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Cote | Localisation | Statut |
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155.4 MON | Famille - Santé Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1140974577 Identifiant: Pôle Famille-Santé Identifiant: Vert |
Auteur | Maria Montessori [auteur] |
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Titre | L'enfant dans la famille / Maria Montessori ; traduit de l'italien par Maria Grazzini. |
Mention d'édition | Nouvelle éd.. |
Editeur | Paris : Desclée de Brouwer, 2016. |
Description | 151 p. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Langue d'origine | Italien. |
Indice | 155.4 |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Autres auteurs | Maria Grazzini [traducteur] |
... Maria Montessori (1870-1952) s'est également intéressée aux premières relations de l'enfant dans sa famille. Une réalité très sensible aujourd'hui où bon nombre de parents ne savent plus se situer dans une juste relation avec leurs enfants, qui puisse concilier respect et autorité. Ce livre rassemble les textes inédits d'une série de conférences données en 1923 à Bruxelles sur ce thème. Maria Montessori propose à sa manière un guide à l'intention des parents et éducateurs, pour éviter toute incompréhension ou tentation [...] d'autoritarisme...
Médias
Maria Montessori, née le [1] à Chiaravalle près d'Ancône, dans les Marches (Italie), et morte le à Noordwijk aan Zee (Pays-Bas), est une femme médecin et une pédagogue italienne. Elle est mondialement connue pour la méthode pédagogique qui porte son nom, la pédagogie Montessori.
Maria Montessori est issue d'une famille bourgeoise. Son père est comptable dans la fonction publique. Bien qu'élevée avec des règles de discipline très strictes, sa mère, très proche d'elle, respecte sa liberté. En 1875, ses parents déménagent à Rome. Ils souhaitent pour elle une carrière d'enseignante.
En 1884, Maria éprouve un très grand intérêt pour les mathématiques et la cuisine. Ceci entraîne les premières difficultés avec son père. Elle intègre alors une école technique pour garçons, y découvre la biologie et décide de devenir médecin. En 1890, elle parvient à s'inscrire à l'université, en sciences naturelles, puis malgré d'immenses difficultés, en 1892, une fois sa licence obtenue, elle réussit à intégrer la faculté de médecine (normalement réservée aux hommes) et à décrocher une bourse. La discorde avec son père s'amplifie, et il décide de se désintéresser de ce qu'elle fait. De nombreuses personnes de son entourage, tant familial qu'universitaire, la critiquent et se montrent hostiles envers elle.
En 1896, à 26 ans, Maria Montessori devient une des premières femmes diplômées de médecine en Italie[2]. Elle travaille ensuite deux ans durant à la clinique psychiatrique de l'université de Rome. Elle y étudie le comportement de jeunes « retardés mentaux ». C'est là qu'elle découvre que ces enfants n'ont aucun jeu à leur disposition, alors qu'ils ont besoin d'actions pour progresser et ont besoin de leurs mains pour développer leur intelligence. Parallèlement, elle découvre les recherches de Jean Itard (1774-1838), médecin, inventeur de l'otorhinolaryngologie, qui travaille auprès de sourds-muets et notamment ses écrits sur Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron, ainsi que ceux d'Édouard Séguin (1812-1880), pédagogue français auprès d'enfants « idiots », à Bicêtre, auteur de Hygiène et éducation des idiots publié en 1846, qui quittera la France en 1850 et deviendra médecin aux États-Unis.
À partir de 1900, elle décide de se consacrer à la pédagogie. Elle travaille à la Scuola Magistrale Ortofrenica (it)[1]. Elle intervient au congrès de pédagogie de Turin en 1898 : Guido Bacceli, Ministre de l'Éducation, lui demande de faire des conférences à Rome peu après. Elle dit alors, en parlant des enfants débiles (au sens médical) : « J'eus l'intuition que le problème de ces déficients était moins d'ordre médical que pédagogique… Je faisais un rapport d'éducation morale ». Peu de temps après, elle crée une école d'orthophrénie. Elle y forme des enseignants et leur fait prendre conscience de l'importance de l'observation : « observer et non juger ». Elle participe à de nombreux congrès à Rome, puis à Paris, d'où elle ramène les œuvres d'Itard et de Séguin qu'elle traduit et recopie à la main. Elle en fait une étude approfondie la nuit ; le jour, elle travaille avec des enfants déficients auxquels elle apprend à lire, à écrire et à qui elle fait passer des examens (avec succès) en même temps qu'aux enfants « normaux ».
En 1901, elle commence à s'intéresser aux enfants « normaux ». Elle entreprend des études de psychologie et de philosophie. En 1906, tournant dans sa vie, elle s'occupe d'enfants « normaux » d'âge préscolaire, pour lesquels elle va créer sa méthode pédagogique.
La création de la première Maison des enfants (Casa dei bambini) a lieu en 1907 dans le quartier populaire de San Lorenzo à Rome[3],[1]. En vue d'améliorer la vie du quartier, un organisme met en chantier la construction de deux immeubles pour regrouper la population des taudis. Son directeur demande alors à Maria Montessori d'organiser la vie des enfants de ces immeubles. Les objectifs sont :
On offre aux enfants une « petite maison » dans une « grande maison » pour y vivre la journée. Les parents ont libre accès à l'école. En contrepartie, ils doivent veiller à la propreté et à la bonne tenue (vestimentaire) des enfants. L'institutrice a l'obligation d'habiter dans l'immeuble pour mieux collaborer avec les parents, dans l'optique commune d'éduquer les enfants. La Casa dei bambini devient une base de recherche, un laboratoire d'expérimentation où Maria Montessori construit et éprouve sa méthode.
Elle organise des cours internationaux à partir de 1913. De nombreuses associations et organisations caritatives lui demandent de créer des maisons d'enfants. Elle multiplie les voyages pour effectuer des conférences et organiser des stages de formation pédagogique.
De 1914 à 1918, elle part aux États-Unis d'Amérique. Elle y crée un collège pour enseignants et dirige une « semaine pédagogique ».
De 1921 à 1931 elle participe aux échanges de la ligue internationale pour l'éducation nouvelle et en particulier à ses congrès où elle présente ses travaux et rencontre les autres grands pédagogues de ce mouvement tels que Adolphe Ferrière, John Dewey et Roger Cousinet.
En 1929 elle fonde l'Association Montessori Internationale dont les objectifs sont de préserver, propager et promouvoir les principes pédagogiques et pratiques qu'elle a formulés pour le plein développement de l'être humain[4].
Le fasciste Benito Mussolini portera un fort intérêt aux écoles Montessori. En effet, le gouvernement fasciste accorde une grande importance à l'éducation des enfants, moyen pouvant permettre la création d'un Homme Nouveau. Seulement, à partir de 1936, le gouvernement italien fasciste cherche à imposer l'uniforme fasciste dans les écoles Montessori. Leur créatrice s'y refuse, et le gouvernement condamne et proscrit les principes montessoriens : il s'ensuit la fermeture de toutes les écoles. Maria Montessori quitte l'Italie et s'installe en Espagne. L'arrivée au pouvoir de Franco lui fait changer ses plans. Elle s'installe alors aux Pays-Bas.
En 1939, elle est invitée en Inde, à Chennai (Madras) par la Société théosophique pour y donner une formation. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, elle est assignée à résidence en tant que ressortissante italienne, à Kodaikannal. Avec l'aide de son fils Mario, elle pourra effectuer deux autres formations, et utilisera ce temps pour continuer à développer la méthode pour les 6-12 ans. Elle restera en Inde après la guerre jusqu'en 1946.
En 1952, elle retourne en Europe, tout d'abord en Italie qui la réhabilite, mais elle préfère s'installer aux Pays-Bas. Elle meurt à Noordwijk aan Zee (Pays-Bas) en 1952 à l'âge de 81 ans[1].
Le fils de Maria Montessori, Mario, continua l'œuvre de celle-ci jusqu'en 1982, année où il meurt à l'âge de 83 ans.
Aujourd'hui il y a plus de 20 000 écoles Montessori sur tous les continents[4],[5]. Plusieurs études ont montré l'intérêt de cette approche pour les enfants victimes des conflits armés (environnement) ou les enfants autistes (combiné avec une approche cognitive comme TEACCH ou ABA).
Le concept clé de Maria Montessori est l'idée de l'éducation non pas comme une transmission de savoirs, mais comme l'accompagnement du développement naturel de l'enfant, via un environnement préparé adapté aux caractéristiques et aux besoins de son âge. Sa méthode a vocation à être une pédagogie scientifique, basée sur la connaissance et le respect des lois qui gouvernent le développement psychologique des enfants. Cette pédagogie est une méthode d'éducation dite « ouverte » qui repose sur :
— Maria Montessori
Pour elle le corps a une importance dans le développement intellectuel de l'enfant, ce qui peut être bénéfique notamment pour les enfants qui ont une mémoire kinésique.
Maria Montessori était représentée sur le dernier billet de 1 000 lires italiennes.
Qui ne connaît pas Gargantua ? Ne vous a-t-on jamais dit que vous aviez un appétit "gargantuesque" ? Si tel est le cas, soyez heureux. Car Gargantua est un personnage mythique de la littérature française du XVIe siècle. Créé par François Rabelais, Gargantua est un géant truculent dont le nom est passé dans le langage courant pour désigner son appétit énorme et insatiable. Rabelais écrit l'ouvrage en mêlant rêve et réalité. Sous forme de chroniques, on découvre avec plaisir les aventures comiques et magnifiques de [...] Gargantua, de guerres en ripailles. Outre son esprit satirique, Rabelais montre ici un talent de conteur et de portraitiste. Ces pirouettes stylistiques lui permettent d'exprimer sa philosophie en toute liberté malgré la censure et les guerres de religion propres à l'époque de François Ier. Une philosophie faite d'épicurisme souriant et modéré. En prose et en vieux français, ce roman comporte tous les éléments propres aux oeuvres indémodables. --Florent Mazzoleni
Editeur : Gallimard Date de parution : 2010 Description : In-8, 334 pages, souple, occasion, très bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci