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La vie, en général, n'en finit pas de faire des promesses qu'elle prend plaisir, ensuite, à ne pas tenir - et telle est bien l'histoire d'Alexandre, le héros de ce roman. On lui avait ainsi promis, dès sa naissance, le bonheur, l'amour, le soleil, l'Italie et toutes les nuances du plaisir, et il en eut sa part. Mais il s'avisa, à mesure, que chaque promesse accomplie portait également en elle une part de regret, une zone de mélancolie... Cette histoire... concerne la plupart des hommes qui entrent dans l'existence en grands vivants. [...] Qui en jouissent. Et qui, par négligence, y font d'irrémédiables dégâts...
Alice a 48 ans, c'est une femme empêchée, prisonnière d'elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureu... Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l'a installée près d'elle, à Paris. Tout change un beau jour lorsque..., Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d'une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur...
« Heureusement il y avait aussi ma mère et mes tantes pour me sortir de ma grotte. Toute la semaine ma mère faisait du lobbying pour que je vienne chez elle le samedi soir. J'attendais un peu, peut-être par magie j'allais avoir quelque chose d'autre à faire. Mais finalement, comme c'était soit ça soit passer la soirée seul avec ma boîte de sardines, j'acceptais. Quand j'arrivais à Montreuil j'étais le messie, ma mère et ma petite soeur me couraient dans les bras en poussant des cris. "Est-ce que tu veux un verre de lait d'avoine [...] pour l'apéro ?" On se mettait dans le salon. Elles s'asseyaient toutes les deux sur le canapé en face de moi et elles me regardaient avec un sourire béat, sans rien dire. "Allez raconte, raconte-nous des trucs", s'écriait ma mère. »