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Anton est en cinquième E, aussi surnommée "la classe de la dernière chance", qui n’accueille que des enfants en grande difficulté. Il y a Pavel, avec ses poings aussi gros que des têtes de bébés ; Marina, provocatrice et obsédée par ses boutons ; Stéphanie, qui ne parle jamais… Autant le dire : les professeurs de la cinquième E ne restent jamais longtemps, et personne n’emmène ses élèves en excursion.
Jusqu’au jour où arrive Youri… Youri souffre depuis la naissance d’une infirmité motrice cérébrale et se déplace [...] en fauteuil roulant. Lorsqu’il utilise ses béquilles, sa démarche maladroite déclenche les railleries. Mais, face aux moqueries, il a une drôle de réaction : il sourit. Parfois même il rit avec les moqueurs. Grâce à son humour et son autodérision, ses camarades, à son contact, commencent à prendre la vie du bon côté.
Pourtant, tous s’interrogent : quel est son secret pour rester constamment optimiste ? Car Youri a bel et bien un secret : il a accès à un monde parallèle, "le monde où les rêves se réalisent". Là-bas, c’est toujours le printemps, il y a des champs de fraisiers et une auberge qui sent les pommes de terre sautées ; là-bas, Youri marche et court. Et bientôt, il décide d’y emmener toute la classe…
L'homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c'est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d'être rabattues par les rafales de vent, et s'appelait Paolo. Paolo Poloverdo.
C'est lui qui vit venir l'homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n'était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C'était Angel Allegria. Un [...] truand, un escroc, un assassin.
Lorsque les douaniers m'ont trouvé, tapi au fond d'un camion à la frontière française, j'avais douze ans et j'étais seul.
Je n'arrêtais pas de répéter " jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurvérité ". Je ne savais pas que mon passeport était trafiqué, et en dehors de ces quelques mots, je ne parlais que le russe. Je ne pouvais pas expliquer comment j'étais venu du Caucase jusqu'ici, dans le pays des droits de l'homme et de Charles Baudelaire. Surtout, j'avais perdu Gloria. Gloria Bohème, qui s'était [...] occupée de moi depuis que ma mère avait disparu.
Avec elle, j'avais vécu libre, malgré la guerre, malgré les frontières, malgré la misère et la peur. Elle me manquait terriblement, mais j'ai toujours gardé l'espoir de retrouver cette femme au cœur immense, qui avait le don d'enchanter ma vie. Une histoire d'exil bouleversante sur la vérité, le mensonge et la quête du bonheur.
Bella Rossa, plantureuse jeune femme rousse, s’occupe de sa petite ferme et de son père handicapé depuis que sa mère les a quittés. Elle en a plus qu’assez de la vie étriquée qu’elle mène. Profitant de la Guerre de Sécession, elle fuit vers l’Ouest, avec son père et un chariot rempli de casseroles à vendre. Elle tombe amoureuse d’un soldat polonais amputé d’un bras, qui les rejoint dans leur périple. Les innombrables aventures de Jaroslaw lui inspirent l’idée révolutionnaire de la fermeture éclair : elle fait [...] fortune. Malheureusement, des industriels peu scrupuleux la dépouillent. Retrouvant sa mère en même temps que son père décède, Bella Rossa comprend que la plus belle pépite, c’est celle de l’amour.