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Les chênes ne meurent pas, au paradis. Elle a tout de suite aimé les mains de Joseph dans les siennes. C'était il y a soixante-treize ans lors d'un bal de noces dans la campagne vendéenne. Désormais les mains de Joseph ne la caresseront plus. On vient de l'enterrer, presque centenaire en ce jour de mai 2016. Au fil des heures d'une longue nuit défilent pour Eglantine tous les souvenirs liés à Joseph ; d'abord paysan, il fut tour à tour tonnelier, charpentier, menuisier puis ébéniste ; un artisan respecté qui avait l'amour du bois, [...] de l'ouvrage bien fait... Ils ont traversé plus d'un demi-siècle d'histoire, auprès de leurs enfants, partageant tout, des plus beaux instants aux blessures indélébiles. A cette vie à fois modeste et accomplie qu'ils ont forgée à quatre mains, Joseph et Eglantine ont donné sens, amour. Un roman universel et bouleversant. Une histoire de transmission.
Magnifique styliste, Yves Viollier raconte l'amitié trompée, la générosité exploitée. Ou est-ce plutôt le repentir impossible, la honte masquée ? le romancier pose peut-être avant tout cette question essentielle : Que cache le visage que nous donnons à voir ?
J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. " Est-ce que tu as parlé à tes amis ? " Il m'a répondu : " Je n'ai pas encore osé... "
Jeanne se souvient. L’été 1960 s’achève, elle a sept ans. L’Assistance publique les a confiées, elle et ses deux demi-sœurs, à mademoiselle Eugénie qui vit avec ses parents au château des Marguerites. Jeanne a connu les coups et les brimades, avant. Ici, elle goûte à une certaine insouciance : ...
Quand la mer se déchaîne et ravage tout sur son passage...
À travers la vie de quatre familles, Yves Viollier écrit le roman de la catastrophe qui a frappé la France en 2010 : la tempête Xynthia.
Au soir du 27 février 2010, les habitants de la Faute-sur-Mer se sont endormis paisiblement sans s'inquiéter de la tempête annoncée.
C'est à 3 heures du matin que les digues ont lâché et que la mer est montée. Lentement, inexorablement, elle a noyé les plages, les routes, les jardins et, sans jamais modifier son allure, elle a enlacé [...] les maisons, piégé les résidents et tenté de les engloutir.
À travers l'histoire de quatre familles, Yves Viollier raconte ces heures atroces que ces hommes, ces femmes et ces enfants ont dû affronter en tentant de toutes leurs forces de survivre.
Il y a les Clemenceau, Guillaume et Alexandra, et leur toute petite fille Amandine, les Murail, un vieux couple installés là depuis toujours, Julie, la jeune célibataire et son chat, et enfin les Montauran, grands-parents de Jérémie et de Claire que leurs parents leur ont confiés pour les vacances scolaires.
Torturés par l'angoisse, la culpabilité, le désespoir, s'accrochant au moindre espoir, montant sur les chaises, les tables, les meubles, poussés inexorablement vers le plafond et le toit, tous tenteront d'échapper à cet élément si familier devenu en quelques heures un ennemi mortel. Tous ne seront pas sauvés.
À travers le destin de ces quelques personnages, c'est toute la dimension tragique de cette catastrophe qu'Yves Viollier a su rendre. Il nous dit l'horreur de cette nuit mais aussi la dignité, le courage et la solidarité dont ont fait preuve toute une population, tout un pays, toute une région.
Jean-Marie Lenoir est médecin dans un tranquille village du Loire-et-Cher. Il y vit paisiblement lorsqu’une vieille connaissance annonce son arrivée : Marc, agent secret, a besoin d’une planque pour quelques jours afin d'échapper à des hommes qui aimeraient bien lui faire la peau. Officiellement Marc est un collègue de Jean-Marie, donc un médecin de campagne pour l'occasion. Les deux hommes font alors, tout naturellement, les tournées ensemble. Le jour où un fermier est découvert mort, embroché par son taureau, Marc, qui connait [...] le métier, repère un crime camouflé...
Nous ne savions pas ce qui nous attendait... Jeanne se souvient. L'été 1960 s'achève, elle a sept ans. L'Assistance publique les a confiées, elle et ses deux demi-soeurs, à mademoiselle Eugénie qui vit avec ses parents au château des Marguerites. Jeanne a connu les coups et les brimades, avant. Ici, elle goûte, le coeur à peine apprivoisé, à une certaine insouciance : soigner les bêtes, déguster la bonne brioche chaude... Un jour, tous se pressent autour d'un bébé dans son berceau drapé de blanc. "Ta petite soeur", a murmuré [...] Mademoiselle, les yeux brillants. Jeanne, petite marguerite, voudrait juste qu'on l'aime, un peu, vraiment, beaucoup. Mais elle comprend qu'on ne lui dit pas tout...
Louise, jeune artiste-peintre au talent précoce, exposait déjà dans les salons en compagnie des plus grands. Elle avait un bel avenir devant elle. Mais un jour, on l’a retrouvé dans sa maison du Gué-des-Marais, en Vendée, les yeux fermés, tenant la main de son père, tous les deux morts. Des bruits ont couru sans que le mystère soit élucidé. À partir de certains éléments de la vie d’une peintre qui a existé, Yves Viollier a tissé une histoire bouleversante autour de la filiation, de la création et du secret.
Chrysostome Lhermite dit « Totome » et Louis Malidin dit « Lili » sont amis depuis les bancs de l’école laïque qu’ils fréquentaient. Mais leur amitié est mise à mal quand Totome décide de se marier à l’église avec la jolie Maria. La lutte entre les deux camps se radicalise, jusqu’au drame… Parviendront-ils à se réconcilier avec le temps ?
Antoine ne veut rien perdre du temps de l’enfance et des chemins creux de Château-Fromage. C’est son socle. Tout part de là. Sa mémé Lise le prenait par la main et lui ouvrait les yeux au monde. Il pédalait sur son vélo et éprouvait ses premiers émois auprès de Cocotte, la garde-barrière. Et les voix, les gestes, les bonheurs et les souffrances de ceux qui l’ont aidé à grandir sont autant de diamants de la mémoire. C’est le regard du mémorialiste des vies ordinaires qu’Yves Viollier pose avec douceur sur ses personnages.