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Cote | Localisation | Statut |
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R BEI | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1159194577 |
Auteur | Frédéric Beigbeder [auteur] |
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Titre | Une vie sans fin / Frédéric Beigbeder. |
Editeur | Paris : Grasset, 2018. |
Description | 347 p. : jaquette ill. en coul. ; 22 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
« La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde – davantage si vous lisez lentement. L’humanité est décimée dans l’indifférence générale. Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c’est un processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j’ai franchi le cap du demi-siècle, j’y pense toutes les minutes. Ce livre raconte comment je [...] m’y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans réagir. »
Médias
Frédéric Beigbeder, né le à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, critique littéraire et réalisateur français. Il est le créateur du prix de Flore, dont il préside le jury. Il est également directeur de la rédaction du magazine Lui.
Il a obtenu en 2003 le prix Interallié pour Windows on the World et en 2009, le prix Renaudot pour son livre Un roman français.
Frédéric Beigbeder naît le à Neuilly-sur-Seine. dans une famille d'origine béarnaise. Sa mère, Christine de Chasteigner de La Rocheposay, est traductrice (elle traduit entre autres les romans de Barbara Cartland) et son père, Jean-Michel Beigbeder, est recruteur (« chasseur de têtes »).
Ses parents divorcent en 1970. Avec son frère Charles, il vivra entre les deux foyers, essentiellement chez leur mère qui se remarie en 1974 avec le baron Pierre Richard de Soultrait.
Son frère, Charles, est un homme d’affaires et homme politique, fondateur notamment de la société de courtage en ligne Selftrade, du fournisseur d'électricité Poweo[1] et de la société financière Audacia.
Il effectue sa scolarité aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand à Paris. Diplômé de Sciences Po Paris (section service public en 1987), il achève ses études par un DESS en marketing – publicité au Celsa. À Sciences Po, il fonde le Caca’s Club, acronyme du Club des analphabètes cons mais attachants, où il fréquente notamment Jean-François Copé et Édouard Baer. Grâce à ce club, il est repéré par Thierry Ardisson, qui l'invite régulièrement dans ses émissions de télévision[1].
En 1990, âgé de vingt-cinq ans, il publie son premier roman, Mémoires d'un jeune homme dérangé aux éditions de la Table ronde[1].
Il épouse le 17 mai 1991 Diane de Mac Mahon, dont il divorcera en mars 1996 sans postérité.
Il a ensuite en 1999 une fille, Chloé, de son union avec Delphine Valette.
Il épouse en secondes noces le 17 juin 2003 Amélie Labrande, dont il divorcera également, sans postérité.
Le 12 avril 2014, aux Bahamas, il épouse en troisièmes noces le mannequin Lara Micheli.
En 1990, âgé de vingt-cinq ans, il publie son premier roman, Mémoires d'un jeune homme dérangé aux éditions de la Table ronde[1].
En 1994, paraît son deuxième roman, Vacances dans le coma puis, en 1997, L'amour dure trois ans, qui clôt la trilogie de Marc Marronnier. Suit un recueil de nouvelles chez Gallimard en 1999, Nouvelles sous ecstasy.
En 2000, Frédéric Beigbeder est licencié pour faute grave de chez Young & Rubicam[3], peu après la parution de son roman satirique 99 francs (depuis intitulé 14,99 €), roman qui épingle les travers de la publicité.
Son roman Windows on the World, qui se déroule dans les tours jumelles du World Trade Center durant les attentats du 11 septembre 2001, reçoit le prix Interallié en 2003, et sa traduction anglaise (par Frank Wynne) est récompensée de l'Independent Foreign Fiction Award en 2005[4].
En 2005, il publie L'Égoïste romantique. En novembre de cette même année, il est, avec Alain Decaux, Mohamed Kacimi, Richard Millet, Daniel Rondeau et Jean-Pierre Thiollet, l'un des participants du Salon du livre de Beyrouth.
En 2007, il publie Au secours pardon (suite des aventures d'Octave, le héros de 99 francs).
Le à Paris, Frédéric Beigbeder et un ami, l'écrivain Simon Liberati, sont surpris, penchés sur le capot d'une voiture, par une patrouille de police peu après 3 heures du matin dans le VIIIe arrondissement de Paris. Dans les poches de l'écrivain, la police trouve deux sachets contenant l'équivalent de 2,6 grammes de cocaïne[5]. Ils sont relâchés le surlendemain[6]. Cet épisode est à l'origine d'une polémique impliquant le procureur de la République de Paris : Jean-Claude Marin est, en effet, placé « en détention non provisoire » au chapitre 27 de Un roman français de Frédéric Beigbeder, paru le 18 août 2009 chez Grasset. Invoquant la peur des conséquences judiciaires, l'éditeur demande à l'écrivain de retirer certains passages du livre[7],[8].
Il a été le scénariste de la série de BD Rester normal, illustré par Philippe Bertrand et édité aux éditions Dargaud. Cette bande-dessinée est une satire de la jet-set internationale et de ses travers. Deux albums existent : Rester normal, publié en 2002 et Rester normal à Saint Tropez, publié en 2004.[réf. nécessaire]
Frédéric Beigbeder a publié plusieurs essais. En 2001, Frédéric Beigbeder commente dans Dernier inventaire avant liquidation les 50 premières œuvres littéraires d’un classement établi par Le Monde et la FNAC. Il y rassemble des chroniques critiques sur les grands classiques tels que L’Etranger d'Albert Camus ainsi que sur des poésies et des BD. En 2005, Je crois, moi non plus est publié en Livre de poche. Il s’agit d’un dialogue courant sur trois années entre Monseigneur Jean-Michel Di Falco, évêque de Gap, ex-porte-parole des évêques de France et Frédéric Beigbeder sur la religion catholique.
Les Éditions Léo Scheer ont notamment lancé une nouvelle collection intitulée "Écrivains d’aujourd’hui" en 2007. Le premier des titres est consacré à Frédéric Beigbeder et contient un long entretien entre l’auteur et Angie David concernant son parcours et ses œuvres littéraires.
La même année, parait 99 francs Le manuel d'utilisation de la société d'hyperconsommation, un livre destiné à accompagner la sortie du film 99 francs et contenant notamment des témoignages inédits, non présents dans le roman.
En 2011, paraît Premier bilan après l’Apocalypse, suite de Dernier inventaire avant liquidation. Cette fois l’auteur y commente ses 100 livres préférés du XXe siècle.
Le 16 septembre 2015, sort aux éditions Grasset Conversations d'un enfant du siècle, un recueil regroupant des entretiens de Frédéric Beigbeder effectués entre 1999 et 2014 avec des écrivains influents d'aujourd'hui et cela pour le compte de nombreux magazines (GQ, Lui, Le Figaro, etc), mais aussi des conversations fictives avec des écrivains morts.
En janvier 2003, Flammarion propose à l'écrivain de passer « de l'autre côté du miroir » et de devenir éditeur. Le premier roman qu'il choisit s'appelle Une fièvre impossible à négocier de Lola Lafon[9],[10], sur son engagement alter-mondialiste et sa participation à des Black Blocs. En trois ans, il publie environ vingt-cinq livres pour le compte de Flammarion, avant de quitter ses fonctions en 2006. Il a notamment édité les auteurs Pierre Mérot, Simon Liberati, Bénédicte Martin et Guillaume Dustan[11].
Frédéric Beigbeder qui a fondé le Prix de Flore en 1994, préside son jury depuis lors. Il a également créé le Prix Sade en 2001 avec Lionel Aracil, a siégé dans le jury du Prix Décembre (-2011), et depuis mars 2011 est membre du jury du Prix Renaudot[12]. En 2011, il est membre du jury du prix Françoise-Sagan[13]. À partir de 2011, il est également membre du jury du prix Saint-Germain[14] dont il a démissionné en 2013 et du prix Fitzgerald[15].
Il devient en 1990 concepteur-rédacteur dans l'agence de publicité CLM/BBDO[16], TBWA, et surtout plus de cinq ans chez Young & Rubicam[17], tout en étant critique littéraire ou chroniqueur nocturne dans les magazines Elle, Paris Match, Voici ou encore VSD, tout en « embrassant parallèlement une carrière d’écrivain, de critique littéraire et de chroniqueur nocturne »[18].
II en ressortira quelque peu écœuré et ne manquera pas d'exprimer son mépris pour le métier dans 99 francs (1997), son premier best-seller. Il se fait virer par l'agence publicitaire Young & Rubicam quelques jours après la publication du livre, chose qu'il convoitait déjà dans le roman : « J'écris ce livre pour me faire virer ».
99 francs a été adapté au cinéma par Jan Kounen, dans un film sorti le . L'écrivain, qui a participé activement à l'écriture du film et au tournage, y joue également un petit rôle[19].
En 2012, Il réalise son premier film L'amour dure trois ans[20] qui réunit 750 000 entrées où il met en scène Gaspard Proust, Frédérique Bel, Jonathan Lambert et Louise Bourgoin.
En 2015, il commence le tournage de L'Idéal, adaptation de son roman, Au secours pardon. Se positionnant comme une suite de 99 francs, le film met en scène l'ancien concepteur-rédacteur Octave Parango de 99 francs reconverti dans le « model scouting » à Moscou. On y retrouve notamment Gaspard Proust, Audrey Fleurot et Jonathan Lambert dans les rôles principaux[21].
En 2016, il est président du jury au Festival du cinéma russe à Honfleur.
En 1996, il crée la revue littéraire NRV avec Arnaud Viviant et Florent Massot. En 2003, il crée avec Stéphane Million la revue littéraire Bordel. Il a par ailleurs été chroniqueur à Lire et intervieweur pour GQ.
En 2012, il succède à François Nourissier au Feuilleton littéraire du Figaro Magazine.
En 2013, Frédéric Beigbeder prend la direction de la rédaction du magazine Lui, qu'il relance le 4 septembre.
Entre septembre 2005 et mai 2007, il intervient comme chroniqueur dans Le Grand Journal, présenté par Michel Denisot. Frédéric Beigbeder a également été animateur de l'émission hebdomadaire de critique littéraire et cinématographique Le Cercle de 2007 à décembre 2015 sur Canal+ Cinéma[22].
À compter du 25 août 2016, Frédéric Beigbeder intervient pour un billet d'humeur hebdomadaire dans la matinale de Patrick Cohen sur France Inter, ainsi que pour une chronique décalée à un autre moment dans la semaine, toujours sur France Inter.
En 2016, Il participe à l'émission Les Recettes Pompettes présentée par Monsieur Poulpe.
En 2013, il est signataire du « manifeste des 343 salauds » paru dans le mensuel Causeur, qui défend le droit d'aller « aux putes », s'opposant ainsi à la proposition de loi pour la pénalisation des clients de la prostitution.[23].
En janvier 2014, le site de l'association de critique des médias Acrimed publie un article critiquant le magazine Lui dont il est le directeur de publication depuis 2013 ; lui reprochant notamment son anti-féminisme « branché »[24].
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