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"En matière de rêve, j'ai appris à être patient. J'ai fini par admettre qu'il existe bien une sorte d'harmonie du hasard, plus ou moins favorable aux accomplissements. J'ai fini par admettre qu'un simple coup de fil peut vous installer à l'arrière d'une limousine du Tour de France, avant même de réaliser que l'enchanteur s'appelle Pierre Christin et qu'il vient de se servir de sa baguette d'éditeur magique. C'était en 1989. J'étais ce môme qui avait suivi jadis les exploits du Tour au transistor et qui voyait enfin les figurines de [...] plomb rouler à 60, tomber dans des ravins et manger comme des ogres, le soir, en chantant victoire dans des hôtels hallucinés. 30 années plus tard, les repentirs flottent, comme un rêve à reprendre...
Paris, mai 1831. Pichot, le propriétaire du journal La Revue de Paris, est aux anges. Il vient en effet de trouver une de ces pépites qui assurent en général à son propriétaire richesse et succès: un fabuleux roman à publier en feuilleton. Quelques jours plus tard, à Bayeux, tandis qu’il peine à la rédaction d’un chapitre de La Peau de chagrin, Honoré de Balzac découvre avec stupeur le « joyau » de Pichot. Et si, dans un premier temps, c’est de voir remplacer son propre feuilleton par celui d’un illustre anonyme qui le [...] fait bouillir, c’est bientôt le sujet qui le fait blêmir : sa propre vie. Le feuilleton a en effet pour héros Honoré Balzac, son propre nom sans particule. Mais l’exercice n’est pas une simple biographie romancée : il s’amuse à mettre la vie de Balzac en abyme. Notre pauvre écrivain s’étonne ainsi de lire, ce matin là, qu’il est en train de lire sa propre biographie en feuilleton. Agacé dans un premier temps, Balzac se dit qu’après tout, être sujet d’une biographie même un brin moqueuse à 32 ans, va incontestablement augmenter sa notoriété. Il sera ainsi rendu plus sympathique et plus proche de son lectorat. Cependant, l’écrivain se trompe. Car bientôt, le joujou devient incontrôlable en dévoilant à tous des choses qu’il aurait voulu garder secrètes à jamais.
Paris, mai 1831. Pichot, le propriétaire du journal La Revue de Paris, est aux anges. Il vient en effet de trouver une de ces pépites qui assurent en général à son propriétaire richesse et succès: un fabuleux roman à publier en feuilleton. Quelques jours plus tard, à Bayeux, tandis qu’il peine à la rédaction d’un chapitre de La Peau de chagrin, Honoré de Balzac découvre avec stupeur le « joyau » de Pichot. Et si, dans un premier temps, c’est de voir remplacer son propre feuilleton par celui d’un illustre anonyme qui le [...] fait bouillir, c’est bientôt le sujet qui le fait blêmir : sa propre vie. Le feuilleton a en effet pour héros Honoré Balzac, son propre nom sans particule. Mais l’exercice n’est pas une simple biographie romancée : il s’amuse à mettre la vie de Balzac en abyme. Notre pauvre écrivain s’étonne ainsi de lire, ce matin là, qu’il est en train de lire sa propre biographie en feuilleton. Agacé dans un premier temps, Balzac se dit qu’après tout, être sujet d’une biographie même un brin moqueuse à 32 ans, va incontestablement augmenter sa notoriété. Il sera ainsi rendu plus sympathique et plus proche de son lectorat. Cependant, l’écrivain se trompe. Car bientôt, le joujou devient incontrôlable en dévoilant à tous des choses qu’il aurait voulu garder secrètes à jamais.
Septembre 1946, un cinéma des Champs-Elysées. Tous attendent avec impatience l’arrivée d’Henri-Georges Clouzot. Le cinéaste doit en effet présenter ce qui est annoncé comme un chef-d’oeuvre : Le Mystère Balzac. Mais le metteur en scène, qui a pourtant l’habitude d’interdire l’entrée des salles de spectacles aux retardataires, ne vient pas. Présentée par son producteur – fidèle parmi les fidèles – et ancien résistant Barrant-Rondeau, la projection débute sans lui. Quelques mois auparavant, le même Barrant [...] rejoignait son ami à Bayeux, sur les lieux du tournage. Il est heureux d’en avoir fini avec un voyage pénible en train, pour lequel il a du subir les derniers commentaires des voyageurs sur l’affaire du moment : celle du désormais tristement célèbre docteur Petiot. Arrivée sur place, l’ambiance est cependant plus que tendue. Clouzot et sa femme, l’actrice Suzy Delair, se sont violemment disputés. La jeune femme fond en larmes dans les bras du producteur qui, pour la consoler, ne tarde pas à lui confier discrètement un petit sachet. Clouzot semble effectivement très nerveux. Et ce n’est malheureusement pas les rushes, que lui confie son ami, qui vont le calmer : ils contiennent des scènes que le cinéaste n’a jamais tournées. Des séquences pour le moment anodines. Mais ce n’est malheureusement qu’un début...
Septembre 1946, un cinéma des Champs-Elysées. Tous attendent avec impatience l’arrivée d’Henri-Georges Clouzot. Le cinéaste doit en effet présenter ce qui est annoncé comme un chef-d’oeuvre : Le Mystère Balzac. Mais le metteur en scène, qui a pourtant l’habitude d’interdire l’entrée des salles de spectacles aux retardataires, ne vient pas. Présentée par son producteur – fidèle parmi les fidèles – et ancien résistant Barrant-Rondeau, la projection débute sans lui. Quelques mois auparavant, le même Barrant [...] rejoignait son ami à Bayeux, sur les lieux du tournage. Il est heureux d’en avoir fini avec un voyage pénible en train, pour lequel il a du subir les derniers commentaires des voyageurs sur l’affaire du moment : celle du désormais tristement célèbre docteur Petiot. Arrivée sur place, l’ambiance est cependant plus que tendue. Clouzot et sa femme, l’actrice Suzy Delair, se sont violemment disputés. La jeune femme fond en larmes dans les bras du producteur qui, pour la consoler, ne tarde pas à lui confier discrètement un petit sachet. Clouzot semble effectivement très nerveux. Et ce n’est malheureusement pas les rushes, que lui confie son ami, qui vont le calmer : ils contiennent des scènes que le cinéaste n’a jamais tournées. Des séquences pour le moment anodines. Mais ce n’est malheureusement qu’un début...
Quand Valérie, étudiante dans le Quartier latin dans les années 90, découvre par hasard un album de bande dessinée réalisé par son homonyme dans la collection "Aire Libre", la coïncidence l'amuse. Mais lorsqu'elle cherche à racheter l'album... elle s'aperçoit qu'il n'est référencé nulle part... À partir de ce rendez-vous manqué, Valérie Mangin développe une intrigue construite comme un polar, avec ses faux hasards et ses vraies coïncidences, sur la trame bien réelle de sa propre vie. Établissant des ponts avec les tomes [...] précédents, Valérie Mangin nous entraîne dans une partie de cache-cache...
Quand Valérie, étudiante dans le Quartier latin dans les années 90, découvre par hasard un album de bande dessinée réalisé par son homonyme dans la collection "Aire Libre", la coïncidence l'amuse. Mais lorsqu'elle cherche à racheter l'album... elle s'aperçoit qu'il n'est référencé nulle part... À partir de ce rendez-vous manqué, Valérie Mangin développe une intrigue construite comme un polar, avec ses faux hasards et ses vraies coïncidences, sur la trame bien réelle de sa propre vie. Établissant des ponts avec les tomes [...] précédents, Valérie Mangin nous entraîne dans une partie de cache-cache...
Avril 1917. Dans les tranchées du chemin des Dames, Jean Gadoix, jeune soldat d’origine paysanne, écrit à ses parents pour leur décrire l’enfer de la Grande Guerre. Sa section se prépare à livrer une nouvelle charge meurtrière pour récupérer quelques mètres sur les lignes ennemis. Au même moment, au Sénégal, Ismanaïla, la soeur d’Ousmane, cherche à avoir des nouvelles de son frère engagé dans la coloniale pour soutenir les troupes françaises. Seule avec ses deux enfants, elle doit faire face aux assauts insistants de [...] son ex-beau-frère qui considère qu’Ismanaïla lui revient de droit, après la mort de son mari. Quant à Hubertine, étudiante en médecine éprise de Jean, elle cherche à intégrer le soutien médical de l’armée pour se rapprocher du front, afin de retrouver l’homme de sa vie. Après une légère blessure à la tête, Jean repart dans les sinistres tranchés de Craonne. A portée des soldats allemands, il sera sauvé d’une mort assurée par Ousmane, le tirailleur sénégalais dont la section a été décimée. Un nouveau lieutenant, bardé de récompenses, vient prendre le commandement de leur section : il s’agit d’Auxence, une vieille connaissance pour Jean.
Avril 1917. Dans les tranchées du chemin des Dames, Jean Gadoix, jeune soldat d’origine paysanne, écrit à ses parents pour leur décrire l’enfer de la Grande Guerre. Sa section se prépare à livrer une nouvelle charge meurtrière pour récupérer quelques mètres sur les lignes ennemis. Au même moment, au Sénégal, Ismanaïla, la soeur d’Ousmane, cherche à avoir des nouvelles de son frère engagé dans la coloniale pour soutenir les troupes françaises. Seule avec ses deux enfants, elle doit faire face aux assauts insistants de [...] son ex-beau-frère qui considère qu’Ismanaïla lui revient de droit, après la mort de son mari. Quant à Hubertine, étudiante en médecine éprise de Jean, elle cherche à intégrer le soutien médical de l’armée pour se rapprocher du front, afin de retrouver l’homme de sa vie. Après une légère blessure à la tête, Jean repart dans les sinistres tranchés de Craonne. A portée des soldats allemands, il sera sauvé d’une mort assurée par Ousmane, le tirailleur sénégalais dont la section a été décimée. Un nouveau lieutenant, bardé de récompenses, vient prendre le commandement de leur section : il s’agit d’Auxence, une vieille connaissance pour Jean.
José Suarez, guide touristique dans les hauts-plateaux du Chili, est un homme sombre, rongé par un secret qui l'empêche de vivre et d'aimer. Sa rencontre avec Joan, une touriste américaine, va changer sa vie. Une aventure bouleversante au coeur des somptueux paysages d'un pays au passé douloureux.
Django Reinhardt est une légende. Mais Django est aussi né deux fois. Une première fois dans la neige, durant l'hiver 1910 dans une famille de nomades stationnée à Liberchies, en Belgique. La seconde à Saint-Ouen, près de Paris, à l'automne 1928, quand l'incendie de sa caravane lui mutila la main gauche.
Aimée a tout pour plaire aux notables de Bléville : jeune, belle et veuve, elle s'intègre rapidement dans la sociabilité de cette ville de province rongée par l'habituel cocktail d'histoires de fesses et d'histoires de fric qu'on garde entre soi. Aimée observe. Elle attend la crise inévitable, celle qui finit toujours par éclater. Alors elle pourra enfin jouer franc jeu avec tous ces pourris, et les faire payer, dans tous les sens du terme. Car ce que personne ne sait, c'est qu'Aimée est une tueuse professionnelle...
Quand, en 1945, la guerre avec les Japonais prend fin, ce sont 300.000 Européens et métis assimilés qui sont encore sur le territoire de la toute nouvelle république d'Indonésie. Majoritairement Hollandais, ils vont revenir au pays sans accompagnement.
Monsieur Java est l'un de ceux-là. Il revient avec sa femme et ses trois filles nées d'un autre homme que lui lors d'un précédent mariage. Sur le territoire hollandais, ils donneront naissance à un garçon, le Gosse. Cet enfant devra vivre avec ce père à moitié fou, rescapé de la [...] guerre et des camps de prisonniers japonais, qui ne s'est jamais remis de cette période.