"En réserve" : la médiathèque dispose d'une "réserve" constituée d'oeuvres classiques, de documentaires fondamentaux ou en multiples exemplaires. Ces documents sont consultables et empruntables sur demande. Adressez-vous à un bibliothècaire.
"Equipement" : les documents portant cette mention sont souvent des nouveautés. Ils vont être couverts et renforcés pour le prêt et seront disponibles très prochainement. Vous pouvez réserver les documents qui sont à "l'équipement".
Cote | Localisation | Statut |
---|---|---|
440 MOL | Langues - Littérature Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0777164577 Identifiant: Pôle Langues-Littérature Identifiant: Magenta |
Auteur | Annie Mollard-Desfour [auteur]; Bénédicte Rivière [auteur] |
---|---|
Titre | De vert de rage à rose bonbon : Toutes les couleurs de notre langue / Annie Mollard-Desfour ; Bénédicte Rivière ; illustré par Blexbolex. |
Editeur | Paris : Albin Michel Jeunesse, 2006. |
Description | 33 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm |
Langue | Français. |
Indice | 440 |
Centre d'intérêts | Documentaire jeunesse |
Autres auteurs | Blexbolex [illustrateur] |
Support | Livre |
Notre langue est riche de noms et d'expressions colorés. Nous les employons souvent sans en connaître la signification et l'origine. Barbe bleue, les contes violets, rire jaune, passer à l'orange, voir la vie en rose, être rouge comme une pivoine..
Titre: De vert de rage à rose bonbon : Toutes les couleurs de notre langueAuteur(s): Blexbolex, Bénédicte Rivière et Annie Mollard-DesfourEditeur: Albin Michel JeunesseAnnée d'édition: 2006Etat: Occasion - BonISBN : 9782226170286Commentaire: Ancien livre de bibliothèque. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de ce livre à des organisations caritatives. Chez Ammareal nous vendons des livres d'occasion en ligne fournis par nos partenaires bibliothèques et associations.Nous reversons une part du prix de chaque livre à nos [...] partenaires et à des organisations caritatives.Ce que nous ne vendons pas nous le donnons, ce que nous ne donnons pas nous le recyclons.
Médias
Annie Mollard-Desfour est linguiste-lexicographe au CNRS.
Annie Mollard-Desfour est actuellement rattachée à l'Unité mixte de recherches « Lexiques, Dictionnaires, Informatique » (LDI- http://www-ldi.univ-paris13.fr), CNRS-Universités Cergy-Pontoise-Paris 13 Villetaneuse qui fait partie de l'« Institut de Linguistique Française » (ILF). De 1975 à 1992, elle a participé à la rédaction du dictionnaire Trésor de la Langue Française, dictionnaire de la langue française des XIXe et XXe siècles, 16 volumes, aujourd'hui informatisés. Elle s'est spécialisée dans le lexique des couleurs et, depuis 1998, publie les différents volumes du « Dictionnaire des mots et expressions de couleur. XXe et XXIe siècles ». Ses diverses publications sur le lexique des couleurs (dictionnaire mais aussi articles et conférences) ont fait d'elle une spécialiste reconnue[réf. nécessaire] (CNRS) du lexique chromatique français.
Elle participe activement à plusieurs associations couleurs. Présidente du Centre Français de la Couleur depuis 2004, elle en est toujours Administratrice. Membre d'Honneur du Comité Français de la Couleur (http://www.comitefrancaisdelacouleur.com/) , de Ad Chroma (http://www.ad-chroma.com) . Membre de l'Académie de la Couleur (http://www.academiedelacouleur.org).
Elle est rédactrice en chef de la revue Primaires, (éd. Centre Français de la Couleur) : "Couleurs sensibles", "Couleurs espace", "Couleurs plurielles" (http://www.cf-couleur.fr/primaires.html).
Elle fait partie du Conseil d'Administration de "Les Lyriades de la Langue Française".(http://www.leslyriades.fr).
Annie Mollard-Desfour a également publié un certain nombre d'articles consacrés aux couleurs, dans des magazines, journaux ou revues de linguistique, de sociologie (Le Langage et L'Homme, Revue d’Études Françaises, Synergies Italie - http://farum.it/lectures/ezine_articles.php?art_id=107, http://www.mendeley.com/research/les-mots-couleur-des-passages-entre-langues-et-cultures/-, Analele Universităţii „Ştefan cel Mare”), d'art (Seppia, Art Absolument, Connaissance des Arts), de mode et marketing (Economica, Cartier Art et Culture), de sites internet (CNRS Sagascience- chimie et beauté-couleurs...http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/loupe_couleurs_temps.html; http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/cod_coul_fards.html; http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doschim/decouv/couleurs/loupe_conno_lex_coul_fards.html), de livres d'artistes (Martine Lafon, mireï l.r., Cécile Andrieu, Caroline Avias, Jacques Truphémus...).
C'est une femme qui raconte, en même temps qu'elle se raconte. Tragédie banale s'il en est, son amant, W., l'a quittée. Enfin presque quittée. Ils continuent de se voir, tandis que W. réserve désormais sa passion et son sexe à une inconnue, professeur d'histoire à l'université de Paris III. Pourquoi écrire, qu'écrire alors ? Sans doute, et la narratrice le reconnaît elle-même, les mots ont-ils une vocation cathartique, qui permet de réduire en l'exprimant le trop-plein de la jalousie qui ronge les derniers souvenirs, promesse [...] d'un futur non tenu. S'ensuit une aussi phatique que pathétique fuite en avant pour retrouver la trace de l'Autre et apaiser la douleur de ne pas savoir. Ne pas savoir son nom, ne pas savoir ce qu'elle est ni à quoi, au juste, elle ressemble… Annie Ernaux n'a pas son pareil pour embarquer crescendo son lecteur dans cette valse à trois temps (rupture, réminiscence, évacuation) qui sacralise l'amour déçu-déchu. À la différence du pseudo-intimiste À ce soir de Laure Adler, L'Occupation parvient à mettre l'accent sur la source de la souffrance sentimentale : ce par quoi l'autre s'absente, ombre parmi les ombres, et vous considère comme un fantôme décharné. Entre pudeur et impuissance, la fébrilité de l'héroïne qui cherche par tous les moyens à connaître le nom de l'élue du cœur de W. fait peine à voir/lire. À l'image de ce bref récit, le chagrin ne saurait toutefois durer qu'un temps, avant que la vengeance puis les rituels sacrificatoires ne prennent le relais… Dans de belles pages de ce journal quasi public, l'auteur porte l'écriture à son incandescence en l'assignant à l'art de "planter des aiguilles" ou de symboliser la "jalousie du réel". Ainsi cette "occupation" – au double sens d'activités mentale et physique tendues vers un but – résonne-t-elle paradoxalement du creux de la dépossession et de la perte invisible de l'enchantement. Les mots seuls, ces mêmes mots qui blessent et colmatent toutes les béances, ces mots si chers à Annie Ernaux amèneront son personnage à saisir en quoi la vérité est toujours au-delà de la réalité. Et chacun, à concevoir que c'est parce qu'on ne construit jamais sur du vide qu'il importe de nommer les gouffres qui s'ouvrent d'aventure en nous. La parole, comme l'amitié, qui demeure parfois quand l'amour s'écroule, est un lien invisible plus fort que tous les liens visibles. --Frédéric Grolleau