"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Ca existe depuis longtemps la mode ? Pourquoi les hommes n'ont-ils pas le droit de porter des robes ? La "haute couture", c'est pour les grands ? Pourquoi ne s'habille-t-on plus comme autrefois ? Comment naît une mode ? Découvrez les réponses à mille questions sur lu mode ainsi que des jeux et des conseils.
Née Sophie-Marie-Clarisse-Anne-Bernadette Turpin, fille de Jean Turpin et de Maud Wirtz-Daviau[1] (1920-2013, petite-fille de Ludwig Wirtz, né à Trèves, en Prusse en 1840 et naturalisé britannique), elle est divorcée de René de Menthon.
Elle a fondé en 1976 la société de télémarketing Multilignes Conseil, devenue plus tard Sophie de Menthon Conseil, puis rachetée par le groupe Teleperformance. Elle est aujourd'hui présidente de la Société de management des entreprises (SDME), un cabinet d'audit et de conseil aux entreprises qu'elle a créé en 2004[2].
Elle s'investit au sein du mouvement Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic), qu'elle préside depuis 1995. Elle a ainsi lancé la Fête des entreprises sous le slogan « J'aime ma boîte » qui a pour vocation de fédérer salariés et entrepreneurs le même jour, en partageant des moments de convivialité.
Également membre du comité éthique du Medef, elle en démissionne le 9 avril 2009[3], se sentant « en décalage » avec le mouvement patronal, et entendant marquer son « désaccord fondamental » avec la réflexion menée par Laurence Parisot sur l'encadrement des rémunérations des patrons.
Le 13 avril 2010, elle se déclare candidate à la présidence du Medef au micro d'Europe 1[4].
Elle considère que l'image des patrons s'est dégradée durant l'année 2009 (après la grande crise économique), considérant que l'amalgame est trop souvent fait entre grands patrons et chefs de petites et moyennes entreprises. Elle se déclare par ailleurs favorable à une fiscalité minimale de l'entreprise à l'échelle européenne.
Le 26 avril 2010, elle renonce à sa candidature[5].
Cependant, ce sont ses participations à des émissions de télévision et à l'émission de radio Grandes Gueules sur RMC qui semblent l'avoir fait davantage connaître du public. Elle intervient aussi régulièrement dans l'émission Good Morning Business de la radio BFM, et dans l'émission On ne va pas se mentir sur I-Télé.
En janvier 2013, le CSA a mis RMC en demeure pour des « propos injurieux, misogynes, attentatoires à la dignité de la personne et à connotation raciste »[7] tenus au cours d’une émission à laquelle participait, entre autres, Sophie de Menthon. À cette occasion, les chroniqueurs de l’émission devaient commenter l’indemnité reçue par Nafissatou Diallo à l’issue de l’affaire DSK. Les commentaires et propos de Franck Tanguy[8] et de Sophie de Menthon[9] avaient alors créé une polémique. Sophie de Menthon a ensuite déclaré : « je m’excuse sincèrement d’avoir pu blesser des femmes par ce raccourci qui a laissé penser que j’exprimais un point de vue méprisant aux antipodes des valeurs que je défends depuis 30 ans de militantisme en faveur de la place des femmes dans la société ». Le 12 février 2013, elle publie une tribune sur Atlantico[10] pour expliquer ce qu’elle a voulu dire par la phrase incriminée qui concernait le montant de l’indemnité : « c’est peut-être ce qui pouvait lui arriver de mieux ».
Lors de l'émission des Grandes gueules du 13 décembre 2011, Sophie de Menthon se déclare favorable au travail des enfants lorsque cela permet « de les éduquer, de les amener à quelque chose ». Elle explique avoir travaillé sur le sujet dans le cadre de son association Ethic, en partenariat avec l'UNICEF. Se réclamant « pragmatique », elle défend que dans certains pays, « c'est ça ou le ruisseau [pour] les mômes ». Et explique qu'en présence d'un « état de fait », cette solution est préférable dès lors qu'elle permet à l'enfant de nourrir sa famille ainsi que d'« être éduqué » et « d'apprendre un métier ».
Dans un droit de réponse à un article du site AgoraVox, elle rappellera que l'UNICEF n'est pas opposé au travail des enfants, « tant que ce travail ne nuit pas à leur santé, à leur bien-être et à condition aussi que cela ne les empêche pas d’aller à l’école et de profiter de leur enfance »[11].