réputation internationale posthume à partir de 2003, Quentin Tarantino avouant qu'il s'était fortement inspirée de son adaptation cinématographique pour Kill Bill. Ses œuvres sont éditées en France à partir de 2007, dans la collection Sensei de Kana et par Asuka.
Il est surnommé le « peintre de l'ère Shōwa » (昭和の絵師, Shōwa no eshi?)[1].
Le « Club des Divorcés » est un petit bar à Ginza géré par Yukô, jeune femme de 25 ans divorcée. Elle devient la « mama » du bar après son divorce afin de subvenir aux besoins de sa petite fille de trois ans. Difficile de tenir bon en tant qu'hôtesse, patronne et femme divorcée au milieu du Japon des années 70.