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Eric Battut au travers de cet album aborde le thème au droit à la différence et au respect de l’autre. Voici un petit lapin, plutôt sympathique, qui, un jour, de proclame roi de la garenne. Si les lapins vivaient ici plutôt en bonne intelligence, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et le nouveau roi chasse, un à un, ses anciens amis. Sont d’abord priés de partir les plus petits, puis ceux dont les moustaches sont trop courtesjusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Servi magistralement par de belles illustrations, un [...] récit contre l’exclusion et pour une paix sans retour.
Entre deux pays, on a dressé un mur. Au pied du mur, une petite fille attend ses amis, mais ils ne viennent pas. D'énervement, elle envoie son ballon de l'autre côté. Au pied du mur, un petit garçon est assis quand un ballon tombe à côté de lui. Comme il n'y a jamais personne ici, le ballon doit donc venir de l'autre côté. Le petit garçon le renvoie. La petite fille retrouve son ballon. Elle voudrait dire merci, mais elle ne connaît pas la langue qu'on parle de l'autre côté.
Alors, elle décide de renvoyer le ballon. Le petit [...] garçon reçoit à nouveau le ballon. Il voudrait dire merci, mais il ne connaît pas la langue qu'on parle de l'autre côté. Alors, il a une idée. Il dessine son visage sur le ballon et le renvoie de l'autre côté. Ainsi va s'instaurer un dialogue entre deux enfants qu'un mur et un conflit séparent. Un jour, le conflit prend fin et le mur est détruit. Une foule de gens s'est réunie de part et d'autre.
D'un côté, il y a un petit garçon, et de l'autre, une petite fille... Un conflit. Un mur. Ça nous rappelle des choses... Ça ne finit jamais de nous rappeler des choses, d'ailleurs. Laurence Fugier prend le parti de l'innocence, dans cet album, à travers deux enfants qui, certes, ne vont pas venir à bout du conflit tout seuls, mais vont, tout du moins, rétablir le dialogue rompu depuis longtemps. Ils seront aussi les premiers à franchir les ruines du mur abattu.
Tout un symbole ! Les traits fins et ronds des dessins d'Isabelle Carlier traduisent à la perfection la candeur enfantine qui surnage au milieu d'un champ de bataille, quel qu'il soit.
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix. ...
C'est la fin de la guerre en Afghanistan. Deux frères se rendent au zoo de Kaboul quasi vidé de ses animaux, mais peuplé de familles qui viennent savourer là le retour de la paix.
A l'occasion du 90e anniversaire de l'armistice de 1918, cet album raconte les destins parallèles de Tibo, un gars d'ici, et de Toma, un gars de là-bas. Tout les rassemble et les fait se ressembler, mais ils vont se retrouver au combat, face à face, et tirer sur les ennemis, sur leurs frères.
Le corps d'un homme avait été retrouvé. À moitié dévoré. Les griffures, les morsures ne laissaient aucun doute : c'est un lion qui l'avait tué. Alors, on voulut le venger. Les guerriers partirent, la lance au poing. Trois jours plus tard, ils revenaient, acclamés, fêtés. L'un d'eux jeta la dépouille du lion aux pieds de Yakouba : " Tiens ! c'est ton ami, je crois ?! " C'était Kibwé. Son frère lion.
Mort. Alors Yabouba fit un geste fou. Il emporta la tête du lion et partit dans la savane. Il était devenu mi-homme, mi-lion : [...] Yakoubwé. Il vivait sous une hutte à mi-chemin du village des hommes et du territoire des lions. Pour tous, il avait perdu la raison. Puis un jour, quand chacun eut compris, quand chacun eut respecté son choix, devenu vieux et apaisé, il se laissa mourir. Allongé sur la frontière imaginaire qu'il avait dessinée.
La tête chez les hommes et le corps chez les lions. Depuis, on dit que l'esprit de Yakouba est dans chaque lion, et que les lions qui aperçoivent un humain s'approchent en espérant voir Yakouba encore une fois. Et dans chaque village, on célèbre la mémoire de Kibwé et Yakouba en choisissant deux enfants pour leur forte amitié, grimés en homme et en lion. Et, au son du tam-tam, on raconte leur histoire...
Il était une fois, un nuage bleu. Tellement heureux et tellement bleu qui bleuissait tout sur son passage et ne faisait jamais pleuvoir. Voici donc l'histoire d'un nuage pas comme les autres, qui ne veut que le bien des habitants de la Terre et qui ferait tout pour les sauver. Tout, même de la pluie s'il le fallait...
Au coeur de la forêt profonde, la Tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs les ont tués. Depuis, elle rôde autour des villages, le coeur empli de haine et de chagrin. Un soir, elle attaque. Elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes, mais cela n’apaise pas sa colère, au contraire. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao, qui est très sage, et sait prédire l’avenir. Elle lui déconseille formellement de lever une armée. «Cela rendrait la Tigresse plus redoutable encore», [...] dit-elle. Une seule chose, selon elle, peut apaiser sa colère. Le roi doit lui donner son fils unique, Wen.
Cet ours est un guerrier. Avec son épée, il coupe tout ce qu'il trouve. Même la forêt ! Mais, un jour, le fort où il habite est emporté par les eaux du barrage. La faute à qui ? Au sanglier ? Au renard ? Aux oiseaux ? A moins que les tours que nous jouons à la nature nous retombent parfois sur la truffe ?