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Cote | Localisation | Statut |
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ES MOI | Langues - Littérature Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1136164577 Identifiant: Pôle Langues-Littérature Identifiant: Magenta |
Auteur | Yann Moix [auteur] |
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Titre | Terreur / Yann Moix. |
Editeur | Paris : Grasset, 2017. |
Description | 254 p. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Indice | ES |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
« Ce livre, écrit au jour le jour pendant et après les attentats contre Charlie Hebdo et à l'Hypercacher, ne sort que deux ans après... : il fallait respecter le temps du deuil... "Penser" les attentats est une gageure... : le risque est soit de donner trop de sens à ce qui n'en a pas, soit de rater les étapes d'un processus plus complexe qu'il n'y paraît. Penser les attentats, c'est possiblement se tromper. Ce livre est un cheminement, ... , un questionnement sur la radicalité, la radicalisation, la jeunesse, l'islamisation, la [...] violence, le nihilisme. Autant de termes qu'on ressasse à longueur de journées sans jamais s'arrêter pour les creuser, les approfondir jusqu'à la nausée... »Y.M.
Médias
Yann Moix, né le à Nevers, est un écrivain et réalisateur français.
Il obtient le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996 puis le prix Renaudot pour Naissance en 2013. Son premier long-métrage, Podium, adapté de son propre roman, remporte un important succès en 2004. En 2015 et 2016, il est chroniqueur dans l'émission On n'est pas couché animée par Laurent Ruquier.
Fils d'un kinésithérapeute espagnol originaire de Catalogne[1] et d'une secrétaire française[2], Yann Moix fait ses études primaires, puis secondaires, à Orléans[3], où il obtient un baccalauréat scientifique[4]. Il poursuit ses études à l'École supérieure de commerce de Reims, et obtient son diplôme en 1992[5]. Il fait en parallèle des études de philosophie, à l'université de Reims[4]. Il est également diplômé de Sciences Po en 1995[6] : son mémoire, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney, est consacré à la ville de Vienne (Autriche).
Yann Moix est « découvert » en 1994 par Bernard-Henri Lévy[7], puis reconnu notamment par Philippe Sollers[8] et Pierre Assouline[9].
Son premier roman, Jubilations vers le ciel, reçoit le prix Goncourt du premier roman (1996)[10], le prix François-Mauriac[11] de l'Académie française et le prix Air-Inter Europe du premier roman[12]. Il s'agit du premier volet de la Trilogie de l'amour fou[13], dont font aussi partie Les cimetières sont des champs de fleurs (1997), qui a reçu la bourse de la Fondation Hachette, et Anissa Corto (2000).
Il collabore chaque semaine aux pages Culture du magazine Marianne de 1998 à 2002.
En 2007, il fait quelques apparitions dans l'émission C'est quoi ce Bordel ? de Laurent Baffie, où il présente des portraits du jour qu'il a écrits sur les invités.
Depuis 2008, chaque jeudi, Yann Moix tient le feuilleton (chronique) du Figaro littéraire[14].
Depuis novembre 2011, Yann Moix est membre du comité d'honneur de l'Institut d'études lévinassiennes[15].
Il est membre du Collège de 'Pataphysique[16], décoré le 1er phalle 139 de l'ordre de la Grande Gidouille.
De janvier 2011 à juillet 2012, il réalise chaque semaine une bande dessinée satirique dans Le Point.
Il fait également partie des chroniqueurs de l'émission On va s'gêner animée par Laurent Ruquier sur Europe 1[réf. nécessaire].
Chaque premier dimanche du mois, à 11 heures, Yann Moix anime un séminaire au cinéma Saint-Germain, à Saint-Germain-des-Prés, dans le cadre de la revue La Règle du jeu à laquelle il collabore depuis 1994. En 2011-2012, le séminaire était consacré à Kafka. En 2012-2013, à Francis Ponge. En 2013-2014, à Georges Bataille[17]. En 2014-2015, à Charles Péguy
À partir de 2011, il fait partie du jury du prix Saint-Germain[18]. Il soutient la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle française de 2012[19].
Il reçoit le prix Renaudot en 2013, en étant élu dès le premier tour[20].
De à , il participe à L'Émission pour tous sur France 2[21].
En 2014, il intègre l'émission de radio Les Grosses Têtes, suivant ainsi Laurent Ruquier à RTL.
Depuis juin 2014, il participe au Duel d'Olivier Galzi, confronté à François Reynaert, sur I-Télé, chaque mardi, en direct, à 23 h 30.
Le 8 janvier 2015, à la suite de l'attentat islamiste contre Charlie Hebdo, il lance une pétition pour la panthéonisation de Wolinski, Cabu, Charb et les autres victimes de la tuerie.
À la rentrée 2015, il succède à Aymeric Caron comme polémiste dans l'émission On n'est pas couché, aux côtés de Léa Salamé sur France 2[22].
Jubilations vers le ciel raconte comment un écolier de douze ans, Nestor, foudroyé à l'école communale par la beauté d'une certaine Hélène, poursuit celle-ci de son amour éperdu jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans. Pour tenter de la séduire, il fera en sorte que, chaque jour de sa vie, Hélène soit étonnée par lui.
Les cimetières sont des champs de fleurs, sélectionné pour le prix Renaudot, est un roman beaucoup plus noir. À la suite de la mort accidentelle de ses enfants sur l'autoroute, un homme de quarante ans, Gilbert Dandieu, resté ce jour-là à la maison, fait vivre un calvaire à sa femme, survivante du drame, à qui il fait endosser la responsabilité de leur mort.
Anissa Corto, sélectionné pour le prix Goncourt, est un hommage proustien à la femme inaccessible. Le narrateur, dont le métier est d'endosser le costume de Donald Duck au Parc Disneyland, se fait croire pendant trois cents pages qu'il est en couple avec une Algérienne de son quartier de la Porte de Clignancourt, à Paris, quand cette dernière ignore jusqu'à son existence.
Moix passera ensuite à une Trilogie du monde moderne. Le premier roman de cette trilogie, Podium, sélectionné pour le prix Goncourt, narre les mésaventures d'un sosie de Claude François, Bernard Frédéric, pour qui la star est un nouveau Christ. Ce livre dénonce la célébrité facile et la perte d'identité.
Partouz, roman de Yann Moix le plus controversé, établit un lien entre les terroristes islamistes d'Al-Qaïda lors des attentats du 11 septembre 2001 et la peur du plaisir sexuel chez ces mêmes terroristes.
Panthéon, hymne à François Mitterrand, est également un ouvrage autobiographique dans lequel Yann Moix raconte son enfance maltraitée.
Son ouvrage Mort et vie d'Edith Stein pose entre autres la question des rapports entre judaïsme et christianisme.
En 2007, Moix a publié hors-commerce un hommage personnel au judaïsme intitulé Apprenti-juif, d'abord paru dans la revue La Règle du jeu, dirigée par Bernard-Henri Lévy. C'est déjà dans cette même revue que Moix avait publié ses premiers textes, consacrés à Gombrowicz, Fellini, Pasolini, ainsi que ses premiers pamphlets, dirigés notamment contre Alexandre Jardin, Marc-Édouard Nabe, Amélie Nothomb et Bernard Tapie.
À la mort de Michael Jackson, il écrit Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson, un essai qui affirme, entre autres, que Michael Jackson a vécu sa vie à l'envers.
En 2010, il publie La Meute[23], un essai sur la violence exercée mécaniquement, notamment via les réseaux sociaux, contre un seul. Il y étudie l'exemple de Roman Polanski.
Son roman, Naissance, reçoit le prix Renaudot[20] après avoir figuré sur les premières sélections des prix Goncourt, Renaudot, Médicis et Décembre[24]. Ouvrage de près de 1150 pages, celui-ci commence par la naissance de l'auteur, mais, en réalité, « manie et entremêle des récits et des types d'écriture multiples »[25].
Yann Moix a également publié en 2004 un recueil de poèmes, Transfusion, dont les thèmes récurrents sont le terrorisme, les femmes, le sexe et la mort.
Moix a en outre écrit des chansons, notamment pour Arielle Dombasle et Diane Tell.
Il a collaboré par ailleurs, régulièrement, à Transfuge, Elle, L'Express, L'Événement du jeudi, La Règle du Jeu, La Revue des deux mondes, Marianne, Voici, Bordel, Madame Figaro, Le Figaro magazine, Le Figaro, Paris Première, TF1, Europe 1, France Inter, Paris Match, VSD, et, une fois, à L'Infini de Philippe Sollers (en 1996).
Yann Moix a réalisé Podium, dans lequel on retrouve dans le rôle principal l'acteur belge Benoît Poelvoorde. Le film qui a rassemblé quatre millions de spectateurs, a été nommé cinq fois aux César en 2005 et a obtenu le prix Robert Enrico de la mise en scène (2004) et le trophée de la première œuvre française du Film français (2004).
Son deuxième film Cinéman, sorti en 2009, a été un échec sur le plan commercial et a reçu le Gérard du plus mauvais film[26].
Yann Moix a aussi joué pour Jean-Pierre Mocky[27].
Le travail de Yann Moix soulève des critiques très contrastées. Parmi les critiques favorables, François Busnel a écrit dans L'Express que Jubilations vers le ciel était « un des plus grands premiers romans du vingtième siècle ». Pour le magazine Lire, Mort et vie d'Edith Stein a « révolutionné un genre aussi suranné que l'hagiographie »[28]. Pour Le Figaro Magazine, Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson est un livre « zébré d'intuitions parfois réellement géniales »[29]. Quant à Panthéon, il a été élu par Paris Match parmi les dix romans (avec notamment Plateforme et les Bienveillantes) qui ont « donné une empreinte française au nouveau siècle »[30]. Mais Aurélien Ferenczi de Télérama le considère comme un « écrivain médiocre et mauvais cinéaste »[31], La Voix du Nord évoque un « écrivain qui parle beaucoup pour ne rien dire et manque cruellement de classe »[32] et Les Inrockuptibles ne voit en lui qu'un « arnaqueur » avec « ces articles vains, écrits en cinq minutes, mais qui paraissent déguisés en livres »[33]. Son film Cinéman est sans doute, à ce jour, son œuvre la plus critiquée par la presse[réf. nécessaire].
Naissance, a été qualifié de « roman époustouflant » par Patrick Grainville[34], de « livre hors-norme qui viole toutes les conventions romanesques » par Le Nouvel Observateur[35], de « roman monumental » « parfois drôle, souvent lourd » par Les Échos[36], et de « burlesque, excessif, polymorphe » par Le Temps[37]. Pour Joseph Macé-Scaron, dans Le Magazine littéraire, « un tel livre est nécessairement plus grand que son auteur »[38]. Pierre Assouline affirme qu'« on dira de Naissance que son auteur en fait trop, ce qui est vrai, mais n’est-ce pas le moins pour raconter la venue au monde d’un personnage qui est né sous le signe de l’excès, qui exagère, qui pousse à bout. »[39]
Dans Le Figaro du [40], Yann Moix s'indigne d'un tract des cinémas Utopia présentant le film Le Temps qu'il reste. Il reproche notamment à ce tract la formule « milices juives » qui, selon lui, « évacue Auschwitz d'un coup d'adjectif non seulement mal placé mais déplacé », ainsi que l'expression « lobotomisation sioniste ». Il compare l'auteur du tract à Robert Brasillach et avance que les gérants des cinémas Utopia ont « la haine des juifs » et seraient « le visage nouveau de l'antisémitisme contemporain »[41]. La revue La Règle du jeu (fondée en 1990 par Bernard-Henri Lévy) lui apporte son soutien[42]. Défendu par Patrick Klugman, Yann Moix, ainsi que Le Figaro, sont condamnés pour « délit d’injure envers particuliers »[43] le 19 octobre 2010[44].
Il crée la polémique le en publiant un extrait de son prochain livre La Meute dans La Règle du Jeu sous le titre « J’aime Polanski et je hais la Suisse »[45], en traitant la Suisse de « pute », de « Gestapoland » et de « pays inutile », « nul » et « fondamentalement antisémite », puis un jour plus tard dans le journal Le Matin ses citoyens de « mous salauds[46] ». En date du , le texte est retiré du site à la demande de l'auteur[47]. La presse francophone de Belgique[48] et de France[49] commence à relater l'information et l'ambassade de France en Suisse diffuse un communiqué de presse se désolidarisant de l'auteur en estimant à propos de l'ouvrage : « […] on peut à bon droit penser qu’il eût mieux valu qu’il ne parût point[50] ».
Le village des animaux est sous la neige. Un vieux loup famélique apparaît, un sac sur l'épaule. Il entre chez la poule, pour faire une "soupe au caillou" avec de l'eau chaude et un gros caillou. Le cochon, le canard, le cheval... tous les animaux sont curieux de savoir ce que veut ce loup et ils apportent chacun un légume pour agrémenter la soupe. Ils mangent, et le loup s'en va, son sac sur l'épaule... Ce livre singulier, adapté d'un conte populaire, surprend les enfants (dès 4 ans), intrigués par l'ambiguïté de ce grand loup ni [...] méchant, ni gentil. L'histoire s'interprète librement et les illustrations sont splendides. --Emmanuelle Figueras