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Cote | Localisation | Statut |
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R ABE | Plus de détails sur cet exemplaire Code-barres: 1063444577 |
Auteur | Agnès Abécassis [auteur] |
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Titre | Un secret du docteur Freud / Agnès Abécassis. |
Editeur | Paris : Flammarion, 2014. |
Description | 192 p. : jaquette ill. ; 21 cm |
Centre d'intérêts | Roman adulte |
Vienne, mars 1938. Sigmund Freud a convoqué la Société psychanalytique pour une cession extraordinaire. Élèves et disciples sont réunis autour du maître qui s'exprime devant eux, peut-être pour la dernière fois. Il n'y a plus d'autre choix : il faut fuir l'Autriche. Mais lui, pourquoi reste-t-il, malgré l'invasion des nazis ?...
Médias
Éliette Abécassis, née le à Strasbourg[3], est une femme de lettres française.
Éliette Abécassis naît à Strasbourg dans une famille juive orthodoxe marocaine. Son père, Armand Abécassis, enseigne la philosophie et est un penseur renommé du judaïsme. Sa mère, Janine, est professeur de psychologie de l’enfant[3].
Après le bac, elle quitte à 17 ans Strasbourg pour aller suivre à Paris des études en classes préparatoires littéraires — hypokhâgne et khâgne — au lycée Henri-IV[3]. Elle intègre par la suite l'École normale supérieure, où elle obtient l'agrégation de philosophie et enseigne la philosophie à l'université de Caen[3]. « Je n’étais pas beaucoup plus âgée que mes élèves. Ils étaient très bons, tous passionnés par la philosophie, qui ne débouche sur rien d’autre que sur elle-même[3]. »
À 23 ans, elle part un an aux États-Unis à Cambridge, grâce à une bourse d'étude. Elle écrit alors son premier roman, Qumran, un roman policier métaphysique qui traite de meurtres mystérieux liés à la disparition de manuscrits de la mer Morte[3].
Pour son premier roman Qumran[4], Éliette Abécassis ne se contente pas de ses connaissances préalables sur le monde hébreu, elle pousse ses recherches jusqu'en Israël, à Jérusalem, à Qumran et est allée aussi aux États-Unis afin d'obtenir le plus de renseignements possibles. Les recherches auront duré trois années[5]. Elles seront payantes : Qumran sort en 1996 et obtient immédiatement un énorme succès ; le livre est alors traduit en dix-huit langues. Les principales maisons d'édition avaient refusé le manuscrit, jusqu'à ce que les éditions Ramsay l'acceptent avec enthousiasme.
En 1997, elle commence à enseigner la philosophie à Caen et publie L'Or et la Cendre, l'histoire mystérieuse du meurtre d'un théologien berlinois, toujours aux éditions Ramsay. En 1998, elle écrit un essai sur le Mal et l'origine philosophique de l'homicide : Petite Métaphysique du meurtre aux Presses universitaires de France.
En septembre 2000, elle publie chez Albin Michel La Répudiée. Pour ce roman elle reçoit le Prix des écrivains croyants 2001. Ce roman s'inspire du scénario qu'elle a écrit pour le film Kadosh du réalisateur israélien Amos Gitaï. En 2001, Le Trésor du temple relate la suite de Qumran sur les traces des Templiers : Ary Cohen et Jane Rogers se retrouvent pour enquêter sur le secret du temple de Jérusalem. La trilogie de Qumran emprunte la forme du roman d'aventure et de suspense mais dissimule dans les intrigues une véritable érudition et une réelle ambition métaphysique. La même année, elle réalise le court-métrage La Nuit de noces dont le scénario est coécrit avec Gérard Brach.
En 2002, paraît le roman Mon père, qui raconte la remise en cause d'une relation père-fille idyllique, tandis que Qumran est adapté en bande dessinée par Gémine et Makyo. En 2003, son roman Clandestin raconte l'histoire d'un amour impossible. Il fait partie de la sélection des douze livres du Prix Goncourt.
En 2004, paraît le dernier volet de Qumran, La dernière tribu. En 2005, avec son roman Un heureux événement, Éliette Abécassis aborde le thème de la maternité. Elle réalise également le documentaire-fiction Tel Aviv la vie, avec Tiffany Tavernier.
En 2009, elle publie le roman Sépharade, dont l'héroïne dans sa quête existentielle va s'immerger dans le monde des juifs séfarades du Maroc. En 2011, elle publie Et te voici permise à tout homme où elle raconte les difficultés d'obtenir le divorce religieux.
En 2013, elle publie Le Palimpseste d'Archimède[6]. En 2014, elle publie Un secret du docteur Freud, écrit avec l'aide de sa mère, psychanalyste.
En 2015, paraît Alyah, sorte de témoignage d'une femme juive après les attentats de janvier 2015 en France.
Eliette Abécassis est engagée dans des associations de lutte pour les droits et les libertés des femmes, dont l'association SOS les Mamans[7]
Éliette Abécassis est divorcée et mère de deux enfants[3].
Éliette Abécassis a écrit des livres et des articles sur la condition féminine, qu’elle défend au sein de plusieurs associations, comme Le Corset invisible en 2007, avec Caroline Bongrand.
Éliette Abécassis a également publié une série de livres pour enfants : T’es plus ma maman, Je ne veux pas dormir, Il a tout et moi j’ai rien, Astalik fait ses courses et Je ne veux pas aller à l’école.[réf. nécessaire]
Éliette Abécassis est parolière, notamment pour le groupe de rock français Debout sur le zinc, et également, pour Enrico Macias, pour qui elle a écrit la chanson Sépharade.[réf. nécessaire]
Quand Freud s'embarqua pour les États-Unis, en 1909, avec quelques-uns de ses proches, ce n'était pas en apôtre d'une bonne nouvelle mais bien plutôt en vecteur d'un nouveau mal : "Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste", aurait-il confié, durant le voyage, à Ferenczi et Jung. La psychanalyse avait déjà commencé, sur le vieux continent, à faire scandale avec l'hypothèse de l'inconscient et l'idée d'une sexualité infantile. Depuis son foyer viennois, elle se répandait comme un corps étranger suscitant irritation [...] et rejet souvent fiévreux. C'est pourtant avec sympathie et intérêt que les prestigieux ambassadeurs de la psychanalyse furent accueillis sur le sol américain. Dans ces cinq conférences qu'il prononça à la Clark University, aux États-Unis (Massachussetts), en 1909, Freud s'adresse à un public de jeunes psychiatres et psychologues qui ignorent à peu près tout de ses travaux. Le style et le ton du propos sont donc particulièrement clairs et didactiques, trop peut-être si l'on en juge d'après ce que l'Amérique fit de la psychanalyse. Ces leçons constituent un résumé concis de l'état du savoir freudien en 1909, après la publication de L'Interprétation des rêves (1900) et des Trois Essais sur la théorie sexuelle (1905) : les travaux sur l'hypnose et l'hystérie, en collaboration avec Breuer ; la découverte de l'inconscient ; le rêve ; la sexualité infantile ; le transfert et la sublimation ; les pulsions… Cet ouvrage marque une étape importante dans l'histoire du mouvement analytique : dès l'année suivante, en 1910, sera fondée la Société internationale de psychanalyse. La lecture des Cinq leçons sur la psychanalyse nous livre donc l'éclairage sous lequel Freud voulut présenter officiellement son savoir au monde entier. Pour approfondir : Leçons d'introduction à la psychanalyse
in-8, broché, 342 pp., index. Edition de 1996. Bon état général malgré quelques petits défauts d'usage.