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Morris Lessmore aimait les mots. Les histoires. Les livres. Mais quelle histoire ne connaît un jour ou l'autre des bouleversements ? Un jour, tout, dans la vie de Morris Lessmore, y compris sa propre histoire, disparaît, dispersé par une tornade. Il erre alors, sans but, jusqu'au jour où il rencontre des livres qui vont devenir ses amis. Il prend soin d'eux, et en retour les livres prennent soin de lui et le guérissent.
Membre de l’Union britannique des fascistes (British union of fascists – BUF) durant l'entre-deux-guerres, il s'expatrie en Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale, il commence à enregistrer des émissions radiophoniques pro-nazies, qui débutent invariablement par « Germany calling, Germany calling ». Le sobriquet Lord Haw-Haw, attribué à l'origine à d'autres speakers de la radio allemande, en arrive à désigner exclusivement William Joyce, alors que ce dernier est rapidement devenu le principal propagandiste nazi anglophone.
Il est accusé de haute trahison au détriment d'un pays dont il n'était pas ressortissant bien qu'y ayant passé presque toute sa vie. Né d'un père nord-irlandais sur le sol des États-Unis, William Joyce possédait en effet la citoyenneté américaine. Il avait par ailleurs été naturalisé allemand pendant la guerre.
Du fait de ses origines, il avait cependant pu obtenir pendant les années 1930 un passeport britannique, qu'il avait utilisé pour assister au congrès de Nuremberg. Ce détail ainsi que des pièces à conviction fournies par la soprano Margery Booth permirent de le condamner pour trahison. Il fut arrêté le dans un bois entre Hambourg et la frontière danoise, trahi par son accent aristocratique alors qu'il parlait avec deux officiers britanniques venus ramasser du bois[1]. Il fut pendu le 3 janvier 1946 par le bourreauAlbert Pierrepoint à la prison de Wandsworth à Londres.
Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour [...] organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son autre , par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ?