"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Boubou part à la ville, avec un sac très lourd, empli de provisions qu’il doit vendre au marché. Mais il donne ses bananes à l’éléphant qui l’aide à traverser la forêt, des ignames à Mamadou qui l’emmène sur sa mobylette, du miel à un taxi-brousse. Arrivé à la ville, il n’a plus rien à vendre. Heureusement, une dame veut bien lui acheter son sac !
Boubou le pygmée revient et il se rend ici à l'école. Il ne veut absolument pas arriver en retard et il se presse, faisant le chemin en compagnie de Sofa le singe, Koudi le héron et Bembé l'éléphant. Mais ce petit bonhomme est tellement emballé qu'il n'a pas vu qu'ils s'était levé bien trop tôt ! Une petite aventure colorée sur fond de savane africaine et de chutes qui fait entendre la motivation d'un petit enfant pour l'école ! Sans grand souffle néanmoins !
La forêt est en danger : on veut y construire une autoroute et les bulldozers, camions, tronçonneuses et bûcherons ont débarqué. Mais Boubou a une idée : à l'aide de pagnes et de tissus il fabrique un grand déguisement de serpent sous lequel il se cache avec ses amis. Ils s'agitent tant et si bien qu'ils font fuir les indésirables ! (
Quelle bonne nouvelle ! Aujourd'hui, Boubou passe la journée avec son grand-père. Il est très vieux, mais avec lui, on ne s'ennuie jamais ! Ensemble, ils partent à la chasse, et puis à la pêche, et s'amusent vraiment beaucoup. Le soir, après un pique-nique à la belle étoile, ils parlent ensemble entre hommes avant de s'endormir : Boubou adore ces moments-là !
Mais le lendemain, grand-père est très fatigué. Tellement fatigué qu'il ne réussira plus jamais à ouvrir les yeux : il est temps pour lui de rejoindre la forêt des [...] ancêtres. Boubou est effondré. «Ne sois pas triste, tout ce qui vit doit mourir un jour», lui dit son papa tendrement. Pour se consoler, Boubou regardera Jengi, l'esprit de la forêt, emporter grand-père dans ses bras. Et lui fera un petit signe d'adieu à l'entrée de la forêt des ancêtres. Jengi lui a promis qu'il prendrait soin de grand-père. Boubou est rassuré. Le souvenir du vieil homme ne le quittera plus. Un souvenir très, très affectueux !
Tonalité un peu plus grave que d'ordinaire pour ce nouveau volume de la série Boubou. Cyril Hahn y traite avec délicatesse d'un sujet difficile à appréhender par les enfants : la disparition de leurs proches.
Si tu n'arrives pas à t'endormir, pense très fort aux lutins de la forêt. Chaque soir, ils quittent leur maison pour préparer la nuit. Et quel travail ! Ils déroulent le manteau de la nuit, sèment les étoiles, éclairent la Lune... Pour les aider, ferme les yeux.