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Cote | Localisation | Statut |
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B HOM | Récits de vie Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1221824577 |
Auteur | Jean-Luc Hees [auteur] |
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Titre | Ces psychopathes qui nous gouvernent / Jean-Luc Hees. |
Editeur | Paris : Plon, 2018. |
Description | 321 p. ; 23 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Voir aussi | Sujet : Biographie ![]()
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" Ils sont psychopathes, sociopathes, névropathes... Ils règnent sur les pays du Caucase ou d'Amérique latine, sur la Corée du Nord ou les Philippines. Ils régissent de façon extravagante la vie de la Maison Blanche ou du Kremlin. Ils violentent et massacrent leur propre peuple comme en Syrie. Ils discréditent leur fonction par leur comportement comme en Thaïlande, tourmentent leurs opposants comme aux Maldives. Ce sont les princes du dérèglement, du narcissisme, de l'aberration et parfois de la cruauté. Certains sont catalogués [...] par l'ONU comme "criminels de guerre", ou encore sont accusés de "génocide". Le monde les regarde oeuvrer, souvent sans réagir. Tous n'ont pas commis les mêmes atrocités. Mais tous ces personnages affichent certaines caractéristiques troublantes et présentent un risque pour la planète : Bachar el-Assad, avec un demi-million de morts sur la conscience, peut mettre le Proche-Orient à feu et à sang...
Médias
Jean-Luc Fernand Hees, né à Évreux le , est un journaliste et animateur de radio français. Il est, de 2009 à 2014, président du groupe Radio France.
Après des débuts en 1972 à l’ORTF, il est correspondant de France Inter à Washington dans les années 1980. À son retour en France, il présente le journal de 13h00 de France Inter en direct et en public, et le magazine Synergie de 1990 à 1999[1] .
Il est nommé directeur de France Inter en 1999 par le PDG de Radio-France Jean-Marie Cavada. En 2003, il supprime brutalement de la matinale de France Inter la chronique scientifique Odyssée du médecin et romancier Martin Winckler, à la suite de pressions de l'industrie pharmaceutique[2]. En tant que directeur de France Inter, Jean-Luc Hees a mis (ou remis) à l’antenne Pascale Clark, Frédéric Bonnaud, Stéphane Bern, Gérard Lefort, Philippe Val et Michel Polac[3]. En 2004, à l’arrivée de Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France, il est remplacé par Gilles Schneider.
En 2006, Jean-Luc Hees revient à l'antenne sur Radio Classique. En 2007, il est chargé sur cette antenne de l'émission culturelle Hees bien raisonnable de 18 à 20 heures. À la rentrée 2008, il est à la tranche matinale de 8 à 10 heures. En 2008, il tient une chronique dans Charlie Hebdo sur la campagne présidentielle américaine.
Nommé président de Radio France[4] en mai 2009 par Nicolas Sarkozy (Conseil des ministres du 6 mai 2009), Jean-Luc Hees succède à Jean-Paul Cluzel à compter du 12 mai 2009. Le , le CSA nomme Mathieu Gallet PDG de Radio France pour lui succéder à compter du 8 mai 2014[5].
Contrairement à ses prédécesseurs et à son successeur qui sont nommés par le conseil supérieur de l'audiovisuel, sa nomination est une application de la loi organique du 5 mars 2009, qui prévoit la désignation en conseil des ministres des présidents de l'audiovisuel public[6].
Bien qu'ayant renoncé à l'antenne, Jean-Luc Hees, tout juste nommé à la tête de Radio-France, intervient le 15 mai 2009 à 8 h 57 dans l'émission « Le sept-dix » de France Inter avec Éric Delvaux, pour porter la contradiction à Edwy Plenel qui dénonçait avec une certaine « virulence »[7] ce qu'il appelait « un rapport clientéliste des médias à l'État », visant par ces propos la nomination de Hees à la tête de la radio par Nicolas Sarkozy, alors qu'auparavant les présidents de Radio-France étaient nommés par le CSA[8].
Edwy Plenel pointait ainsi du doigt la perte d'indépendance à ses yeux de la radio publique. Cette interruption directe des programmes par Jean-Luc Hees pour se défendre personnellement a été critiquée par de nombreux journalistes de France Inter.
Après le non-renouvellement, annoncé le 23 juin 2010, des contrats de Stéphane Guillon et Didier Porte[9], deux humoristes de la matinale de France Inter, assurant pourtant un pic d'audience de la station, il est au cœur, avec Philippe Val, directeur de France Inter d'une polémique l'accusant de collusion avec le président de la République, objet de nombreuses railleries de la part des deux humoristes. Cette éviction est largement commentée comme un limogeage politique sur le net et dans la presse[10],[11].
Le jeudi 1er juillet 2010, une manifestation de soutien aux deux humoristes, devant le siège de Radio-France, rassemble environ 2000 personnes (selon les syndicats, mais cinq cents compte tenu de l’espace exigu où elle se tenait) réclamant la démission des deux dirigeants[12].
Jean-Luc Hees est nommé chevalier de la Légion d'honneur en [13], et promu officier lors du Nouvel an 2010[14],[15].
Il a été marié à la journaliste, animatrice de télévision et de radio puis éditrice Muriel Hees[16][précision nécessaire]. En juillet 2009, il est photographié en compagnie de sa nouvelle épouse d'origine anglaise, Carol-Ann[17].