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Bruno Munari (1907 - 1998) est un artiste italien connu à la fois comme peintre, graphiste, affichiste, designer...
Touche-à-tout de génie, il se lance dans la création d'albums pour enfants avec la joyeuse loufoquerie qui caractérise l'ensemble de son œuvre. Pionnier de la littérature jeunesse, ses livres visent à développer la créativité de l'enfant et à le familiariser aux formes nouvelles de l'art contemporain.
Un enfant rejette les unes après les autres les propositions d’animaux de compagnie pas toujours conventionnelles du vendeur. Lorsque ce dernier finit par lui demander ce qu’il veut, l’enfant lui donne une réponse tout aussi inattendue.
Une belle réédition. Le livre se présente comme un triptyque, où chaque partie correspond à une matière : le papier, le calque, le canson. Le jeune lecteur assistera à une promenade nocturne détonante, plongé à chaque fois dans un monde différent. Une promenade botanique où, dans un bleu partout présent, on suivra des insectes ou des fleurs, puis bientôt une grotte, parsemée de mosaïques, de gravures ou de peintures rupestres. Un très beau travail plastique.
Le livre a été conçu en 1969 comme un cadeau (les première édition de 250 exemplaires jamais allés dans le commerce). Le thème de « visages » si cher à Munari devient ici un jeu liés aux yeux et aux différentes façons de voir : « mélanger les conceptions, changer les couleurs d’oeil, nous allons nouss’habituer à voir le monde à travers les yeux des autres... ». Bruno Munari avec ces mots donne une indication de l’utilisation de 25 cartes de couleur avec trous pour les yeux.
Un imagier surréaliste à lire absolument : l 'éléphant, lourd et pataud, voudrait voler comme un oiseau, le lézard envie le bœuf paisible dans sa nuée de mouches... jamais contents!
Quand le chaperon est blanc et le décor de neige, tout se fond, tout se cache, mais tout est là. Quelques phrases guident l’imagination. Une réponse de Bruno Munari à l’envoi par Remy Charlip de On dirait qu’il neige, fait trente ans plus tôt…