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Cote | Localisation | Statut |
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S | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0383534577 |
Auteur | Grégoire Solotareff [auteur] |
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Titre | Monsieur l'ogre est un menteur / Grégoire Solotareff. |
Editeur | Paris : L' Ecole des Loisirs, 1988. |
Collection | Lutin poche |
Description | N p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 19 cm |
Langue | Français. |
Centre d'intérêts | Album |
Médias
Grégoire Solotareff, né le à Alexandrie, en Égypte[2], est un dessinateur et plasticien français.
Fils du médecin et critique d'art d'origine libanaise, Henri El-Kayem, et de l'illustratrice d'origine russe Olga Solotareff, connue sous le nom français d'Olga Lecaye, Grégoire Solotareff est le cadet d'une fratrie de quatre enfants, parmi laquelle on compte l'illustratrice Nadja[3] et l'écrivain producteur Alexis Lecaye.
Grégoire Solotareff vécu ses premières années en Égypte, avant de quitter Alexandrie en 1956 pour le Liban. Ce n'est qu'en 1960 que la famille s'installe en France. L'enfance de Grégoire Solotareff est marquée par une grande liberté d'expression artistique. Scolarisé tardivement à l'âge de douze ans, le dessin et la création ont toujours été extrêmement présents dans son quotidien, ce qui ne l'empêchera pas de faire de brillantes études de médecine d'exercer ce métier pendant sept ans, de 1978 à 1985.
La carrière de dessinateur de Grégoire Solotareff commence en 1985 aux éditions Hatier. Parait en parallèle à L'École des loisirs la série Monsieur l'Ogre, qui marque le début d'une longue et fructueuse collaboration avec l'une des plus prestigieuses maisons d'édition française de livres pour la Jeunesse[4].
La série Loulou, publiée en 1989, marque un réel tournant dans sa carrière. L'histoire de cette amitié entre un loup et un lapin allie avec subtilité et anticonformisme le thème de la différence et de l'altérité, tout en inaugurant un travail graphique composé de couleurs vives et de grands aplats de couleur cernés de noir. Vendus à plus d'un million d'exemplaires et traduit en plusieurs langues, Loulou est adapté en film pour la première fois en 2003 avec Loulou et autres Loups puis reçoit le César
2014 du meilleur long-métrage d'animation pour Loulou, l'incroyable secret[5].
Les auteurs et dessinateurs qui ont influencé le travail de Grégoire Solotareff sont multiples et vont de Jean de Brunhoff à Jean de La Fontaine en passant par Alain Le Saux et Tomi Ungerer.
Le travail de Grégoire Solotareff s'inspire des travaux de Paul Gauguin, Henri Matisse, Vincent van Gogh, Pablo Picasso, Pieter Brueghel, James Ensor, Antoine-Louis Barye et Jérôme Bosch, Constantin Brancusi ou encore Henry Moore[6].
Grégoire Solotareff est l'auteur de plus de 150 livres pour enfants, édités essentiellement à l'École des Loisirs. Depuis 1994 il dirige d'ailleurs la collection « Loulou & Cie » au sein de L'École des loisirs. À présent, il partage son temps entre publication de livres, édition et recherche personnelle qui comprennent dessins, photos, design et sculptures et dont le sujet est essentiellement bestiaire, plus imaginaire que réaliste.
Le travail plastique de Grégoire Solotareff est resté confidentiel jusqu'en 2014, année durant laquelle il expose pour la première fois cette partie très personnelle de son œuvre lors de l'exposition « Animal » au Quai d'Angers[7] qui sera ensuite transférée à L'Abbaye de Fontevraud[8].
Ici encore, le travail de Grégoire Solotareff est influencé par le thème du bestiaire[9], notamment égyptien, ainsi que par le travail de grands animaliers tel que Gustave Doré. À travers ses réalisations, l'artiste est à la recherche de formes simples, sans détail, que l'on peut considérer comme archaïques. Cette caractéristique est d'autant plus présente dans son travail sur le corps féminin, grandement influencé par l'image d'une Vénus préhistorique et un désir d'appropriation des formes. Les techniques qu'il utilise vont de l'argile rouge à la résine, en passant également par le métal et le bois.
Le dessin de Grégoire Solotareff lui sert notamment dans son travail de recherche. Il adopte des styles très différents allant du réalisme à l'abstraction, en passant par l'expressionnisme. La plupart de ses dessins et peintures sont réalisés à l'encre, à l'huile, à l'acrylique et à l'aquarelle. Son travail de recherche est marqué par l'utilisation du noir et du blanc, alors qu'il attache beaucoup d'importance à la couleur, qu'il utilise de façon intuitive et symbolique, suivant ses propres critères. En matière d'influence sur la couleur, il privilégie toujours les couleurs primaires, qu'il décline ensuite sur un même dessin [6].
Son travail photographique est orienté par un désir de simplification des formes. Les sujets photographiés sont très variés, du nu aux natures mortes en passant par le paysage et les arbres, qui sont aussi pour lui un objet de recherche essentiel dans sa volonté de rapprochement entre les formes animales, humaines et végétales. Ses photographies sont majoritairement des Polaroïds et ont fait l'objet de l'exposition Monogatari au Musée d'Art moderne de Gunma au Japon[10] en 2012.
Loulou, son best-seller paru en 1989, est adapté en 2003 sous forme d'un moyen métrage d'animation de 56 minutes, sous le titre Loulou et les autres loups, réalisé par Serge Elissalde, sur un scénario de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental, et sur une musique de Sanseverino.
Il sera suivi en 2006 d'un long-métrage d'animation, U, que Grégoire Solotareff écrit et coréalise avec le même réalisateur, Serge Elissalde. U aborde le thème de l'adolescence et de l'émancipation à travers des personnages animés par les voix de Vahina Giocante, Isild Le Besco ou encore Bernadette Lafont, sur une musique et une interprétation de Sanseverino, à nouveau.
Le film d'animation Loulou, l'incroyable secret, sorti en 2013, est une adaptation réalisée par Éric Omond, sur un scénario de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental. Le film obtient le César du meilleur film d'animation aux César 2014.
En 2012, il écrit la pièce Isabelle et la Bête[11], qui est montée au MC2 de Grenoble, mise en scène par Véronique Bellegarde. Ce projet crée une forme inédite de spectacle au sein de laquelle la musique, le texte et le dessin (les décors ont été dessinés par Grégoire Solotareff) sont interprétés selon une seule et même écriture scénique.
Depuis mai 2016, le célèbre Loulou de Grégoire Solotareff veille sur le pignon de l’école Victor Schœlcher à Epinay-Sur-Seine, avenue de Lattre-de-Tassigny. Grégoire Solotareff a signé ainsi un dessin avec ces deux personnages historiques.
On reconnait Loulou, le gentil loup, qui tient par la main son ami le lapin. (voir photo ci-contre)
Depuis 2015, Grégoire Solotareff est un contributeur régulier des pages du Huffington Post dans lequel on retrouve quotidiennement ses dessins d'humeur[12].
Grégoire Solotareff prépare par ailleurs une collaboration avec le journal Le Monde jusqu'alors encore secrète.
Grégoire Solotareff est un auteur très prolifique. La liste indiquée ci-dessous n'est pas exhaustive. Pour une bibliographie plus complète, voir le site du Centre national de la littérature pour la jeunesse (BNF).
C'est l'histoire d'un lemming amoureux d'une souris. D'un loup qui cherche l'âme soeur. De deux souris blanches qui partent en voyage... Grégoire Solotareff a choisi de raconter aux enfants (dès 3 ans) douze histoires d'amour et d'amitié présentées comme des nouvelles. Chacune d'elles est illustrée d'une peinture aux couleurs flamboyantes et contrastées. Autant pour la qualité des images que pour la subtilité des récits, l'auteur a été récompensé plusieurs fois pour l'ensemble de son oeuvre. --Emmanuelle Figueras
éditions L'Ecole des loisirs, 1993, non paginé, environ 20 pages, format: 31 sur 21 cm. Couverture souple.