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Cote | Localisation | Statut |
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5.18 YAC | Au fil du son Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0515364577 |
Auteur | Gabriel Yacoub [auteur] |
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Titre | Brendan et les musiques celtiques / Gabriel Yacoub ; Michel Hindenoch , interprète ; illustré par Marcelino Truong ; photographie de Hélène Arnaud. |
Editeur | Paris : Gallimard Jeunesse, 1999. |
Collection | Musiques d'ailleurs |
Description | 36 p. : illustrée en couleurs ill. en coul. ; 25 cm + 1 CD |
Langue | Français. |
Indice | 5.18 |
Centre d'intérêts | Musique |
Autres auteurs | Michel Hindenoch [interprète] Marcelino Truong [illustrateur] |
Brendan est fou de musique. En bon Breton, ce qu'il aime par-dessus tout, ce sont les musiques celtiques. il croit même tout connaître sur elles, jusqu'au jour où Yann Fanch lui parle d'un instrument mystérieux. Un instrument qui lui fait perdre le sommeil... C'est plus fort que lui, Brendan doit trouver un crwth. Avec son grand frère, il va parcourir les mers de la Bretagne à l'Ecosse, en passant par la Galice et l'Irlande à la recherche de cet objet introuvable... Et si tout cela n'était que des histoires, si le crwth n'existait pas [...] ? Une histoire d'enfance et de musique. Des illustrations pour rêver. Un CD avec la musique de là-bas pour s'évader. Et un vrai reportage photo sur un enfant musicien vivant en Bretagne. Les chansons du CD traduites en français. Une discographie des plus grandes musiques celtiques.
Médias
Gabriel Yacoub est un chanteur, auteur-compositeur-interprète français né à Paris le , membre fondateur et leader du groupe de musique folk Malicorne formé en 1973 et actif jusqu'en 1981.
Après une première séparation fin 1981, Malicorne s'est reformé sous différentes configurations en 1984, 1986 et 1987–1989 puis dans sa configuration originelle le temps d'un concert unique donné le 15 juillet 2010 à La Rochelle et enfin fin novembre 2011 autour du couple fondateur Gabriel Yacoub et Marie Sauvet dans une nouvelle configuration (comptant de nouveaux musiciens accompagnateurs)[1] qui se lance dans deux projets : une importante tournée de concerts en France (et à l'étranger – en Belgique en 2013, aux Pays-Bas en 2014 et en Suisse en 2015) intitulée "Almanach Tour" (toujours en cours) et l'enregistrement dès le printemps 2013 d'un nouvel album studio « qui sera constitué uniquement de titres inédits »[2],[3],[4] à la publication initialement prévue pour 2013 sans cesse repoussée depuis lors.
En parallèle de sa carrière au sein de Malicorne, Gabriel Yacoub se lance dès 1978 dans une carrière solo avec la mise en place d'une première tournée de concerts et la parution d'un premier album.
Ses répertoires discographique et scénique évoluent du traditionnel à la composition personnelle, musicalement inspirée par le folk américain, le folk irlandais et la pop anglaise, privilégiant les instruments acoustiques anciens et modernes. Ses textes évoquent le temps qui passe, l'amour et la nostalgie, la difficile communication entre les êtres, dans une constante quête de sens et de spiritualité.
Gabriel Yacoub est né à Paris le , d'un père ouvrier imprimeur d'origine libanaise et d'une mère native du Loiret (Saint-Benoît-sur-Loire).
Dès l'âge de douze ans, il se passionne pour les Beatles, les Kinks et autres groupes de rock anglais de cette époque. Sa rencontre avec la musique folk se fait tout gamin au milieu des années 1960 en entendant à la radio dans une émission présentée par Claude Villers le titre Stewball interprété par le trio Peter, Paul & Mary. Par la suite, il découvre « Woody Guthrie, les ballades anglaises et irlandaises, le gospel, Bob Dylan, les songwriters, la musique des Appalaches, le chant a cappela, l'implication de la musique comme moyen de lutte politique, sociale »[3], Donovan, Tom Paxton mais aussi le blues et l'old-time.
En 1969, avec deux amis du lycée, Youra Marcus et Phil Fromont, Gabriel Yacoub forme un petit groupe d'old-time, le trio New Ragged Company[5],[6]. Gabriel Yacoub est à la guitare acoustique, Youra Marcus au banjo et Phil Fromont au violon. Le New Ragged Company joue dans les MJC de banlieues, au Centre Américain de Paris et participe au premier festival folk en France qui se tient à Lambesc (Bouches-du-Rhône) en août 1970[7][réf. à confirmer]. En 1971, Jean-Marie Redon remplacera Youra Marcus au sein du New Ragged Company.
Gabriel Yacoub évolue ensuite vers le folk irlandais et anglais. Il joue en duo avec son ami flamand René Werneer, violoniste de formation classique. Leur répertoire se compose de ballades et de chansons anglaises ainsi que d'airs irlandais. Il est vrai[style à revoir] qu'à cette époque, Gabriel Yacoub effectue régulièrement des virées en Angleterre, où le folk revival a déjà commencé depuis 1955. Ses errances à Londres le conduisent tout droit aux folk-clubs. Il y découvre, fasciné[style à revoir], la musique de chanteurs folk d'envergure comme Ewan Mac Coll, Martin Carthy et Planxty, dont il rapporte les disques introuvables en France.
La chanson traditionnelle française ne l'interpelle toujours pas. À la fin de l'année 1971, Gabriel Yacoub, accompagné de son ami René Werneer, va embarquer cette fois pour l'aventure bretonne aux côtés d'Alan Stivell. C'est lors d'une soirée au Centre Américain qu'a lieu la rencontre. Alan Stivell, en quête de musiciens, propose à Gabriel Yacoub et René Werneer de rejoindre son groupe en gestation.
Fin 1971, à vingt ans à peine, Gabriel Yacoub intègre donc la formation d'Alan Stivell (où s'illustre également le guitariste Dan Ar Braz). Pendant près de deux ans, il y joue de la guitare, du banjo, du dulcimer et y chante.
Gabriel Yacoub et René Werneer se produisent à nouveau en duo le 13 août 1972 au 1er Festival pop celtique de Kertalg à Moëlan-sur-Mer en complément de leur participation au sein du groupe d'Alan Stivell au concert que ce dernier donne en tête d'affiche[8].
Après l'expérience intense[non neutre] de la scène aux côtés d'Alan Stivell et le temps d'enregistrer deux albums déterminants À l'Olympia (1972) et Chemins de terre (1973) à l'origine du renouveau de la musique celtique en France, et en partie parce que le répertoire de langues gaéliques et brittoniques du harpiste breton ne lui convient plus, Gabriel Yacoub choisira de quitter la formation d'Alan Stivell à la fin de l'été 1973 pour chanter dans sa propre langue en adoptant le répertoire traditionnel français.
S'entourant de musiciens de talents (dont Dan Ar Braz), Gabriel Yacoub et son épouse d'alors Marie Yacoub enregistrent au printemps[9] 1973 l'album expérimental Pierre de Grenoble par lequel le couple revisite le répertoire traditionnel. Sorti en octobre 1973, le succès immédiat et inattendu de ce « coup d'essai » sera à l'origine du renouveau des musiques traditionnelles en France[3],[10],[11].
Avant même la sortie de Pierre de Grenoble, Gabriel et Marie fondent Malicorne le 5 septembre 1973[12] en compagnie de deux autres musiciens Laurent Vercambre et Hugues de Courson. Interprétant d'une manière originale, personnelle et actuelle des airs et chansons empruntés au répertoire traditionnel, le groupe connait le succès tout au long des années 1970 avec la publication d'une dizaine d'albums (dont l'emblématique Almanach publié en 1976 et vendu à plus de 500 000 exemplaires[13] dans le monde à ce jour) jusqu'à sa première séparation (concertée) en 1981. Entre temps, le groupe aura connu différentes formations avec notamment l'arrivée en renfort dès 1977 d'Olivier Zdrzalik-Kowalski à la guitare basse et le départ en 1979 de deux de ses membres fondateurs Laurent Vercambre et Hugues de Courson, importants contributeurs du son Malicorne. Le groupe se reformera d'abord en 1984 le temps d'une tournée principalement nord-américaine, puis en 1986 autour de l'album Les Cathédrales de l'industrie (à l'origine premier projet solo original de Gabriel finalement publié sous le nom de Malicorne) et enfin en 1987–1989 pour une tournée d'adieu (à laquelle Marie participera sur une partie seulement).
Bien avant la dissolution définitive de Malicorne en 1989, Gabriel entame une carrière solo en 1978 en publiant son tout premier album Trad. Arr. qui puise dans le répertoire traditionnel français (dans l'esprit de Pierre de Grenoble et des premiers albums de Malicorne) et en se lançant dans sa toute première tournée en solo.
Suivra en 1986 Elementary Level of Faith, son premier disque d'auteur, un album expérimental dans ses audaces émotionnelles et technologiques tempérées par la chaleur et l'intimité qui seront constamment présentes dans l’œuvre de Gabriel. Bel paru en 1990 se démarque du précédent album par son orientation plus acoustique. Gabriel puisera régulièrement à la source de ce premier album d'importance au point d'en reprendre sur scène la quasi-totalité des titres.
Quatre sorti chez Boucherie Productions en 1994 franchit une nouvelle étape : arrangements savants, envolées mystiques, thèmes plus engagés, hommage à ses pairs et ainés (Melaine Favennec, Jacques Brel), grande variété des instruments. Avec Babel publié en 1997, toujours chez Boucherie Productions, il signe un album de groupe où il a souhaité enregistrer le son que lui et ses mêmes musiciens travaillent sur scène depuis déjà dix ans, avec une contribution de chaque musicien aux compositions. On retrouve les thèmes chers à l'auteur : les symboles ("Mes mains [manifeste]"), la mythologie ("Babel"), les éléments ("Je suis le vent"), la relation amoureuse ("Pluie d'elle", "Désir", "Rêves à-demi").
Après la réédition internationale de nombreux albums en 1998 et l'édition en 1999 chez Boucherie Productions d'une toute première compilation (Tri), Gabriel aborde le nouveau millénaire en publiant en 2001 un nouvel album sobrement intitulé :Yacoub: s'inscrivant dans la continuité de style du précédent.
Suivra en 2002 The simple things we said, compilation destinée au marché américain (sortie aux États-Unis chez Simple et distribuée là-bas par CD Roots) qui reprend, entre autres titres, le classique "Les choses les plus simples" (issu de Bel) proposé ici dans des versions française et anglaise. C'est le titre le plus connu de Gabriel, repris en son temps par Dave Van Ronk et plus récemment en duo par Joan Baez & Maxime Le Forestier.
C'est en 2004 que sa démarche prend une tournure nouvelle avec la fondation du label indépendant Le Roseau axé sur la production de jeunes artistes et la réédition des anciens albums de Malicorne. Les albums du label sont distribués par Harmonia Mundi. En tant que toute première publication sur ce label paraît en 2004 Je vois venir..., à ce jour unique (double) album live de la carrière discographique solo de Gabriel. Il s'agit là de l'enregistrement du double concert donné en public les 17 et 18 janvier 2003 à Quimper qui avait réuni, pour l'occasion, de nombreux artistes invités, les musiciens simultanément présents sur scène atteignant le nombre de dix. Sa publication devait s'accompagner à l'époque de celle du DVD correspondant mais ce dernier n'a toujours pas été commercialisé à ce jour.
Au printemps 2008, sept ans après son précédent opus (un long délai s'expliquant par la perte des maquettes de ses nouvelles chansons dans l'incendie de sa maison qu'il évoque dans la chanson "Souvenirs oubliés"), Gabriel publie enfin De la nature des choses, son 7e album studio, aboutissement d'une carrière artistique de près de 40 ans dont 30 menés en solo. Comme il l'avait déjà fait avec "Tant pis que l’exil" et "Le plus rapide des oiseaux" sur Quatre, Gabriel y aborde des thèmes plus politiques et sociaux à travers deux chansons, "Il aurait dû" et "Le bois mort" (écrites dans l'esprit des protest songs de ses mentors Woody Guthrie et Bob Dylan) et même la mort avec la chanson "Avant que de partir".
Le 18 mai 2013, lors d'un concert donné en solo à Port-Saint-Père, Gabriel interprète pour la première fois en public une nouvelle chanson de sa composition intitulée "Géant". Le 31 mai 2013, lors d'un concert donné en solo à Nozières, outre "Géant", Gabriel propose une deuxième chanson nouvelle, également de sa composition, intitulée "Soleillet de l'air en l'air" (que Malicorne avait déjà jouée lors de sa tournée américaine de l'été 1984 mais jamais enregistrée en studio jusqu'aux sessions d'enregistrement du nouvel album en mars 2013). Le 1e juin 2013, lors d'un concert donné en solo à Viriville, outre "Soleillet de l'air en l'air" et "Géant", il offre au public une troisième chanson nouvelle intitulée "Au bout du bois". Il s'agit cette fois d'une chanson traditionnelle de Louisiane qu'il a également enregistré au sein de Malicorne deux mois plus tôt en mars 2013.
En juillet 2013, Gabriel Yacoub est nommé Officier des Arts et des Lettres par Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication[14].
Le 15 juillet 2010, Malicorne se reforme dans sa configuration originelle le temps d'un concert exceptionnel donné dans le cadre des Francofolies de La Rochelle.
En novembre 2011, le couple fondateur Gabriel Yacoub et Marie Sauvet forment avec quatre nouveaux musiciens un nouveau groupe sous le nom de « Gabriel & Marie de Malicorne »[4],[1]. Le 20 septembre 2012, le nouveau groupe devient simplement « Malicorne ».
Les singles que Malicorne a publiés sont pour la plupart des singles promotionnels donc non destinés à la vente (sauf trois d'entre eux publiés en 1986, 1996 et 2015):