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Cote | Localisation | Statut |
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R ROS | Les Romans Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0918014577 |
Auteur | Olivia Rosenthal [auteur] |
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Titre | Que font les rennes après Noël ? / Olivia Rosenthal. |
Editeur | Paris : Verticales, 2010. |
Description | 210 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Support | Livre |
Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L'histoire d'une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plut y croire. Il faut grandir, il faut s'affranchir. C'est très difficile. C'est 'même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez [...] comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen.
Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L'histoire d'une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plus y croire. Il faut grandir, il faut s'affranchir. C'est très difficile. C'est même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez [...] comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen
Médias
Olivia Rosenthal, née en 1965 à Paris, est maîtresse de conférences en littérature à l'Université de Paris VIII, écrivaine, romancière et dramaturge et performeuse française.
Olivia Rosenthal est née à Paris en 1965. Élève au lycée Jules-Ferry (1975-1982), elle est admise, après deux ans de classe préparatoire au lycée Henri-IV, à l'École normale supérieure (1984). Elle obtient une agrégation de lettres modernes (1987), puis un doctorat (1992, avec une thèse sur la poésie amoureuse du XVIe siècle). Élue en 1993 maîtresse de conférences en littérature à l'Université de Rennes, elle enseigne depuis 1999 à l'Université de Paris VIII. Elle y crée en 2013, avec Lionel Ruffel et Vincent Message, l'un des premiers masters de création littéraire de l'enseignement supérieur français.
Olivia Rosenthal commence à publier à 33 ans, d'abord des essais tirés de ses travaux universitaires (en 1998, aux Éditions Champion), puis à partir de 1999 des romans (aux éditions Verticales), et des pièces de théâtre à partir de 2004.
Elle recueille de nombreux prix littéraires: en 2007, le prix Wepler et le prix Pierre-Simon « Éthique et réflexion » pour On n'est pas là pour disparaître ; en 2011, le Prix du Livre Inter, le Prix Alexandre-Vialatte et le Prix Ève-Delacroix pour Que font les rennes après Noël ?
Sa première pièce, Les félins m'aiment bien, est créée en 2005 à Saint-Denis, dans une mise en scène d'Alain Ollivier avec Valérie Crunchant (Cérès) et Florence Payros (Marianne). En 2008, elle écrit Les Lois de l’hospitalité, mis en scène par Marie Vialle aux Subsistances à Lyon (reprise en 2011).
À partir de 2005, elle réalise, en collaboration avec des cinéastes (Olivier Ducastel, Laurent Larivière), des écrivains (Denis Lachaud, Michaël Batalla, Patrick Chatelier), des chorégraphes (Julia Cima) ou des metteurs en scène (Robert Cantarella, Chloé Moglia), des performances pour divers lieux et festivals (festival d’Avignon, de Manosque...), Ménagerie de verre, Subsistances de Lyon, Le Lieu unique à Nantes, Scène nationale de Poitiers, Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, le Grand R (scène nationale de La Roche-sur-Yon), Fondation d'entreprise Ricard, le Bal, Festival Hors Pistes au Centre Pompidou, Théâtre Ouvert, Maison de la poésie, Musée de la chasse…).
En 2008, elle achève une pièce sonore intitulée Viande froide pour le Cent Quatre, lieu culturel où elle est accueillie en résidence en 2006-2007. Elle est auteur invitée au Grand R (scène nationale de La Roche-sur-Yon), durant la saison 2008-2009, en résidence à Bobigny (dans le cadre du programme « écrivains en Seine-Saint-Denis ») en 2009-2010 et en résidence à l'Espace 1789 de Saint-Ouen pour l'écriture pour son livre Ils ne sont pour rien dans mes larmes.
Depuis 2008, elle s'est engagée aussi dans un projet sur « L'architecture en paroles » qui fait vivre un bâtiment ou un lieu, non par son architecture, mais par les paroles de ceux qui y habitent, y travaillent, ou le traversent. Le premier volet a été réalisé lors d’une résidence au 104, sous la forme d’une pièce sonore et d’un texte, Viande froide (Nouvelles éditions Lignes/ éditions CENTQUATRE, 2008). Le deuxième volet de ce projet, diffusé sous la forme d’une pièce sonore dans l’exposition organisée par le musée Carnavalet sur L'Impossible photographie: les prisons parisiennes 1851-2010, est publié sous le titre "Maison d’arrêt Paris-La Santé, 42, rue de la Santé 75014 Paris" dans le catalogue de cette exposition. Pour le troisième volet, Olivia Rosenthal a travaillé avec Philippe Bretelle (graphiste) sur la ville de Bobigny. Elle a conçu avec lui des affiches collées sur certains bâtiments de la ville et ils ont réalisé ensemble (avec l'aide du musicien Pierre Avia) une performance musicale intitulée C'est très loin d'ici. Toujours avec Philippe Bretelle, elle a composé une œuvre visuelle pour l'inauguration du tramway de Brest (commande de Brest métropole océane).
Depuis 2009, Olivia Rosenthal s'est également tournée vers le cinéma. Elle a composé deux performances sur la manière dont le cinéma change nos vies, a publié Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Verticales, 2012) sur le même thème, a écrit deux courts-métrages de fiction (Les larmes et Tous les adultes ne sont pas méchants, mis en scène par Laurent Larivière). Elle a aussi écrit un livre Toutes les femmes sont des Aliens autour de quelques films d'anthologie (Alien, Les oiseaux, Bambi…) pour le collectif Ildi eldi! qui reprend ses textes et en fait des spectacles multimédia.
La voix d'Olivia Rosenthal est singulière dans la littérature contemporaine, notamment parce qu'elle aime, à la manière des écrivains classiques, importer dans la fiction de la pensée, de la philosophie, de la science. Fantaisie et tragédie, observation méticuleuse du réel et métaphysique, comique et émotion, registre du conte ou des films, se mêlent dans ses textes, dont les sujets sont extrêmement divers, mais qui tous ont en commun d'explorer la nature humaine jusque dans sa part d'animalité. Pour cela, elle porte un intérêt tout particulier à la langue, et à l'articulation de ses propres obsessions avec l'inquiétante familiarité de la parole des autres.
L'œuvre d'Olivia Rosenthal parle de nos peurs et de nos angoisses (la mort, l'enfermement, la perte de mémoire, etc.) en tentant de leur inventer des antidotes (le jeu, le création, l'enfance) pour nous apprendre à survivre et à nous libérer. Ses livres suivent le parcours intérieur de personnages qui sont toujours sur le point de rompre leurs liens et de transgresser les interdits qu’eux-mêmes se sont forgés pour rester dans le rang. Depuis quelques années, elle écrit à partir d'entretiens qui participent à l'écriture de ses fictions.