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Editeur : Gallimard Date de parution : 1990 Description : In-8, 396 pages, souple, occasion, bon étatEnvois quotidiens du mardi au samedi. Les commandes sont adressées sous enveloppes bulles. Photos supplémentaires de l'ouvrage sur simple demande. Réponses aux questions dans les 12h00. Librairie Le Piano-Livre. Merci
Fils de Pierre-François Rinaldi et d'Antoinette Pietri, Angelo Rinaldi a grandi en Corse avant de devenir journaliste. Il a travaillé à Nice-Matin et Paris Jour comme reporter et chroniqueur judiciaire avant de s'imposer à la fois comme un romancier et comme un critique littéraire à la plume acérée, aussi bien dans l'admiration que dans la détestation.
Dans L'Express, en 1979, il témoigne de son aversion pour Georges Simenon en n'hésitant pas à titrer : « Simenon : le zéro de la pensée »[1] ! Tenace, et contre toute attente, il réitérera son dédain pour l'œuvre de Simenon, notamment en 1992[2] et 2012[3]. Il obtient le Prix Femina, en 1971. Dans le recueil Service de presse (1999), apparaissent des thèmes récurrents, en particulier son goût pour la poésie, les romans noirs américains, la pureté de la langue française, et sa férocité envers les auteurs « à la mode » (Marguerite Duras, Albert Cohen, Alain Robbe-Grillet, Philippe Sollers, Julia Kristeva, Philippe Djian, Michel Houellebecq, Christine Angot) — des romanciers dont il n'a jamais atteint ni le niveau de notoriété, ni les succès de librairie.
Angelo Rinaldi a travaillé successivement à L'Express, au Point et au Nouvel Observateur avant de devenir directeur littéraire du Figaro et responsable du Figaro littéraire jusqu'à sa retraite, en 2005[4].
En mars 2011, il démissionne de la présidence de l'association Défense de la langue Française pour protester contre la remise d'un prix à Éric Zemmour[5], à la suite de la condamnation du journaliste polémique pour provocation à la discrimination raciale.
L'écrivain Salim Jay lui a consacré un ouvrage : Pour Angelo Rinaldi (Belles Lettres, 1994).
En 2004, l'écrivain Yann Moix publie, dans la revue Bordel, un portrait à charge dans lequel il remet en question la légitimité de la critique littéraire telle qu'elle est pratiquée par Angelo Rinaldi. L'argumentation de l'auteur repose en outre sur le conservatisme littéraire des œuvres d'Angelo Rinaldi dont la lecture donnerait « l'impression que le XXe siècle n'a pas existé », Yann Moix reprochant en effet à l'académicien son style trop « institutionnel et académique » qui ne serait qu'une copie de Marcel Proust[6]. Guillaume Dustan, dans Nicolas Pages, déclare également, à propos du style d'Angelo Rinaldi : « c'est tellement resucé de Proust et puis triste[7] ».