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Dans les années 60, trois dignitaires nazis condamnés à l’incarcération par le Tribunal de Nuremberg, purgent leur peine dans la prison de Spandau, sous la surveillance de deux cents quarante hommes. Avec son talent habituel, Jean Anglade évoque le passé de ces hommes dans un huis clos bouleversant et poignant. Un roman époustouflant !
Né au hameau des Bonnets[1], commune d'Escoutoux près de Thiers dans le Puy-de-Dôme, Jean Anglade est le fils de Jean (ouvrier maçon) et de Félistine Chaleron (servante), surnommée « Célestine »[2]. Un an après sa naissance, son père est tué pendant la Première Guerre mondiale le 27 septembre 1916 à Cléry-sur-Somme sur le front de la Somme. Sa mère se remarie en 1920 avec un charretier, ce qui amène le jeune Jean « à pousser à la roue souvent, quand le charretier s'embourbe »[3]. Il se marie le 17 juin 1935 avec Marie Ombret (institutrice), originaire du hameau de Grezes, commune de Saugues (Haute-Loire).
Après des études au cours complémentaire, Jean Anglade entre à l'école normale d'instituteurs de Clermont-Ferrand, et poursuit en même temps de façon autodidacte ses études pour devenir professeur de Lettres.
Dès 1944, il est professeur de français à l’École nationale professionnelle de Thiers (aujourd'hui Lycée Jean Zay).
Jean Anglade est plutôt un auteur discret. Il apparaît très rarement à la télévision. Cependant, son succès ne se dément jamais[5]. Chaque année, il donne un rendez-vous littéraire avec ses lecteurs. Assez prolifique, il est à l'instar d'Alexandre Vialatte, une référence dans la culture littéraire d'Auvergne[6].
Jean Anglade est Chevalier de la République italienne et Chevalier des Arts et Lettres.[réf. souhaitée]
Jean Cluzel, Membre de l'Institut de France et Secrétaire perpétuel honoraire des Sciences morales et politiques lui a remis le 19 avril 2015, la Médaille de reconnaissance du département de l'Allier et la Médaille de l'Institut de France.[réf. souhaitée] A l'occasion de son centenaire, son ami Jean-Paul Pourade fonde le Cercle Jean Anglade des Arts et Lettres arvernes.