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Cote | Localisation | Statut |
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B NAS | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 0844904577 |
Auteur | Taslima Nasreen [auteur] |
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Titre | De ma prison / Taslima Nasreen ; traduit de l'anglais par Pascale Haas. |
Editeur | Paris : Rey, 2008. |
Description | 141 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm |
Langue | Français. |
Langue d'origine | Anglais. |
Centre d'intérêts | Documentaire adulte |
Autres auteurs | Pascale Haas [traducteur] |
Voir aussi | Sujet : Autobiographie ![]()
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Support | Livre |
C'est en effet d'une prison que Taslima Nasreen lance ces émouvants textes-messages à ses amis. D'une prison rebaptisée safe house, où le gouvernement indien l'a tenue enfermée depuis novembre 2007 sous prétexte d'assurer sa protection. D'abord assignée à résidence début septembre dans sa maison de Calcutta, l'écrivain découvre l'inquiétude du gouvernement local, soumis à la pression des partis politiques soucieux de s'assurer le vote islamiste...
Médias
Taslima Nasreen, ou Taslima Nasrin, née le 15 juillet[1] 1962 à Mymensingh, est une femme de lettres féministe d'origine bangladaise.
Taslima Nasreen a acquis en Occident l'image d'une combattante pour l'émancipation des femmes et la lutte contre ce qu'elle appelle l'obscurantisme religieux de son pays d'origine, le Bangladesh[2].
Troisième enfant[3] d'une famille paysanne très connue, Taslima Nasreen suit les traces de son père médecin et fait des études de médecine spécialisée en gynécologie[4]. Nasreen commence à écrire de la poésie vers l'âge de 13-14 ans[2]. Quand elle est encore au lycée à Mymensingh, elle publie et édite un magazine littéraire, SeNjuti (Lumière dans les ténèbres), de 1978 à 1983.
Après l'obtention de ses diplômes de docteur gynécologue, en 1984[5], elle exerce pendant plusieurs années, tout d'abord dans une clinique de planning familial à Mymensingh, puis à Dhaka à partir de 1990[4],[6].
Elle publie son premier recueil de poèmes en 1986. Son second recueil, Nirbashito Bahire Ontore (Banni à l'intérieur et extérieur) connaît un grand succès. Elle réussit à attirer un plus large public avec ses éditoriaux vers la fin des années 1980, puis avec les romans qu'elle commence à écrire au milieu des années 1990.
Le , une fatwa est prononcée contre elle par des fondamentalistes islamiques. Sa tête est mise à prix pour avoir critiqué l'islam au Bangladesh[7]. Elle s'enfuit de son pays en 1994 à la suite de la parution de son livre Lajja, dénonçant l'oppression musulmane sur une famille hindoue[8]. Elle passe les dix années suivantes dans diverses villes d'Europe ; en juin 1995, elle choisit d'habiter à Berlin, à Stockholm et enfin à New York (où sa sœur réside).
Elle a tenté d'obtenir la nationalité indienne, qui lui a été refusée.
À la suite d'une conférence en Inde en 2007, une prime de 500 000 roupies est offerte par un groupe islamiste pour sa décapitation dès mars 2007[9].
Fin novembre 2007, elle fuit Calcutta à la suite de violentes manifestations contre sa présence. Dans les jours suivants, elle est exfiltrée de ville en ville à la suite de propos jugés blasphématoires contre l'islam. À la suite de ces évènements, les autorités indiennes ne lui délivrent plus que des visas temporaires[10]. Elle modifie sa biographie Dwikhandito, interdite en Inde sous sa forme originale, pour rendre les autorités indiennes plus compréhensives relativement à ses demandes de séjour dans ce pays[11].
À la mi-février 2008, elle obtient la prolongation de son visa indien pour six mois, jurant que l'Inde était devenue sa seconde patrie et refusant de venir à Paris pour recevoir le Prix Simone de Beauvoir qui venait de lui être décerné. Cependant le , elle se réfugie définitivement en Europe après avoir été accusée de blasphème par des musulmans radicaux en Inde.
Le , elle reçoit le Prix Simone de Beauvoir des mains de Rama Yade, secrétaire d'État aux Droits de l'Homme, après avoir rencontré la présidente du mouvement Ni putes ni soumises, Sihem Habchi. Devenue citoyenne d'honneur de Paris le [12], elle sollicite la protection de la Mairie de Paris pour parer à sa situation financière précaire[13] et obtient en février 2009 de se voir mettre à disposition par la Ville de Paris un logement dans la résidence d'artistes du couvent des Récollets[14], dont les premiers loyers seront pris en charge[13].
En février 2010, on lui attribue la publication d'un article dans le Kannada Daily qui provoque des émeutes et entraîne la mort de deux hommes dans le Karnataka, en Inde[15]. « Anéantie » par cette nouvelle[16], Nasreen nie être l'auteur de la publication qui s'avère être une traduction grossière dans une langue locale (le kannada) d'un texte paru en janvier 2007 dans l’hebdomadaire Outlook India dans lequel elle contestait la thèse selon laquelle le Coran et les hadiths seraient silencieux sur l'obligation pour les femmes du port du voile[16]. Elle y affirmait notamment que les musulmanes devaient « brûler leurs burqas »[16].
En 2011, elle participe au festival littéraire Metropolis bleu à Montréal.
Le 23 mai 2013, elle s'engage auprès de l'Organisation pour la citoyenneté universelle (OCU) pour la libre circulation des femmes et des hommes dans le monde. Elle reçoit un « passeport de citoyenneté universelle » symbolique, au siège de l'UNESCO, à Paris[17].
L'expérience de violences sexuelles lors de son adolescence et son travail comme gynécologue ont développé chez Taslima Nasreen une vision critique du traitement de la femme dans les pays musulmans. Ses écrits sont caractérisés par deux éléments : son combat pour la laïcité et sa philosophie féministe[N 1],[18],[N 2],[19].
Elle est influencée par Virginia Woolf, Simone de Beauvoir et Rokeya Sakhawat Hussain, qui vécut du temps du Bangladesh unifié. Elle est également influencée par le poète Humayun Azad. Ses derniers écrits témoignent de sa proximité avec le Bangladesh et l'Inde.
Le 30 avril 2010, dans un entretien publié par Le Figaro Madame, elle expose trois de ses idées maîtresses[20] :
Taslima Nasreen a écrit en tout plus de trente livres de poésie, essais, romans, nouvelles et mémoires, et ses œuvres ont été traduites dans plus de 20 langues différentes.
Marilyn Monroe, Elvis Presley ou Kennedy, la chaise électrique, le dollar, les émeutes raciales et les accidents de voiture... Andy Warhol (1928-1987) s'est emparé des images symboles de la société américaine pour inventer une nouvelle forme d'art. À l'origine dessinateur publicitaire, Warhol comprend notamment grâce à Rauschenberg que l'art peut intégrer n'importe quel sujet et investit les domaines de la publicité, de la BD et des objets de la société de consommation. En 1962, il impose sa boîte de soupe Campbell et est [...] désormais considéré comme le chef de file du pop art. Sa technique faite d'interventions mécaniques et manuelles, ses mises en page par duplication, son emploi de la sérigraphie sur toile sont véritablement novateurs ; en reproduisant machinalement des effigies, il s'attaque à la prééminence des images uniques et sacralisées de l'art traditionnel et bouleverse l'art du portrait. Les oeuvres qu'il nous laisse resteront à jamais des témoignages sur l'Amérique des années soixante. --Sylvie Lécallier
Résumé: Le Chat est un philosophe plein de bon sens, qui a du mal à appeler un chat un chat ! Il est l'ennemi de la déprime et du sérieux, l'ennemi des souris et l'ami des jeux de mots qui sonnent comme des sentences.