"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Ils ont préparé leur voyage en Chine depuis des mois, avertit tout le monde qu'ils partaient. Mais le voyage est annulé. Cloîtrés dans leur maison, ils vont faire semblant d'être partis.
Ils ont préparé leur voyage en Chine depuis des mois, avertit tout le monde qu'ils partaient. Mais le voyage est annulé. Cloîtrés dans leur maison, ils vont faire semblant d'être partis.
Juliette et Flo passent l'été chez leur Mamie Pommerol. Chouette, c'est sûr, mais un brin ennuyeux quand la canicule vous cloître à la maison. Heureusement, Juliette et Flo débordent d'imagination : elles vont concocter une vraie grande surprise, quelques mensonges aidant, pour offrir une fiesta digne de ce nom à la vieille dame. Quand c'est pour la bonne cause, les mensonges Pommerol sont plus géniaux que jamais !
Juliette et Flo passent l'été chez leur Mamie Pommerol. Chouette, c'est sûr, mais un brin ennuyeux quand la canicule vous cloître à la maison. Heureusement, Juliette et Flo débordent d'imagination : elles vont concocter une vraie grande surprise, quelques mensonges aidant, pour offrir une fiesta digne de ce nom à la vieille dame. Quand c'est pour la bonne cause, les mensonges Pommerol sont plus géniaux que jamais !
Anna Brodelle a quatorze ans. Elle a allumé le piano, elle égrène des do - mi tout au long de la nuit. La cicatrice sur sa main s’atténue peu à peu... Anna raconte ce qu’elle a vécu neuf mois auparavant, l’accident sur la route des vacances, la vitrine qui éclate, les morceaux de verre qui la brisent, les tendons de sa main sectionnés. Elle dit l’hôpital, l’attention qu’on lui porte, et la longue rééducation. Elle explique les cours de piano chez un professeur particulier, les efforts inouïs qu’elle doit déployer [...] pour jouer quelques notes, les doigts qui ont mal et qui ne plient pas. Elle exprime sa douleur, sa révolte, les moments de découragement, et parle de son professeur grâce auquel elle va trouver la force de se battre et de réutiliser sa main, comme avant.
Marie G., faiseuse d'anges, dans sa cellule, condamnée à mort, l'une des dernières femmes guillotinées. Lucie L., femme avortée, dans l'obscurité de sa chambre. Henri D., exécuteur des hautes oeuvres, dans l'attente du jour qui se lève. De l'aube à l'aube, trois corps en lutte pour la lumière, à la frontière de la vie et de la mort.
Valentine Goby Qui touche à mon corps je le tue Folio 2009----------«Marie G., faiseuse d'anges, dans sa cellule, condamnée à mort, l'une des dernières femmes guillotinées. Lucie L., femme avortée, dans l'obscurité de sa chambre. Henri D., exécuteur des hautes œuvres, dans l'attente du jour qui se lève. De l'aube à l'aube, trois corps en lutte pour la lumière, à la frontière de la vie et de la mort.» Valentine Goby. 144 pages, sous couver---
«Comme ils sont beaux. Mes enfants. Ils sont assis, tous les quatre, sur le muret. Immobiles. Silencieux. La maison dans le dos. En face, la mer. Ils regardent loin devant. Et loin derrière ; un soupir, un sourire pâle, un battement de cils. Les volets clos, les bagages posés sur le gravier, le soleil de septembre... c'est le décor d'un commencement ; d'un épilogue. L'un et l'autre peut-être. Un homme remonte l'allée, aveuglé de lumière.
Dans sa main, il tient une Bible, le livre du début et de la fin ; ou l'inverse. Il ne sait pas [...] que les quatre ombres assises là-bas, sur le muret, ont elles aussi peuplé un vide immense. Ebauché un monde. En sept jours.»Quatre frères et soeurs se retrouvent, entre les murs de la maison où ils ont grandi. Seuls pour la première fois. En quête d'une rencontre. A la recherche d'un point de départ, au-delà des liens du sang.
En 1982, Sarah a quitté la France pour Uummannaq au Groenland. La dernière fois que sa famille l'a vue, c'était au moment où, à Roissy, elle est montée dans l'avion qui l'emportait vers la calotte glaciaire... Elle avait vingt-deux ans. Lisa, 27 ans plus tard, part sur les traces de cette soeur disparue. Elle quitte mari et enfants pour parcourir le même trajet qu'elle. Elle arrive dans un Groenland dévasté, habité par une population abandonnée, qui voit se réduire peu à peu son territoire de glace. Cette quête va la mener loin [...] dans son propre cheminement identitaire, depuis l'impossibilité du deuil jusqu'à la construction de soi.
Un enfant arrive en hiver dans une région de haute montagne. Parisien il découvre la neige pour la première fois. Un décor impensé, impensable se dresse devant lui, cerné de pics et de glaciers qui par instant se dessinent dans l'épaisseur du brouillard. Là-haut, la nature règne en maître au rythme des saisons, ces cycles immuables au cours desquels des hommes et des femmes, des gosses, aux vies modestes mais d'une humanité décuplée par le sens et la nécessité de leurs tâches, vont partager leur monde avec ce citadin, ébahi.
Fantine a abandonné sa fille aux Thénardier. Était-elle une mauvaise mère ? Telle est la question soulevée en classe un matin. En quoi cette histoire ancienne résonne-t-elle dans la vie de Sonia et Abdou ?
Je me demande si le père de mon père, que je n'ai pas connu, portait l'odeur d'usine dans toute sa peau et tout son vêtement. S'il rentrait lui aussi imprégné d'essences pures, si sa présence provoquait de semblables, silencieuses apocalypses, pouvait défaire le monde dans lequel il surgissait, en imposer un autre, avec ses propres protocoles, que sa disparition renversait aussitôt et les souris dansaient. S'ils se sont transmis ça, en même temps que le patronyme, le patriarcat, la maison magnifique parmi les oliviers : cette [...] capacité à occuper l'espace, le saturer. Le confisquer.
Valentine Goby aborde ici ouvertement le récit autobiographique. Pour Essences elle revisite son enfance à Grasse, pays des parfumeurs et territoire du père, à travers les odeurs qui ont façonné les premières années de sa vie, de séduction en crises d’asthmes…
" Elle imagine possible un mari fidèle, pour ça elle est prête à faire sa fille des rues, sa prostituée, sa courtisane. Tout plutôt que ça : qu'il couche ailleurs. Elle dit tout, elle pense tout, elle l'aime à se tuer. " Deux femmes en résistance contre la fin du désir amoureux. A un siècle d'écart leurs chemins se croisent, se confondent, se séparent : l'une tente l'impossible pour reconquérir l'homme qu'elle aime, l'autre imagine une rupture radicale. Toutes deux refusent le silence des corps.