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Cote | Localisation | Statut |
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R HUG | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1188444577 |
Auteur | Victor Hugo [auteur] |
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Titre | Notre-Dame de Paris / Victor Hugo ; illustré par Benjamin Lacombe. |
Mention d'édition | [Éd. pour les] 850 ans de Notre-Dame de Paris. |
Editeur | Toulon : Soleil, 2013. |
Collection | Métamorphose |
Description | 589 p. : ill. ; 29 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Autres auteurs | Benjamin Lacombe [illustrateur] |
Le plus célèbre roman de Victor Hugo, véritable icône du romantisme enfin présenté dans une exceptionnelle édition intégrale illustrée. Un récit entre drame et épopée, pittoresque et poésie, porté par l'extraordinaire sensibilité parisienne de son auteur. Une sensibilité partagée par Benjamin, qui explore ici l'époque médiévale et se délecte à offrir son interprétation d'un imaginaire qui dresse, au milieu des grouillements et des clameurs, trois figures de légende : Esmeralda, femme fatale ; Frollo, archidiacre maudit [...] ; et Quasimodo, bossu borgne au grand coeur - et en toile de fond, une cathédrale d'épouvante.
Médias
Victor Hugo Écouter est un poète, dramaturge et prosateur romantique français, né le à Besançon et mort le à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle.
Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété[4],[5]. Il est poète lyrique avec des recueils comme Odes et Ballades (1826), Les Feuilles d'automne (1831) ou Les Contemplations (1856), mais il est aussi poète engagé contre Napoléon III dans Les Châtiments (1853) ou encore poète épique avec La Légende des siècles (1859 et 1877).
Ses romans rencontrent également un grand succès populaire, avec notamment Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 1827[6] et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838, mais aussi Lucrèce Borgia et Le Roi s'amuse.
Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses vues, posthumes, 1887 et 1890), et une correspondance abondante.
Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Il a été admiré par ses contemporains et l’est encore, mais il a aussi été contesté par certains auteurs modernes[7]. Il a également permis à de nombreuses générations de développer une réflexion sur l’engagement de l’écrivain dans la vie politique et sociale grâce à ses multiples prises de position, lesquelles l'ont condamné à l’exil pendant les vingt ans du Second Empire.
Ses choix, à la fois moraux et politiques[8], durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique, que la Troisième République a honoré par des funérailles nationales, qui ont accompagné le transfert de sa dépouille au Panthéon de Paris le , dix jours après sa mort.
Victor-Marie Hugo[1] est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773‑1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772‑1821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (1798‑1855) et Eugène Hugo (1800‑1837), il passe son enfance à Paris. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1811, il est, avec ses frères Abel et Eugène, pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le Real Colegio de San Antonio de Abad[9],[10]. Vers 1813, il s'installe à Paris avec sa mère qui s'est séparée de son mari, car elle entretient une liaison avec le général d'Empire Victor Fanneau de la Horie, parrain et précepteur de Victor Hugo auquel il donne son prénom[11]. En septembre 1815, il entre avec son frère à la pension Cordier. D'après Adèle Foucher, son épouse qui fut aussi son amie d'enfance, c'est vers cet âge qu'il commence à versifier. Autodidacte, c'est par tâtonnement qu'il apprend la rime et la mesure[12]. Il est encouragé par sa mère à qui il lit ses œuvres, ainsi qu’à son frère Eugène. Ses écrits sont relus et corrigés par un jeune maître d’études de la pension Cordier qui s’est pris d’amitié pour les deux frères[13]. Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses. Âgé de quatorze ans à peine, Victor, en juillet 1816, note sur un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien[14] ».
En 1817, il participe à un concours de poésie organisé par l'Académie française sur le thème Bonheur que procure l’étude dans toutes les situations de la vie. Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix, mais le titre de son poème (Trois lustres à peine) suggère trop son jeune âge et l’Académie croit à un canular : il reçoit seulement une mention[15]. Il concourt sans succès les années suivantes, mais gagne, à des concours organisés par l'Académie des jeux floraux de Toulouse, en 1819, un Lys d’or pour La statue de Henri IV et un Amaranthe d’or pour Les Vierges de Verdun[16], et un prix en 1820 pour Moïse sur le Nil[17].
Encouragé par ses succès, Victor Hugo délaisse les mathématiques, pour lesquelles il a des aptitudes (il suit les cours des classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand[18]), et embrasse la carrière littéraire. Avec ses frères Abel et Eugène, il fonde en 1819 une revue, Le Conservateur littéraire, qui attire déjà l’attention sur son talent. Son premier recueil de poèmes, Odes, paraît en 1821 : il a alors dix-neuf ans. Les quinze cents exemplaires s’écoulent en quatre mois. Le roi Louis XVIII, qui en possède un exemplaire, lui octroie une pension annuelle de mille francs[19], ce qui lui permet d’envisager d’épouser son amie d’enfance Adèle Foucher[11]
La mort de sa mère le 27 juin 1821 l’affecte profondément[20]. En effet, les années de séparation d’avec son père l’avaient rapproché de celle-ci. Il épouse, le 12 octobre 1822, son amie d’enfance, Adèle Foucher, née en 1803, qui donne naissance à cinq enfants :
Ce mariage précipite son frère Eugène dans la folie, une schizophrénie qui conduira à son enfermement jusqu’à sa mort en 1837[21].
Il commence la rédaction la même année de Han d'Islande (publié en 1823), qui reçoit un accueil mitigé. Une critique de Charles Nodier, bien argumentée, est l’occasion d’une rencontre entre les deux hommes et de la naissance d’une amitié[22]. À la bibliothèque de l'Arsenal, berceau du romantisme, il participe aux réunions du Cénacle[23], qui auront une grande influence sur son développement[réf. souhaitée]. Son amitié avec Nodier dure jusqu’à 1827-1830, époque où celui-ci commence à être très critique envers les œuvres de Victor Hugo[24]. Durant cette période, Victor Hugo renoue avec son père[25], qui lui inspirera les poèmes Odes à mon père[b] et Après la bataille[26]. Celui-ci meurt en 1828.
Jusqu'en mars 1824, le couple habite chez les parents d'Adèle ; ils déménagent pour le 90, rue de Vaugirard[c], appartement où leur fille Léopoldine naît[27], en août 1824.
Sa pièce Cromwell, publiée en 1827, fait éclat. Dans la préface de ce drame, Victor Hugo s’oppose aux conventions classiques, en particulier à l'unité de temps et à l'unité de lieu, et jette les premières bases de son drame romantique.
L'arrivée de leur fils Charles en novembre 1826 fait déménager la famille l'année suivante dans une maison au 11, rue Notre-Dame-des-Champs[d],[27].
Le couple reçoit beaucoup et se lie avec Sainte-Beuve, Lamartine, Mérimée, Musset, Delacroix[28].
François–Victor naît en octobre 1828. En mai 1830, la famille déménage pour la Rue Jean-Goujon[29]. Adèle, leur dernier enfant, naît en juillet. Ils habiteront rue Jean-Goujon jusqu'en octobre 1832.
Adèle, la mère, délaissée dans le tourbillon qui a entouré la rédaction, les répétitions, les représentations et le triomphe d’Hernani, se rapproche du meilleur ami et confident du couple, Sainte-Beuve, puis entretient une relation amoureuse avec lui, qui se développe durant l’année 1831[30]. Entre les deux hommes, les relations courtoises se maintiennent pourtant avant que leur amitié ne se transforme en haine (Hugo songe même à le provoquer en duel) lorsqu'Adèle avoue son infidélité à son mari. Leur liaison dure jusqu'en 1837, date à laquelle Sainte-Beuve quitte Paris pour Lausanne[31].
De 1826 à 1837, la famille séjourne fréquemment au Château des Roches à Bièvres, propriété de Bertin l’Aîné, directeur du Journal des débats. Au cours de ces séjours, Hugo rencontre Berlioz, Chateaubriand, Liszt, Giacomo Meyerbeer, et rédige des recueils de poésie, dont les Feuilles d'automne. Il publie en 1829, le recueil de poèmes les Orientales. La même année, paraît Le Dernier Jour d'un condamné, court roman dans lequel Victor Hugo présente son dégoût de la peine de mort, sujet qu'il abordera à nouveau dans Claude Gueux en 1834. Le roman Notre Dame de Paris paraît en 1831.
De 1830 à 1843, Victor Hugo se consacre presque exclusivement au théâtre, mais publie néanmoins des recueils de poésies : Les Feuilles d'automne (1831), Les Chants du crépuscule (1835), Les Voix intérieures (1837), Les Rayons et les Ombres (1840).
Déjà en 1828, il avait monté une œuvre de jeunesse Amy Robsart. L'année 1830 est l'année de la création d’Hernani, qui est l'occasion d'un affrontement littéraire fondateur entre anciens et modernes. Ces derniers, au premier rang desquels Théophile Gautier, s'enthousiasment pour cette œuvre romantique – combat qui restera dans l'histoire de la littérature sous le nom de « bataille d'Hernani ». Marion de Lorme, interdite une première fois en 1829, est montée en 1831 au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, puis, en 1832, Le roi s'amuse au Théâtre-Français. La pièce sera dans un premier temps interdite, fait dont Hugo s'indignera dans la préface de l'édition originale de 1832[32].
En 1833, il rencontre l'actrice Juliette Drouet, qui devient sa maîtresse. Elle lui consacrera sa vie et le sauvera de l'emprisonnement lors du coup d'État de Napoléon III. Il écrira pour elle de nombreux poèmes. Tous deux passent ensemble chaque anniversaire de leur rencontre et remplissent, à cette occasion, année après année, un cahier commun qu'ils nomment tendrement le Livre de l'anniversaire[e],[33],[34]. Mais Juliette ne fut qu'une de ses nombreuses maîtresses[35]. Il y aura notamment Léonie d'Aunet avec qui il entretiendra une liaison de 1844 à 1851 ou l’actrice Alice Ozy en 1847.
Lucrèce Borgia et Marie Tudor sont montées au Théâtre de la porte Saint-Martin en 1833, Angelo, tyran de Padoue au Théâtre Français en 1835. Il manque de salle pour jouer les drames nouveaux. Victor Hugo décide donc, avec Alexandre Dumas, de créer une salle consacrée au drame romantique. Aténor Joly reçoit, par arrêté ministériel, le privilège autorisant la création du théâtre de la Renaissance en 1836[36], où sera donné, en 1838, Ruy Blas.
Hugo accède à l'Académie française le 7 janvier 1841, après trois tentatives infructueuses essentiellement dues à certains académiciens menés entre autres par Étienne de Jouy[f], opposés au romantisme et le combattant férocement[37]. Il y prend le fauteuil (no 14) de Népomucène Lemercier, l'un de ces opposants.
Puis, en 1843, est montée la pièce Les Burgraves, qui ne recueille pas le succès escompté. Lors de la création de toutes ces pièces, Victor Hugo se heurte aux difficultés matérielles et humaines[g]. Ses pièces sont régulièrement sifflées par un public peu sensible au drame romantique, même si elles reçoivent aussi de la part de ses admirateurs de vigoureux applaudissements[38].
Le 4 septembre 1843, Léopoldine meurt tragiquement à Villequier, dans la Seine, noyée avec son mari Charles Vacquerie dans le naufrage de leur barque. Hugo était alors dans les Pyrénées, avec sa maîtresse Juliette Drouet, et il apprend ce drame par les journaux à Rochefort[39]. L'écrivain est terriblement affecté par cette mort, qui lui inspirera plusieurs poèmes des Contemplations – notamment, « Demain, dès l'aube… ». À partir de cette date et jusqu'à son exil, Victor Hugo ne produit plus rien, ni théâtre, ni roman, ni poème. Certains voient dans la mort de Léopoldine et l'échec des Burgraves une raison de sa désaffection pour la création littéraire[40]. D'autres y voient plutôt l'attrait pour la politique, qui lui offre une autre tribune[41].
De conception traditionnelle, cette collection a le mérite d'aborder l'œuvre intégrale sous des angles diversifiés. Outre le résumé détaillé des différentes parties et les commentaires composés qui le complètent, chaque ouvrage propose une synthèse littéraire assez riche : il y est question de l'auteur, des personnages, de la genèse et de l'architecture de l'œuvre mais aussi de ses particularités stylistiques, des réseaux d'intertextualité et des interprétations possibles. Par ailleurs, les documents situés en annexe [...] offrent à l'élève la possibilité de se repérer rapidement dans l'œuvre : le lexique, l'index thématique et les citations retenues lui permettent de traiter aisément les sujets de dissertation et d'entretien oral. C'est donc une première approche qui a pour but de familiariser le lecteur avec l'œuvre en question. Elle lui en donne une vision synthétique et lui suggère des pistes de lecture pour l'analyse. À l'inverse, la bibliographie finale invite à enrichir ses connaissances au moyen d'études plus approfondies. --Claire Mazurel
Du vu, lu et entendu. En homme de son siècle, Victor Hugo a observé de mille côtés, au dedans comme au dehors. Le monde n'a cessé de le solliciter, il n'a pas manqué de répondre à ces sollicitations, d'agir, de réagir. Choses vues, étendu sur plus d'un demi-siècle, est donc un dialogue immense, la somme d'une vie faite de turbulences, d'amours, de réflexions. Des morceaux rapportés, jetés nécessairement au hasard, puisés dans les carnets de comptes de l'auteur, ses carnets d'esquisses, ses feuilles d'ébauches ou dans son [...] journal... Précédé par un chapitre consacré à sa vie et son œuvre, ce monumental recueil délivre année après année (de 1830 à 1885) les humeurs du monstre littéraire. Pêle-mêle, on rencontre une tempête à Gênes, une conversation avec Guizot, sa rébellion face à Bonaparte, des aphorismes ("J'ai repris mon travail. Penser, c'est prier."), des jugements parfois acerbes, parfois drôles, sur le monde des lettres et de la politique, ses préoccupations financières et électorales, son admiration pour Juliette Drouet... Autant de "choses" écrites qui renforcent l'idée d'un personnage voué à la postérité. Une manière d'entrer dans Victor Hugo, poète et politicien visionnaire, de l'intérieur. --Céline Darner
Hugo écrit Les Contemplations en 1856 alors qu'il vit un exil politique (thème qu'il abordera dans Les Châtiments). Il vit aussi depuis plusieurs années un exil intérieur qui hante Les Contemplations. Composées de deux parties distinctes, "Autrefois" et "Aujourd'hui", Les Contemplations est la première œuvre poétique maîtresse d'Hugo, plus de dix mille signes jetés à la face de la mer et du ciel sur l'île de Jersey. Marqué à tout jamais par la mort de sa fille Léopoldine, Hugo annonce dans sa préface qu'on ne peut [...] réconcilier ces deux parties : "un abîme les sépare, le tombeau". Les plus beaux poèmes d'Hugo sur la force de la nature, la nostalgie de l'enfance et la fatalité de la mort se trouvent dans Les Contemplations. Ils sont indépassables. Dans cette œuvre en vers, Hugo joue d'une variété de rythme et de ton assez incroyable. Classique par moment, romantique, sage parfois, vénérant ses maîtres Gautier, Le Conte de L'Isle ou Banville, romantique déchaîné souvent comme dans "Réponse à un acte d'accusation" – poème que l'on peut considérer comme la profession de foi romantique d'Hugo – partout et tout le temps, Hugo réinvente l'acte de création poétique. Ce que dit "La bouche d'ombre", poème de huit cents vers, nous fait atteindre un degré supérieur dans l'ordre de la vision poétique. Le verbe d'Hugo se transforme en traité cosmogo-théologico-moral. "Dieu dictait, j'écrivais", constate logiquement Hugo à la fin du recueil. Aujourd'hui encore, après que Rimbaud, en lisant Les Contemplations, l'a considéré comme "le premier des voyants", que les surréalistes l'ont intronisé maître, Hugo continue d'impressionner par l'envergure de son génie protéiforme. --Denis Gombert
C'est un tel classique qu'on a toujours l'impression de l'avoir déjà lu... ou vu : avec Michel Bouquet dans le rôle de Javert, ou bien Depardieu. Relire donc Les Misérables, publié par Victor Hugo en 1862, offre le plaisir de la reconnaissance et du recommencement. Toujours on sera emporté par la tension romanesque du livre, ses figures inoubliables, ses langues multiples - n'oublions pas que Hugo est le premier à introduire l'argot et la langue populaire dans le français écrit -, ses histoires et son temps. De la récidive [...] malheureuse de Jean Valjean, frais libéré du bagne, à sa progressive rédemption, de l'enfance désastreuse de Cosette à son idylle avec Marius, de la figure sacrificielle de Fantine aux personnages sinistres de Thénardier et de Javert, le roman propose une belle leçon d'humanité vivante. "Je viens détruire la fatalité humaine, écrit Hugo, je condamne l'esclavage, je chasse la misère, j'enseigne l'ignorance, je traite la maladie, j'éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis et voilà pourquoi j'ai fait Les Misérables." --Céline Darner