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Cote | Localisation | Statut |
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R MUS | Lecture Confort Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1100924577 Identifiant: Large Vision |
Auteur | Guillaume Musso [auteur] |
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Titre | Central Park / Guillaume Musso. |
Mention d'édition | [Éd. en gros caractères]. |
Editeur | Le Mans : Libra Diffusio, 2015. |
Description | 381 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Catégorie | Roman adulte |
Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière, pourtant ils ne sont pas près de l’oublier. Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park. Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible ? Et pourtant... Un suspense magistral !
Médias
Guillaume Musso, né le à Antibes[1], est un écrivain français.
Guillaume Musso commence à écrire alors qu’il est étudiant. À l’âge de 19 ans, fasciné par les États-Unis, il séjourne quelques mois à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées[2].
En rentrant des États-Unis, il passe une licence de sciences économiques à l'Université de Nice, poursuit ses études à Montpellier et passe le CAPES de sciences économiques et sociales. De 1999 à 2003, il est professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian de Phalsbourg et formateur à l’IUFM de Lorraine. En septembre 2003, il intègre le Centre international de Valbonne où il enseignera au lycée les sciences économiques et Sociales pendant cinq ans.
En mai 2001 paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller en forme de jeu de piste débutant par le vol de La Joconde au musée du Louvre.
Après un grave accident de voiture[3], Guillaume Musso imagine en 2004 l’histoire d’un enfant revenu de la mort : Et après... ; le roman se vend à plus de deux millions d’exemplaires et est traduit dans une vingtaine de langues. Le film Et après tiré du roman sort sur les écrans le [4], sous la direction de Gilles Bourdos, avec John Malkovich, Romain Duris et Evangeline Lilly. Puis viennent Sauve-moi (2005), Seras-tu là (2006), Parce que je t’aime (2007) et Je reviens te chercher (2008), Que serais-je sans toi ? (2009), La Fille de papier (2010)[5], L'Appel de l'ange (2011), 7 ans après (2012), Demain (2013), Central Park (2014), L'instant présent (2015) et La Fille de Brooklyn (2016). Avec 1 753 500 exemplaires vendus en 2015 [6], Guillaume Musso est pour la cinquième année consécutive le romancier français le plus vendu. Ses livres sont traduits dans 40 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 25 millions d’exemplaires.
En octobre 2009, succédant à Philippe Claudel, Daniel Picouly, François Morel, Daniel Pennac et Éric-Emmanuel Schmitt, il est l’auteur de la « dictée d’ELA », donnant le coup d’envoi de la campagne annuelle « Mets tes baskets et bats la maladie » pour lutter contre les leucodystrophies[7].
En 2012, il est nommé chevalier de l'ordre des arts et lettres.
Il est le frère de Valentin Musso, auteur de romans policiers.
2004
2005
Si les livres de Guillaume Musso se vendent très bien[8], son œuvre ne fait pas l’unanimité chez les critiques littéraires.
Slate.fr estime que son succès « tient à la fois au style, à un univers bien établi et à la connivence que Musso sait créer avec ses lecteurs ». Les textes sont un mélange de roman sentimental et de polar, assortis d'une « dimension fantastique : les personnages de Musso sont confrontés au surnaturel – le plus souvent des voyages dans le temps » et comportent de nombreux flash-backs[9].
L’auteur bénéficie d’un avis positif de Michel Field, qui déclare beaucoup aimer cet auteur : « Il a un vrai univers, un véritable plaisir d’écriture qui nous entraîne dans une plongée dans l’espace-temps[10] ».
Le Parisien salue le don de cet auteur : « celui de jouer avec la course du temps, de démonter le destin comme un réveil. Et surtout d'organiser le suspense[11] ».
Le Figaro Magazine remarque la mécanique de ses romans « d’une implacable efficacité ». Le journaliste ajoute que « les personnages sont dotés d’une fragilité extrêmement touchante et d’une humanité qui nous ficelle viscéralement à eux. Chez Musso, l’émotion a des accents majeurs. Et c’est là son plus bel atout[12] ».
Anne Berthod de L’Express explique que « l’auteur a le bon goût de rester sobre dans le style » et qu’il a « l’art de construire son récit sentimental à la manière efficace des auteurs de polars[13] ».
Bernard Lehut de RTL liste les ingrédients qui font le succès de Musso : « De l’amour, du suspense et ce petit plus qui fait la différence, la pincée d’épices qui donne sa saveur particulière au roman de Guillaume Musso : l’irruption du surnaturel[14] ».
Thomas Mahler, du Point évoque « Une intrigue foisonnante (…), un concept original, une écriture très visuelle[15]. ».
Sur France Info, Bernard Thommasson déclare que « Guillaume Musso est le roi du suspense[16] ».
Depuis L'appel de l'ange, il a en effet opéré un virage dans son écriture, se tournant de plus en plus vers le polar ; ce que confirme Julie Malaure dans Le Point : « Guillaume Musso se met au thriller par un glissement habile depuis quelques livres[17] ». Dans Le Figaro, Cassandre Dupuis confirme ce tournant : « Guillaume Musso persiste et signe. Il est bien le maître du suspense. » [18].
Le Figaro évoque également la « recette bien rodée » de cet auteur : « le style est visuel, les chapitres courts, et les dialogues nombreux ». Malgré quelques critiques (son côté « fleur-bleue » et ses trop nombreux rebondissements, comme dans La Fille de papier, par exemple), le journal juge favorablement la plupart des œuvres de Musso, dont il loue l’humour, les intrigues bien ficelées et la qualité des chutes[19]. François Busnel le décrit comme un « auteur marketing[20] », même s’il reconnaît avoir « de la sympathie pour Guillaume Musso et de l’estime pour ses romans » dont il trouve la lecture « plaisante », mais sur lequel il avoue ne pas pouvoir dire grand-chose[21].
Mais Guillaume Musso connaît également de sérieux détracteurs. Claire Devarrieux, dans Libération, note que Que serais-je sans toi ? souffre de « quelques indigences d’écriture que les âmes non averties confondent avec l’intensité », mais que l’intrigue parvient à gommer[22]. La Fille de papier fait l’objet d’un article beaucoup plus ironique dans le même journal, signé par Édouard Launet : « On a en effet raillé Musso pour l’apparente pauvreté, pour ne pas dire l’indigence, de ses intrigues et de son écriture. C’était négliger le fait que ce romancier (...) a amené à la lecture des gens qui avaient presque définitivement vendu leur âme aux écrans[23] ». Nelly Kaprièlian dans Les Inrockuptibles explique que son seul talent reste le recyclage : « Il sait parfaitement comment donner une impression de déjà-vu — car on l’aura compris, ce type de best-seller n’est jamais novateur[24] ». Plus mesuré, le magazine Lire qualifie son univers de « plutôt prenant, quoique pétri de clichés et de bons sentiments[25] ». Le Nouvel Observateur, dans sa critique de Que serais-je sans toi ?, tente un parallèle : « Comparé à Marc Levy, c’est quasiment du Victor Hugo (même si, comparé à Hugo, c'est bien du Levy) ». L'hebdomadaire parle d'un livre « très bien fabriqué » avec un « minimum de rythme, une intrigue policière piquée à Arsène Lupin, l’ambiance guimauve d'une série télé produite par TF1 » bien que « tartiné d’interminables dialogues sur la vérité de la passion[26] ».