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Ottoki est le nom d’un jeune inuit solitaire qui veille sur la banquise Arctique : un igloo, une vaste ligne blanche qui coupe la page en deux, le noir au-delà, tracent le paysage. Vêtu d’une parka à capuche, de moufles, et de bottes fourrées, Ottoki est maître d’un équipage de chiens obéissants. Ils attendent de lui le signal du départ. L’enjeu de la course dans laquelle ils s’élancent fougueusement est le sauvetage d’un homme engagé dans une lutte avec un ours. L’étrangeté s’invite lorsqu’on découvre que [...] l’homme poursuivi par l’ours est un astronaute. Vu de face, lourdement vêtu d’un scaphandre, sans voir le regard de l’homme, la projection de l’ours sur la visière superpose deux espaces temps différents : celui immémorial de la nature, de la lutte entre l’homme et l’animal et celui de la science. L’image est forte, le logo NASA sur la manche est presque dérisoire, elle marque le temps suspendu, celui de l’hésitation, de la bascule narrative. Ensuite, le gant de l’astronaute se tend vers la moufle pataude de l’adolescent. Ces deux mains qui s’approchent symbolisent la fraternité, la reconnaissance sous le croissant de lune.
L’histoire s’achève un peu facilement, mais c’est superbement mis en images par Frédéric Marais. Le vent du Grand Nord souffle dans cette histoire sobre et silencieuse. Deux états de civilisation « cohabitent » la carte de l’Arctique sur Terre ouvre l’album ; la carte de la Lune le ferme, la narration va de l’un à l’autre, aux lecteurs de faire le lien. Un bel album pour rêver d’aventure humaine.
Au début du monde, il y avait si peu d'espace entre le ciel et la terre que les hommes devaient se tenir à quatre pattes et ramper pour se déplacer. Mais un jour, un garçon trouve un morceau de bois bien droit et solide et décide de l'utiliser pour repousser le ciel de toutes ses forces. Le ciel remonte, jusqu'à ce que les arbres aient la place de pousser, les kangourous la place de sauter. Il pousse encore, jusqu'à ce que s'élèvent les montagnes. Dans ce long bâton creux, le garçon souffle puissamment et la musique jaillit... Avec [...] le talent qu'on lui connait, Frédéric Marais se plonge à l'origine du monde et de la musique. S'inspirant de l'art aborigène et réduisant sa palette à un bleu profond et un orange vif, il nous offre un album splendide.
L'éphémère n’existe que pour être mangé. Il n’a même pas de bouche : inutile qu’il se nourrisse, juste le temps de se reproduire et c’est l’heure de mourir. Mais l’un d’entre eux, méprisant les prédateurs tapis dans chaque page, veut prendre en main son destin. On suit ce super-héros éphémère qu’on imagine immortel. Las, la fin nous ramène à la dure réalité de tous les êtres vivants. Mais qu’il est bon de savoir qu’on peut avoir une vie riche et bien remplie en oubliant qu’on finira peut-être sous une [...] bouse de vache. Une façon bien joyeuse d’aborder les questions existentielles, chères aux enfants, de la mort et du sens de la vie.
Des fientes d'oiseaux dans la peinture, du caca de cachalot dans le parfum, des crottes de poules qui font de l'électricité. D'hier à aujourd'hui, découvre vingt utilisations étonnantes des excréments des animaux à travers le monde.
De la soupe de hannetons, de la confiture de libellules de Bali, du pâté de larves de charançon du palmier, de la glace aux vers de farine... Découvre vingt bonnes idées pour composer un menu et faire comme les 2,5 milliards d'êtres humains qui mangent quotidiennement des insectes.
Marley, c'est le grand, et Bob le petit. Nos deux ours mal dégrossis sont de retour. Cette fois, il a peur de la nuit. Que va bien pouvoir faire Marley pour le rassurer ?
Marley, c'est le grand, et Bob le petit. Nos deux ours mal dégrossis sont de retour. Cette fois, il a peur de la nuit. Que va bien pouvoir faire Marley pour le rassurer ?
Découvrez Bob et Marley, deux ours mal dégrossis, têtus, farceurs et attachants, héros d'une série pleine d'humour. Bob voit passer des abeilles. Les deux compères les suivent : elles se dirigent toutes vers le sommet d'un sapin. C'est la promesse d'un régal de miel ! Mais au moment où Marley s'apprête à laisser Bob pour grimper tout en haut de l'arbre, celui-ci refuse de laisser partir son ami. Et s'il ne revenait pas ? Pour ne pas laisser Bob, Marley va déployer des trésors d'ingéniosité pour récupérer la ruche.
Découvrez Bob et Marley, deux ours mal dégrossis, têtus, farceurs et attachants, héros d'une série pleine d'humour. Bob voit passer des abeilles. Les deux compères les suivent : elles se dirigent toutes vers le sommet d'un sapin. C'est la promesse d'un régal de miel ! Mais au moment où Marley s'apprête à laisser Bob pour grimper tout en haut de l'arbre, celui-ci refuse de laisser partir son ami. Et s'il ne revenait pas ? Pour ne pas laisser Bob, Marley va déployer des trésors d'ingéniosité pour récupérer la ruche.
Les passagers du métro s'inquiètent... Pourquoi cet homme qui vient d'entrer dans le wagon sourit-il ? Une main tire sur le signal d'alarme et l'homme est emprisonné. Mais ce sourire persiste, contamine la prison et se répand dans les rues... Partant d'un discours philanthropique sur le quotidien morose des usagers du métro, Frédéric Marais pose les bases d'une réflexion sociologique, voire politique, sur la liberté, le bonheur et la vie en société.
Emilie Gleason s'empare de ce texte avec l'énergie et la vitalité qu'on lui [...] connaît. Le duo créateur pose avec humour la question de la norme et de la morale, offrant une critique acide et réjouissante de la société du paraître. Un album qui donne à sourire (jaune... ou pas ! ).